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SONY VPL-VZ1000ES

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Sony a dévoilé au CES 2017 de Las Vegas son nouveau vidéoprojecteur ultra-courte portée 4K laser cinéma le VPL-VZ1000ES 4K HDR, conçu pour s’intégrer facilement dans les pièces à vivre. Compatible HDR, il peut être positionné à seulement 30 cm du mur, mais projeter une image de 254 cm de diagonale en format 16: 9. Lorsqu’il est mis hors tension, le compact et élégant VPL-VZ1000ES disparaît pratiquement dans le décor.

 

SONY VPL-VZ1000ES

SONY VPL-VZ1000ES

Le VPL-VZ1000ES mesure 925 x 494 x 219 mm et pèse 35 kg, ce qui le rend léger et facile à intégrer dans n’importe quel décor. Il est près de 40% plus petit que le Sony LSPX-W1S 4K et sera commercialisé au mois d’avril 2017 pour un tarif de 25000$. Malgré sa taille compacte et son prix plus bas, le VPL-VZ1000ES délivre une luminosité de 2500 lumens, 25% plus brillante que le modèle précédent, le projecteur LSPX-W1S Life Space UX. Les panneaux avancés SXRD ™ de Sony, couplés au moteur laser Z-Phosphor ™, produisent un contraste dynamique élevé, améliorant le rendu des films HDR. La source de lumière laser Z-Phosphor du projecteur VPL-VZ1000ES atteint une luminosité de crête beaucoup plus rapide que les lampes conventionnelles de projecteur. La luminosité et la précision des couleurs sont également maintenues plus longtemps, réduisant ainsi les inconvénients du remplacement de la lampe.

 

SONY VPL-VZ1000ES

SONY VPL-VZ1000ES

Le SONY VPL-VZ1000ES est déjà présenté sur la page de SONY USA ici : SONY VPL-VZ1000E.

Avec un tarif US de 25000$, nous envisageons un prix TTC européen avoisinant les 35000€.

DIMENSIONS SONY VPL-VZ1000ES

DIMENSIONS SONY VPL-VZ1000ES

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OPTOMA UHD60 : projecteur DLP 4K HDR

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OPTOMA UHD60

Le constructeur de vidéoprojecteurs DLP Optoma vient de dévoiler ses futurs modèles qui seront présentés au salon ISE d’Amsterdam au mois de Février 2017.

Parmi eux, le UHD60, un vidéoprojecteur DLP 4K à lampe mais annoncé au tarif hyper compétitif de 2990$, sortie prévue en Europe au mois de juin 2017.

Il sera équipé d’un lens-shift vertical. Le voici en photo :

OPTOMA UHD60

OPTOMA UHD60

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OPTOMA 4K UST, Optoma ZH55, Optoma UHD60, Optoma IntelliGo, Optoma HD29Darbee, GT1080Darbee. Nouvelle gamme du constructeur dévoilée au CES 2017

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Au CES, Optoma dévoile sa nouvelle gamme 2017 et présente:

Optoma 4K UST: Le projecteur laser Optoma 4K Ultra Short Throw (UST) qui offre le nec plus ultra en matière de cinéma maison avec sa résolution UHD 4K, une large gamme de couleurs HDR10 et une optique ultra-courte qui permet avec un recul  de quelques centimètres d’avoir une image de 140 pouces. Son prix sera aux environs de 19 999 $ et il sera disponible à l’automne 2017.

Optoma ZH55: Le projecteur laser 1080p Optoma ZH55 est équipé d’une source lumineuse  laser à roue au  phosphore à haute définition. Il offre 3000 lumens de luminosité et un rapport de contraste de 20 000: 1. Il est compatible HDR et  dispose de 2 ports HDMI avec MHL. Le ZH55 facile à installer avec son ratio de projection de 1,06 et un zoom de 1,36x. Disponibilité et prix non communiqués.

Optoma UHD60 : Pour les amateurs de cinéma maison, le projecteur UHD60 Optoma offre un véritable projecteur UHD 4K avec une qualité d’image optimale. Ce projecteur home cinéma de résolution UHD 3 840 x 2,160 est équipé d’un déplacement vertical mécanique de l’objectif (lens-shift). Il sera disponible pour seulement 2 799 $ au T2 2017.

 

OPTOMA UHD60

OPTOMA UHD60

Optoma IntelliGo: Alors que le marché du projecteur «Pico» était limité en raison de niveaux de luminosité plus que moyen, l’Optoma IntelliGo offre une image nette et lumineuse dans un boîtier portable.  le magasin d’app AptoideTV avec l’accès à Netflix, Hulu, Amazon, Spotify, Pandora et plus. En outre, il est compatible WiFi et Bluetooth, dispose de ports USB 2.0 et USB 3.0, et offre 2D à la conversion de contenu 3D. Ses menus lui permettent d’avoir accès directement au magasin d’application AptoideTV avec l’accès à Netflix, Hulu, Amazon, Spotify, Pandora et plus. Il sera disponible à la fin du premier trimestre de 2017 pour seulement 599 $ .

Optoma HD29Darbee: L’ Optoma HD29Darbee est le successeur de l’un des projecteurs home cinéma les plus populaires de la marque, l’Optoma HD28DSE. Il dispose d’un contraste de 3 000 lumens, d’un rapport de contraste de 30 000: 1 et d’une technologie d’amélioration d’image DARBEE Visual Presence ™. Ses modes de couleur sRGB assurent une représentation brillante et précise des couleurs pour le contenu des PC, Mac et les programmes HDTV. Il sera disponible au premier trimestre pour 699 $ .

GT1080Darbee : Idéal pour les passionnés de jeux, le projecteur GT1080Darbee courte focale est le successeur du populaire GT1080, offrant une résolution de 1080p, un espace couleurs fidèle à la référence Rec. 709 couleurs, deux ports HDMI, 3 000 lumens de luminosité et un rapport de contraste de 25 000: 1. L’Optoma GT1080Darbee propose un nouveau mode de jeu amélioré avec un temps de réponse de 16 ms tandis que la technologie d’amélioration d’image DARBEE Visual Presence ™ * apporte des niveaux révolutionnaires de profondeur et de réalisme aux images. Il sera disponible au deuxième trimestre pour 699 $ .

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JVC DLA-X5500, DLA-X7500 et DLA-X9500

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JVC DLA-X5500, DLA-X7500 et DLA-X9500

 

 

Après nous avoir enchanté à Berlin avec l’image du JVC-DLA Z1, premier vidéoprojecteur natif 4K laser de la marque japonaise championne du contraste natif en vidéoprojection, voici la seconde surprise de cette fin d’année 2016 avec trois nouvelles références home cinéma qui devront être disponibles vers le mois de mars 2017 en Europe.

 

JVC DLA-Z1

JVC DLA-Z1

Les JVC DLA-X55000, DLA-X7500 et DLA-X9500 viendront remplacer après l’ISE d’Amsterdam 2017, les déjà excellents DLA-X5000 (notre chouchou du moment), DLA-X7000 et DLA-X9000. Nous sommes d’ailleurs au passage, le seul site à les avoir testés tous les trois !

Ces trois nouvelles références seront positionnées aux  tarifs suivants, soit dans l’ordre 4490€, 6490€ et 8990€.

Les anciennes références resteront commercialisés jusqu’à épuisement des stocks et d’ores et déjà, leurs tarifs négociés permettent de bénéficier de la plus belle image home cinéma du moment à des prix bien en retrait de ceux affichés par les revendeurs.

Concernant leurs caractéristiques n’attendez pas de grandes innovations avec cette nouvelle génération. On peut toutefois supposer que la gestion du HDR sera améliorée en bénéficiant de l’expérience acquise à l’occasion des différentes mises à jour firmware des X5000/X7000/X9000.

Ces trois modèles seront des vidéoprojecteurs équipés de lampes classiques, avec une résolution native 1080p et un support 4K avec l’E-shift de JVC.

jvc-dla-x5500-blanc

jvc-dla-x5500-blanc

JVC DLA-X5500 noir

JVC DLA-X5500 noir

  La coque sera semblable à celle des générations précédentes avec l’optique en position centrale.

Notons également qu’à l’image d’EPSON et d’autres constructeurs JVC sort maintenant ces modèles hors des créneaux IFA et CEDIA (septembre et octobre) ce qui n’est pas pour nous déplaire, car nous avons ainsi plus de nouveautés à vous présenter toute au long de l’année.

 

 

 

MISE A JOUR DU 6 JANVIER 2017 : COMMUNIQUE DE PRESSE JVC CES 2017

 

 

 

JVC DLA-X5500 JVC DLA-X7500 JVC DLA-X9500

JVC DLA-X5500 JVC DLA-X7500 JVC DLA-X9500

caracteristiques-jvc-x5500-x7500-x9500

JVC DLA-X5500 JVC DLA-X7500 JVC DLA-X9500

JVC DLA-X5500 JVC DLA-X7500 JVC DLA-X9500

Les JVC DLA-X5500, X7500 et X9500 arrivent fin janvier 2017 chez vos revendeurs.

 

 

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TEST LUSOSCREEN DARK STAR VERSION 2 : ECRAN COURBE TECHNIQUE GRIS

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 TEST LUSOSCREEN DARK STAR VERSION 2

 

Avec le nouveau Lusoscreen DARKSTAR dans sa version 2, nous vous proposons aujourd’hui notre quatrième test d’un écran technique à gain de cette marque portugaise. Il s’agit d’un écran courbe posé sur un cadre métallique revêtu d’un substrat gris particulièrement sombre (à la limite du noir). Sa référence au noir de l’espace et à l’étoile noire met l’accent sur ses capacités à conserver tout le contraste d’une image dans une salle non dédiée (pièce claire comme un salon) sans rien sacrifier à la luminosité.

Nous avions déjà testé le premier prototype (V1), destiné aux pièces avec de la lumière afin d’être combiné avec des vidéoprojecteurs lumineux et pour pouvoir utiliser le couple comme un téléviseur.

Le constat de notre évaluation de ce modèle V1 était que l’angle de vue s’avérait restreint et qu’il était affecté par un effet sparkling/paillette particulièrement marqué.

Le second modèle DARKSTAR (également courbe) testé aujourd’hui est prévu pour des pièces semi-dédiées avec un meilleur contrôle de lumière et une image dépourvue de défauts. C’est ce que nous espérons vérifier ici.

 

Logo Lusoscreen

Logo Lusoscreen


 

PRÉSENTATION

Cet écran technique gris vise à combattre les lumières parasites générées par les murs clairs d’un environnement non dédié comme par exemple ceux d’un salon et qui de fait nuisent au contraste perçu d’un vidéoprojecteur.

 

Environnement de test

Environnement de test

Environnement de test Lusoscreen dark star 2

Environnement de test Lusoscreen dark star 2

Ses particularités ne le destinent donc pas à être installé dans une vraie salle de cinéma où un contrôle de lumière est exercé.

La société Portugaise Lusoscreen qui imagine et fabrique ces écrans est engagée dans une démarche de qualité. Elle réalise sur commande et de manière artisanale chacune de ses toiles.

Les Lusocreen sont des écrans cadres fixes. Ils ne peuvent être repliés, intégrés dans la décoration ou dissimulés comme peuvent l’être ceux de chez Design Screen. Toutefois, comme nous les trouvons superbes dans leur cadre métallique peint en noir, à nos yeux ils n’enlaidissent pas un salon, loin s’en faut.

écran courbe Lusoscreen

écran courbe Lusoscreen

Logo Lusoscreen

Logo Lusoscreen

 

La solution développée par le constructeur d’une plaque en résine encollée contre une armature métallique est particulièrement solide. La toile de projection est ensuite apposée sur la résine.

Cette architecture unique garantie une absence de gondoles ou de vagues à l’écran. Revers de la médaille, le Lusoscreen ne peut être démonté ou dissimulé et le poids total de sa caisse de transport avoisine les 100 kg, l’écran quant à lui pesant plus de 25kg ; il faut prévoir un minimum de deux personnes pour l’installer.

 

Caisse de tranport écran Lusoscreen

Caisse de tranport écran Lusoscreen

S’agissant d’un écran courbe, un dispositif de fixation particulier est disponible et permet de régler finement l’inclinaison du DarkStar. En effet, la courbure arrière ne permet pas de le coller contre un mur.

 

Kit de fixation Lusoscreen Dark Star

Kit de fixation Lusoscreen Dark Star

Kit de fixation Lusoscreen Dark Star

Kit de fixation Lusoscreen Dark Star

 

 

MESURES

Ne disposant plus pour notre test d’une toile blanche nous avons utilisé un autre écran technique à gain (zéro frame reference Xtrem Screen annoncée avec un gain de 1.2) pour effectuer des comparaisons visuelles sur la même base d’image (2m50).

Différence substrat Lusoscreen xtrem screen

Différence substrat Lusoscreen xtrem screen

Le diffuseur utilisé est un vidéoprojecteur Viewsonic PRO7827HD testé dans nos colonnes.

Préalablement à nos tests nous avons effectué une mesure du diffuseur sonde face à lui pour le calibrer sans tenir compte de la toile. Le VIEWSONIC permet d’obtenir très rapidement une image correspondant aux références REC709 et c’est ensuite que notre sonde de mesures fut orientée vers l’écran pour constater d’emblée que la version 2 du Dark Star impacte plus particulièrement notre échelle de gris avec une prédominance du bleu. Le gamma et l’espace couleurs restent quasiment dans les mêmes niveaux.

 

RVB GAMMA sonde face projecteur lusocreen

RVB GAMMA sonde face projecteur lusocreen

RVB GAMMA sonde face écran

RVB GAMMA sonde face écran

 

Avec une luminosité de 24.345 fL en mode lampe bas sonde orientée vers le projecteur sans calibration, nous obtenons une valeur de 24.635 fL appareil de mesure tourné vers l’écran, soit un gain légèrement au-dessus de 1. Le contraste reste dans les mêmes niveaux quelle que soit l’orientation de l’écran : 1575:1 et 1598:1

 

Contraste sonde face écran

Contraste sonde face écran

Après calibration, en réduisant le bleu principalement dans l’échelle de gris, nous obtenons une valeur de contraste de 1545:1 mais avec une luminosité correspondant aux recommandations SMPTE de 13.69 fL. (comprise entre 12 fL et 16 fL.).

 

CIE et saturation post-calibration

CIE et saturation post-calibration

post calibration sonde vers l'écran

post calibration sonde vers l’écran

Post calibration contraste

Post calibration contraste

Si vous envisagez d’acquérir cet écran, il faudra donc intervenir sur l’échelle de gris du projecteur pour compenser les dérives générées sur le bleu.

 

 

RÉSULTATS

DÉFAUTS DES ÉCRANS TECHNIQUES

 

A l’occasion de ce nouveau test nous avons recherché d’abord la présence de sparkling également connu sous le nom d’effets paillettes lié à l’incrustation de paillettes métalliques dans le substrat revêtant l’écran, ensuite la présence ou l’absence d’un point chaud (hot-spot) au centre de l’écran (concentration de la luminosité dans un même point) et pour terminer examiner l’amplitude du champ de vision.

 

EFFET PAILLETTES

 

Très gros point de satisfaction, Lusoscreen a réussi à éliminer sur sa version DarkStar 2 « l’effet paillettes » que nous avions décelé sur la version 1. Les fonds d’images clairs restent unis sans cet effet de vitre sale qui venait gêner le spectateur avec l’ancien modèle.

 

POINT CHAUD (HOT-SPOT)

Nous constatons la persistance d’un point chaud, pour le contrecarrer voire le faire disparaître, il faudra jouer de l’angle d’inclinaison grâce aux molettes présentes sur le kit de fixation.

 

 

ANGLE DE VISION

 

L’angle de vision est plus large que celui de la version 1 mais la courbure de l’écran entraîne des pertes de la luminosité globale de l’image pour des spectateurs assis au-delà d’un angle de 45° par rapport au centre de l’écran.

Dans notre configuration avec 6 personnes placées assises à 3m50 de l’écran aucune n’est défavorisée.

 

Face à l'écran

Face à l’écran

45°

45°

90°

90°

 

 

 

 

 

 

RÉSULTATS VISUELS

Avant d’allumer le projecteur, le Lusoscreen fixé au mur est déjà un régal pour les yeux, d’une part par sa taille et surtout par son esthétique. Il impressionne dès que l’on entre dans notre salon.

 

lusoscreen-dark-star-v2

 

Terminons-en avec les mesures et passons maintenant au compte-rendu visuel pour tenter de montrer toutes les qualités de l’écran Lusoscreen, ses bienfaits dans un salon ou tout autre salle non spécifiquement dédiée à la vidéoprojection.

Le DarkStar V2 n’est pas conçu pour projeter une image en plein jour ; il faudra donc faire le noir dans votre pièce pour obtenir les meilleurs résultats. Il conserve toutefois quelques caractéristiques du V1 et même avec une petite lampe allumée le contraste et la dynamique sont conservés.

Il est aisé de se rendre compte des avantages de l’utilisation du nouveau Dark Star dans un salon, sur la photo ci-dessous, tirée du film Spectre, aucune lumière parasite ne vient perturber le contraste de l’image projetée par le Viewsonic pro7827HD.

James Bond spectre Lusoscreen Dark Star V2 et Viewsonic Pro7827HD

James Bond spectre Lusoscreen Dark Star V2 et Viewsonic Pro7827HD

 

 

 

Nous avons effectué plusieurs tests, aussi avec des jeux vidéos à partir de notre console Xbox One S ainsi qu’avec notre platine Oppo 203, toutes ces sources diffusées par l’excellent Viewsonic PRO7827HD.

Non content de conserver le contraste natif du projecteur l’image restituée par le Dark Star est tout à la fois contrastée et sans perte de dynamique. Après correction de l’échelle de gris, on retrouve des blancs avec de l’éclat et sans dérive de couleurs. Cette particularité est intéressante parce que le constructeur lusitanien a du réduire la présence de paillettes métalliques pour éviter le sparkling (sur cette partie nous avons déjà vu qu’il avait tenu ses promesses) mais il a pourtant réussi à conserver un gain de 1, donc sans perte de luminosité.

Le seul regret pour nous est le choix d’un écran courbe qui vient impacter la géométrie de l’image ; les bandes noires entourant l’image présentent donc une légère déformation.

Lucy courbure de l'écan sur la bande supérieure noire

Lucy courbure de l’écan sur la bande supérieure noire

 

 

COMPARAISON AVEC UN AUTRE ÉCRAN TECHNIQUE (DAYLIGHT XTREM SCREEN GAIN 1.2)

 

Les photos comparatives qui suivent ne sont pas des montages. Comme les écrans sont de la même taille, nous avons pu les placer l’un sur l’autre pour réaliser les clichés. Ils mettent en évidence ce que montrent nos mesures, à savoir une luminosité plus importante du Lusoscreen tout en conservant le contraste. La dynamique de l’image est visuellement en faveur du Dark Star.

 

compara-mad-max-camioncompara-femme-mad-maxcomparo-direct-xtrem-screen-lusoscreen

 

 

CONCLUSION

 

Ce nouvel écran cadre Lusoscreen DarkStar V2 vient remédier aux défauts relevés sur le premier prototype reçu. L’effet paillette a entièrement disparu et l’angle de vision est élargi. Nous regretterons simplement la courbure de l’écran qui rend plus ardu le positionnement d’un projecteur et dont l’aspect courbe se retrouve dans les barres noires entourant l’image. Cela ne nous gêne pas mais certains peuvent être rebutés.

Au-delà de ces détails techniques, l’écran remplit parfaitement son rôle en salle non dédiée sans entraîner de perte de dynamique d’image. Si pour vous la vidéoprojection ne peut s’envisager qu’en partage familial dans une pièce à vivre sans se couper du reste de la maison, le nouveau Dark Star est parfait pour projeter une image contrastée et lumineuse, bref, pour profiter au mieux de votre vidéoprojecteur dans votre environnement.

 

NOUS AVONS AIME :

Une image tout à la fois contrastée et lumineuse,

Un superbe design,

Une qualité de fabrication exemplaire,

Une solidité à toute épreuve,

Une absence d’effet de paillettes.

NOUS AVONS REGRETTE :

 

Un écran directif même si l’angle de vision est plus large que la V1,

Un hot spot qui reste perceptible.

TEST LUSOSCREEN DARK STAR VERSION 2 : ECRAN COURBE TECHNIQUE GRIS
Un écran conçu comme un tank, fait pour durer et assurer une image sans effet de vagues ou de gondoles. Son effet sur le contraste de l'image le rend indispensable dans un environnement non dédié.
Qualité d'image95%
Qualité de fabrication100%
Facilité d'installation50%
82%Note Finale

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OPTOMA ZH55 : projecteur DLP laser 1080P

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Parmi les nouveautés annoncées par Optoma au dernier salon Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas qui vient de refermer ses portes, nous tenions à attirer votre attention sur le ZH55.

Il s’agit d’un vidéoprojecteur home cinéma full hd avec une source lumineuse laser positionné à moins de 2500$.

Parmi ses principales caractéristiques on note une luminosité de 3000 lumens, un taux de contraste de 20 000: 1 et une colorimétrie en sortie de boîte conforme à la référence rec709 (HDTV). 

OPTOMA ZH55

OPTOMA ZH55

 

 

Optoma, l’un des principaux projecteurs DLP au monde, a déployé plusieurs équipes de R & D pour construire une nouvelle famille de projecteurs de cinéma à la maison laser haute définition – ZH33 et ZH55.

 

Afin d’obtenir une meilleure expérience visuelle, les ZH33 et ZH55 utilisent une source de lumière laser. Par rapport à l’ampoule traditionnelle, la source de lumière laser peut fournir une gamme de couleurs plus large. Dans le même temps le  laser délivre un flux lumineux plus puissant. A long terme , cette solution technique est conçue pour durer jusqu’à 20.000 heures sans perte de performances.

 

OPTOMA ZH55

OPTOMA ZH55

 

Les ZH33 et ZH55 sont équipés d’une optique avec un zoom de 1.36 X et ont besoin seulement de 2,4 mètres de recul pour afficher une image de 2m50 de diagonale.

Le constructeur a équipé ses deux vidéoprojecteurs laser d’un système sonore SRS, Audio surround simulant un son surround tridimensionnel à partir de 2 haut-parleurs d’une 2×8 W.

Le ZH55 intègre un traitement vidéo plus élaboré avec une fonction d’interpolations d’images et d’accroissement de netteté.

 

L’ OPTOMA ZH55 devrait être présenté au salon ISE d’Amsterdam (où nous serons) et nous sommes impatients de découvrir ce vidéoprojecteur home cinéma laser qui marque la démocratisation de cette technologie de projection.

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MISE A JOUR OPPO 203EU – UDP20XEU-33-1229

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MISE A JOUR OPPO 203EU – UDP20XEU-33-1229

 

 

OPPO vient de publier un nouveau firmware en version stable.

Il s’agit de la version UDP20XEU-33-1229 qui est désormais disponible depuis aujourd’hui en mise à jour internet directement depuis les lecteurs.

A la suite de cette mise a jour importante, une réinitialisation aux paramètres d’usine des lecteurs doit obligatoirement être faite après chaque mise à jour, sinon cela peut entraîner des dysfonctionnements de la platine.

Le changelog (liste des mise à jour) et la mises à jour sont disponibles ici : https://www.oppodigital.co.uk/firmware-UDP-203.html

TEST ACER V9800 : vidéoprojecteur DLP 4K

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TEST ACER V9800

 

 

 

Avec la réception de l’Acer V9800, nous entamons notre second test d’un DLP 4K après celui du BenQ W11000. La référence à ce modèle n’est pas anodine car si les deux appareils partagent la même base, ils ne sont pas tout à fait identiques, ce qui répond dès l’introduction à la question principale que se posent nos lecteurs.

Ce vidéoprojecteur DLP est un des précurseurs de toute une vague de diffuseurs frontaux équipés de la toute nouvelle puce UHD 0,66″ qui va être présentée à l’ISE d’Amsterdam (Viewsonic, Optoma, Vivitek, BenQ, etc.).

Entre autres particularités, s’il partage bien la même base physique avec le BenQ W11000, le V9800 ne dispose pas d’une certication THX mais il est proposé à 2000€ de moins que le BenQ et offre une capacité HDR absente du modèle concurrent.

En précisant que l’Acer V9800 devrait être disponible à la vente dès le mois de février 2017 au prix de 3999€ en Allemagne et 4499€ en France et en ajoutant qu’il nous a réservé d’excellentes surprises, voilà de quoi nourrir votre impatience de découvrir notre évaluation de ce projecteur.

 

TEST ACER V9800

ACER V9800 face

 

 


 

PRÉSENTATION

C’est un gros vaisseau noir qui a atterri dans notre salon : sa coque lisse s’allonge sur plus de 56 centimètres avec une largeur de 47 cm et une hauteur de 22 cm. Ce n’est clairement pas un modèle que l’on peut emporter avec soi. Il est vraiment destiné à prendre sa place à demeure dans une salle dédiée.

 

TEST ACER V9800

ACER V9800

Le V9800 est certifié ISFccc et dispose des menus cachés permettant à un professionnel de le calibrer finement (mais nous verrons plus tard dans le test qu’il n’en a pas du tout besoin). Tout comme le BenQ W11000, le nouveau ACER 4K est uniquement 2D (bye, bye la 3D!).

Mais continuons le tour physique de l’appareil en nous intéressant au bloc optique qu’on peut déplacer à l’aide d’un lens-shift horizontal et vertical manœuvré par des molettes dissimulées sous une trappe de la coque. Les ajustements sont manuels ; aucune motorisation ne pilote le zoom, le focus ou encore ce décalage de la lentille (+65% sur l’axe vertical et +27% sur l’axe horizontal).

Pour obtenir une image de 2 mètres de base, il faut un recul compris entre 2m72 et 4m06  ; pour 2m50 de base, ces distances augmentent à 3m40 et 5m07.

Toute la connectique est positionnée sur le côté de l’appareil : 2 prises HDMI dont 1 HCDP 2.2, 1 RJ45, 1 VGA, 1 USB, 1 prise LAN. L’alimentation électrique se fait également par le même côté. En cas de perte de la télécommande, un panneau de commande dissimulé sous une trappe coulissante permet l’accès aux menus du projecteur.

 

ACER V9800

ACER V9800

 

Concernant justement le pilotage à distance, le constructeur propose enfin une toute nouvelle forme de télécommande mais en oubliant encore une fois d’offrir un rétroéclairage ! Quant aux menus, ils bénéficient dorénavant et avec bonheur d’une meilleure ergonomie.

 

TEST ACER V9800

Télécommande ACER V9800

Si le V9800 est un vidéoprojecteur labellisé UHD HDR, on ne peut pas vraiment parler d’une résolution Ultra HD native (3840×2160). En effet, ce modèle intègre la nouvelle puce DLP de Texas Instrument (TI) de 0,66″ que nous avons déjà présentée sur le blog. Elle offre nativement une résolution de 4 millions de pixels (donc bien davantage qu’une simple résolution 1080P donnant 2 millions de pixels). Le traitement XPR va porter ce nombre à 8 millions pour atteindre une résolution UHD, chaque pixel étant dédoublé. XPR est l’appellation TI pour ce procédé. Cette solution technique est plus élaborée que la simple wobulation.

La vitesse de commutation rapide de la puce (plus de 9.000 fois par seconde) permet à chaque miroir de reproduire deux pixels distincts et uniques par trame, de sorte qu’elle peut théoriquement afficher chaque pixel d’une source UHD.

Le V9800 est annoncé par le constructeur avec une luminosité de 2200 lumens en mode lampe haut et 1760 lumens en mode lampe éco, tout ceci avec un contraste dynamique de 1 000 000:1. La lampe est un modèle de 240W offrant 3000 heures de vie en mode de fonctionnement normal et 4000 heures en mode éco. Sa roue chromatique DLP est une version RVBRVB.

 

 

LES MENUS

Première bonne nouvelle après l’amélioration de la télécommande  : À la découverte de la présentation des menus du V9800 et dans la navigation en leur sein, le constructeur a enfin changé leur présentation ! Les menus sont maintenant modernes. Trois mémoires de sauvegardes sont proposées et la navigation est identique à celle des autres constructeurs : on valide simplement par la touche «ok » et non plus par les flèches de navigation. Cela faisait des années que nous pestions contre ces défauts récurrents chez Acer et ils sont enfin corrigés (À quoi Acer que Grégo il se décarcasse ! ;-). Toutefois, il reste quand même une épine : dès qu’on intervient sur un paramètre de l’image on tombe obligatoirement dans une des mémoires utilisateurs. Autrement dit, il n’est ainsi pas possible de modifier les couleurs et le gamma des modes usines sans être automatiquement basculé dans un des blocs de sauvegardes utilisateurs.

 

 

TEST ACER V9800

Menu couleur

Puisque nous évoquons les sélections usine, elles sont déclinées dans l’ordre suivant : Lumineux, standard, sRGB, rec709, film, cinéma sombre, sport, jeux et 3 blocs utilisateurs.

Pour intervenir sur l’image, les réglages classiques de teinte, luminosité, couleur et netteté sont associés à des sélections de couleurs et gamma. Pour accroître la netteté, le V9800 dispose d’une option appelée « super résolution ».

 

TEST ACER V9800

Menu image

Particularité lorsque le mode silencieux est sélectionné, le traitement XPR est désactivé et la puce DLP travaille dans sa résolution native de 2716×1528 alors qu’avec l’XPR elle affiche une résolution UHD de 3840×2160. Dans ce mode, l’iris dynamique est désactivé par défaut et la lampe passe en mode économique.

Pour ajuster encore plus finement les couleurs, l’utilisateur dispose d’un réglage séparé des niveaux RVB et d’un Color Management System (CMS) pour les 3 dimensions du Gamut.

Le contraste natif peut être renforcé par l’activation d’un iris dynamique qui vient adapter la puissance lumineuse au contenu de l’image. Si c’est une scène de jour, il va s’ouvrir complètement pour laisser passer un maximum de lumière tandis qu’à l’inverse pour une scène nocturne il va se refermer. Hélas, son fonctionnement s’accompagne d’un bruit de crécelle (nous ne pouvons pas mieux le décrire) particulièrement désagréable et handicapant pour une utilisation home cinéma. C’est dommage car cet iris dynamique augmente drastiquement le contraste visuel de l’image du V9800.

Au rayon des absents, nous notons comme pour le W11000 le manque d’un dispositif d’aide à la fluidité (interpolation d’images) mais le V9800 supporte les signaux UHD et 4K HDR avec des sélections de gamma et deux modes HDR dédiés (HDR1 et HDR2).

 

 

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement :

Alors que la conception du V9800 est physiquement identique à celle du W11000, le nouveau projecteur ACER est plus bruyant que son concurrent. Seul le mode silence (mode lampe économique) remplit parfaitement son œuvre avec 30dB mesurés à 0.50 cm de l’appareil . Les autres modes couleurs portent cette mesure à 35dB et 40dB en mode lampe haut.

Toujours en matière de bruit, nous avons évoqué plus haut la problématique de l’activation de l’iris dynamique.

Netteté/précision :

TEST ACER V9800

MIRE 4K DVDO

Le BenQ W11000 et maintenant l’ACER V9800 sont des champions de la précision d’image et de la netteté.

Tel que déjà écrit dans notre banc d’essai du BenQ 4K, pour restituer la précision d’une image UHD ou 4K le DLP dispose de plusieurs avantages sur les technologies de projection concurrentes. Principalement, c’est grâce à la puce unique (mono-dlp) qui, contrairement aux projecteurs en triple, ne souffre pas d’une réduction de la netteté due à un mauvais alignement des panneaux. En sus, elle bénéficie d’un avantage dans la fonction de transfert de modulation d’un signal optique (Source Wikipédia : La fonction de transfert de modulation est en optique la fonction qui définit le contraste en fonction de la finesse des détails à restituer. Elle permet d’évaluer les qualités d’un objectif, d’un capteur ou encore d’un vidéoprojecteur).

A l’heure actuelle et après avoir pu comparer avec les modèles concurrents à simulation 4K chez EPSON, JVC ou à résolution 4K native chez SONY, ces deux modèles DLP sont les seuls à apporter une telle précision d’image en rendant justice aux sources UHD ou 4K. Cette différence est aisément perceptible sans avoir besoin de mires.

La qualité du bloc optique équipant le V9800 égale celle du W11000  ; nos mires de netteté ne révèlent aucune trace d’aberrations chromatiques.

TEST ACER V9800

Piqué et recherche aberrations chromatiques

Par contre, nous restons quelque peu dubitatifs sur l’effet à l’image de l’option « super résolution », En la portant dans ses niveaux plus haut nous n’avons perçu aucune différence sur le piqué de l’image (qui n’a à vrai dire pas besoin de cet artifice).

Input lag :

S’il n’atteint pas les performances des meilleurs avec ces 52.6 ms de retard, le V9800 reste dans de bons niveaux qui ne contredisent pas une utilisation 4K Gamers ! Il fait d’ailleurs mieux sur ce point que le W11000 et ses 65.5 ms.

TEST ACER V9800

Mesures d’input lag ACER V9800

Fluidité :

Pas de miracle à attendre sans interpolation d’images à disposition ; le judder et la perte de précision dans les travellings sont malheureusement bien présents. A nos yeux, il s’agit de la principale faiblesse de ce modèle.

Uniformité :

 

Projecteur DLP théoriquement épargné par les dérives colorées sur fonds clairs (qui sont plus l’apanage des LCD), le V9800 ne déroge pas à la règle et notre mire de test grise reste exempte de toute pollution.

TEST ACER V9800

Mire recherche du shading

Overscan :

Certaines appellations sont comiques  : pour obtenir les 100% de votre image sans qu’elle soit rognée par l’activation de l’overscan il faudra sélectionner le mode « sous-balayage ».

TEST ACER V9800

OVERSCAN ACER V9800

Artefact/bruit vidéo/AEC :

Avec ou sans activation de l’XPR, l’image projetée par le V9800 est lisse, sans bruit vidéo ou grésillement même après activation de mode Brilliant Color.

La roue chromatique RVBRVB a pour avantage de diminuer la perception de l’effet arc-en-ciel pour les personnes sensibles, effet propre à la technologie mono-DLP.

Luminosité/contraste :

Avec une luminosité comprise entre 815 et 1640 lumens , le V9800 s’adaptera à la plupart des tailles d’écran, avec des couleurs naturelles. Il peut arroser une base d’écran de plus de 4 mètres en mode « standard ».

 

TEST ACER V9800

 

Le mode sRGB ne nécessite aucune calibration et dans ces conditions le V9800 peut éclairer avec 16 fl une base d’écran de 3m40 en lampe haute et 2m90 en mode économique.

En activant l’iris dynamique dans ses niveaux moyen et haut on peut porter le contraste respectivement à 2360/1 (moyen) et 6540/1 (haut).

En comparaison avec le BenQ W11000, l’Acer est plus lumineux et plus contrasté ; cette supériorité se retrouve également dans la fidélité colorimétrique.

Tous nos relevés de contraste sont placés ci-dessous.

 

 

Colorimétrie et Gamma :

À l’exception du mode « lumineux » inutilisable en home cinéma du fait de sa dominante verte, nous avons mesuré l’ensemble des sélections usine.

Le V9800 dispose d’un mode «rec709» censé correspondre aux références HDTV. Or, s’il s’en rapproche, nous ne saurions trop vous recommander de plutôt choisir le mode « sRGB » qui est parfaitement calibré dès la sortie de boîte.

TEST ACER V9800

CMS Avancé ACER V9800 MODE SRGB

C’est exceptionnel chez ce constructeur et pour l’occasion il arrive même à faire mieux que des spécialistes comme Sony ou BenQ avec une précision des couleurs et du gamma redoutable. Si vous êtes un adepte du «je branche et j’utilise » sans mettre les mains dans le cambouis, le V9800 sera parfait pour vous.

TEST ACER V9800

CIE et espace couleurs complet ACER V9800

Les valeurs prédéfinies 2.2 et 2.4 affichent une ligne droite d’un bout à l’autre des niveaux d’IRE et nous savons que la technologie DLP permettra de conserver cette caractéristique tout au long de la vie du projecteur.  

TEST ACER V9800

SRGB RVB GAMMA

Nous adressons nos plus vives félicitations aux ingénieurs d’Acer qui ont travaillé sur la colorimétrie et le gamma du V9800. Ne changez rien, c’est parfait comme ça (petit message à leur attention : 不要改变什么,它是完美的 ;-).

 

Rendu HDR :

Si nous avons constaté la fidélité aux références HDTV (Rec709) du V9800 d’Acer, il n’en va pas de même pour les gamut DCI-P3 et REC2020. L’espace couleur du V9800 est légèrement supérieur à celui de la référence rec709 dans le mode « film » mais il ne couvre que 72,6% de l’espace couleurs CDI-P3 et 50.1% du Rec.2020.

Toutefois, la gestion HDR est bien plus simple que chez ses concurrents : on branche et dès qu’il détecte un signal 4K/UHD HDR il commute le mode HDR avec deux réglages de gamma spécifiquement prévus « HDR1 » et « HDR2 » et ceci en 1 ou 2 secondes (c’est bien plus rapide que la synchronisation HDMI chez JVC ;)).

Mais, il y a tout de même un souci. Si la fidélité colorimétrique HDTV est certes parfaite sur le V9800, il n’en va pas de même pour les sélections UHD/4K HDR, obligeant à intervenir pour corriger des dérives tant au niveau couleurs que contraste car pour contrebalancer l’effet négatif d’assombrissement de l’image lié au signal HDR les ingénieurs d’Acer ont un peu trop forcé la dose sur l’éclairement de l’image. Heureusement, en sélectionnant le mode HDR1 et en intervenant sur le niveau de contraste, la situation peut rapidement être rectifiée.

 

TEST ACER V9800

Comparaison HDR1 HDR2 ACER V9800

S’il n’est pas possible d’entièrement bénéficier d’une vraie image HDR (principalement sur la saturation des couleurs grâce à un espace couleurs bien plus large), le rendu HDR de l’image du V9800 dépasse tout ce que nous avons pu tester jusqu’à présent chez SONY, EPSON ou JVC. Ce nouveau projecteur ACER donne vraiment un aperçu de l’avantage d’une image HDR, sans ses inconvénients (perte de dynamique).

TEST ACER V9800

SICARIO 4K HDR

 

 

AVIS SUBJECTIF

Ne faisons pas durer plus longtemps le challenge. Même s’ils partagent la même base, nous avons préféré l’Acer V9800 au BenQ W11000 pour plusieurs raisons. La principale est le support HDR mais surtout son rendu et sa facilité d’utilisation. C’est la première fois depuis que nous testons des Blu-ray UHD HDR qu’il n’y a pas lieu de fulminer contre la perte de luminosité générée.

TEST ACER V9800

XMEN 4K

Mais si le V9800 est parfait pour les programmes 4K ou UHD grâce à la précision de son image, il nous a également bluffé par la qualité de sa mise à l’échelle à partir de sources uniquement Full HD. Ce nouveau projecteur est un pont idéal entre les deux mondes du 1080p et du 4K.

 

TEST ACER V9800

LUCY 1080P

Quel ne fut pas notre régal devant les extraits de Mad Max Fury Road (1080p), Fury (1080p), Lucy (1080p) Sicario (4K HDR), Xmen Apocalype (4K HDR). Dans notre environnement non dédié mais sur toiles techniques et à la force du contraste Ansi du V9800, à aucun moment nous n’avons été gênés par la profondeur de ses noirs. Le gamma est parfaitement géré et les scènes nocturnes sont admirablement reproduites, encore une fois avec moult détails.

TEST ACER V9800

SICARIO 4K LARGE NUIT

Le seul point visuel pêchant quelque peu concerne la fluidité ; il faudra vraiment que les futurs modèles intègrent l’interpolation d’images pour pouvoir atténuer l’effet de judder face auquel des spectateurs sont particulièrement sensibles (dont nous d’ailleurs).

Toutes les photos qui suivent sont prises à partir de l’image projetée par l’ACER V9800.

 

 

CONCLUSION

Avec ce second modèle DLP 4K à lampe débarquant sur le marché, nous sommes de plus en plus persuadés que cette technologie de projection est la plus adaptée pour convaincre visuellement les réfractaires au passage du 1080P vers le 4K. Exemplairement, seuls le BenQ W11000 et ce nouvel ACER V9800 nous ont produit l’effet « WOW ! C’EST DE LA 4K ! », et ce malgré une matrice non native.

Alors direz-vous, ces deux modèles ne sont pas parfaits et ils sont encore équipés de lampes classiques, Mais ils ne resteront pas seuls longtemps : en 2017 les constructeurs de vidéoprojecteurs DLP vont nous inonder de nouveaux modèles 4K, à lampes, à laser ou à HDL. Nous sommes impatients de les découvrir à Amsterdam dès le 6 février 2017.

En attendant, saluons vraiment la performance visuelle accomplie par ce V9800 en encourageant la marque taïwanaise pour ses efforts sur la fidélité colorimétrique et l’ergonomie. Pour cela, nous décernons au nouveau venu un Award PJHC.FR bien mérité !

Enfin, pour en revenir à son concurrent direct et concernant le nerf de la guerre, le V9800 à 3990€ (Prix recommandé en Allemagne) et 4499€ (Prix recommandé en France) s’impose facilement face au BenQ W11000 qui, lui, est positionné à 5990€.

Gold award PJHC.FR

 

 

Nous avons aimé :

– Netteté/précision d’images,

– Colorimétrie exceptionnelle en sortie de boite, – Luminosité SDR et HDR, – Rendu HDR et simplicité d’utilisation HDR, – Prix.

 

 

Nous regrettons :

– Iris dynamique bruyant et avec effets de pompage,

– Bruit de fonctionnement, – Manque de fluidité.

ACER V9800

TEST ACER V9800 : vidéoprojecteur DLP 4K
Second DLP 4K à arriver sur le marché, l'ACER V9800 offre une compatibilité HDR absente de BenQ W11000 à 2000€ de moins. Si vous hésitiez entre ces deux modèles, l'ACER V98000 vous tend les bras. Bravo au constructeur pour son effort particulier sur la colorimétrie.
QUALITE D'IMAGE GLOBALE100%
CONTRASTE ET LUMINOSITE80%
PIQUE, NETTETE ET FLUIDITE90%
COLORIMETRIE100%
MENUS, OPTIONS, EQUIPEMENT90%
FACILITE DE PLACEMENT ET UTILISATION90%
92%Note Finale

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CORETRONICS U30K : DLP LASER 4K ULTRA COURTE FOCALE ISE 2017

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CORETRONICS U30K : DLP LASER 4K ULTRA COURTE FOCALE ISE 2017

 

 

Nos premiers pas au salon ISE 2017 d’Amsterdam nous ont emmené sur le stand de Coretronics, la maison mère d’Optoma, où nous avons pu découvrir le premier vidéoprojecteur DLP 4K Ultra courte focale à source lumineuse laser, le U30K.

 

La coque présente quelque similitudes avec celle de l’Optoma GT5500 mais contrairement au modèle précédemment cité, nous sommes ici face à un diffuseur frontal équipé d’une source lumineuse laser à double diode, annoncée avec une durée de vie de 20 000 heures.

CORETRONIC U30K DLP LASER 4K

CORETRONIC U30K DLP LASER 4K

 

Le Coretronics U30K est une station multimédia complète avec système sonore intégré fonctionnant sous Androïd avec une focale ultra courte qui lui permet de projeter une image de 2m50 de diagonale avec seulement 5 centimètres de recul. Un écran technique gris a été spécialement conçu pour ce modèle.

 

CORETRONIC U30K DLP LASER 4K

CORETRONIC U30K DLP LASER 4k

 

Le U30k est compatible HDR et dispose d’un  dispositif d’aide à la fluidité (interpolation d’images) en 4K. Le constructeur annonce également qu’il couvre l’espace de couleurs DCI-P3. L’éventualité d’une commercialisation en France n’est pas encore déterminée.

 

 

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CASIO XJ-L8300HN : DLP 4K

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CASIO XJ-L8300HN

CASIO XJ-L8300HN

CASIO XJ-L8300HN

 

 

Quelle n’a pas été notre surprise aujourd’hui de découvrir sur le stand de Casio, un clône des BenQ W11000/X12000 et ACER V9800.

 

CASIO XJ-L8300HN

CASIO XJ-L8300HN

 

Casio Computer Co., Ltd dévoile donc aujourd’hui à l’ISE d’Amsterdam le projecteur sans lampe à mercure XJ-L8300HN qui sera commercialisé en juin 2017.

Il s’agit d’un vidéoprojecteur 4K DLP équipé de la nouvelle puce 0.66 de Texas Instrument doté d’une source lumineuse hybride led/laser il doit pouvoir délivrer 5000 lumens pendant 20 000 heures.

A l’exception de sa couleur blanche, la coque est similaire à celle des BenQ W11000/ACER V9800 récemment testés sur le blog.

Avec sa luminosité élevée de 5000 lumens de XJ-L8300HN est idéal pour les environnements très éclairés, ainsi que pour les grands écrans dans les salles de conférence spacieuses et les salles de conférence.

 

 

CASIO XJ-L8300HN

CASIO XJ-L8300HN EN ACTION SUR SON STAND A L ISE 2017

Le nouveau projecteur se caractérise par sa facilité d’utilisation grâce à son extinction et allumage immédiats. La source de lumière dispose d’une longue durée de vie allant jusqu’à 20.000 heure. Le XJ-L8300HN est équipé d’un Lens-shift vertical horizontal et vertical.

 

CASIO XJ-L8300HN

CASIO XJ-L8300HN

SPÉCIFICATIONS TECHNIQUES

 

 

  • SYSTÈME DE PROJECTION: DLP® chip × 1, DLP® system
  • Puce

 

  • Puce DLP : 4K UHD (0.66), ratio: 16:9
  • Nombre de Pixels: 8,294,400

 

  • luminosité : 5000 lumens
  • Contraste  : 20,000:1
  • Source lumineuse

 

  • Laser
  • Durée de vie de la source lumineuse : 20000 heures

 

  • Bloc optique : 1.5X zoom, focus et  zoom manuels,
  • Lens Shift: V:±60% / H:±25%
  • Fréquences

 

  • Horizontal: 15 jusqu’à 102 kHz
  • Vertical: 24 jusqu’à 120 Hz
  • Résolution :  3840 × 2160
  • Connectique HDMI
    • HDMI 1: HDMI Type 2.0 × 1 (HDCP2.2)
    • HDMI 2: HDMI Type 1.4 × 1 (HDCP1.3)
  • HDBaseT
  • Consommation : Maximum: 600W

 

  • Dimensions: 471 (L) × 565(Profondeur) × 206(Hauteur) mm

 

  • Poids : Approx. 19.8kg
CASIO XJ-L8300HN

CASIO XJ-L8300HN

 

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OPTOMA UHD65 : DLP 4K HDR avec interpolation d’images

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OPTOMA UHD65

 

Sur PJHC.FR, nous vous avions déjà dévoilé la version blanche du vidéoprojecteur de cinéma à la maison DLP 4K d’Optoma, le UHD60 que vous pouvez découvrir sur les photos qui parsèment cet article  sur le stand de la marque au salon ISE d’Amsterdam.

OPTOMA UHD60 OPTOMA UHD65

SALLE DEMO OPTOMA ISE 2017

 

Il n’y aura pas une mais deux versions de ce vidéoprojecteur DLP 4K, la première sera la version ivoire : le UHD60. Positionnée à moins de 3000€, elle sera disponible dès le mois de juin 2017 et proposera un Lens-shift vertical avec également le support HDR.

OPTOMA UHD60 OPTOMA UHD65

OPTOMA UHD60 OPTOMA UHD65

 

 La seconde mouture sera parée d’une robe noire et proposera en plus des options déjà présentes sur le UHD60, un dispositif d’interpolation d’images 1080p et 4K et un meilleur traitement vidéo (netteté et couleurs). Le tarif devrait rester très proche de 3000€, disponibilité également annoncée pour jui 2017.

OPTOMA UHD60 OPTOMA UHD65

OPTOMA UHD60 OPTOMA UHD65

 

Malgré les conditions peu idéales (trop de lumière), le UHD60 (et donc le UHD65) propose une image 4K d’une superbe finesse et netteté. Si on le compare à ses illustres précurseurs, les BenQ W11000 et ACER V9800, on se retrouve moins de 6 mois après leurs sorties respectives avec des dimensions et des tarifs particulièrement réduits. C’est une excellente nouvelle car c’est uniquement dans ces conditions que l’image 4K se répandra sur les écrans des afficionados de très grandes images à domicile. Les prochains mois s’annoncent passionnants.

OPTOMA UHD60 OPTOMA UHD65

image optoma UHD60

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BenQ LK970 : DLP 4K LASER

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BenQ LK970 : DLP 4K LASER

 

STAND BENQ ISE AMSTERDAM 2017

STAND BENQ ISE AMSTERDAM 2017

 

L’édition 2017 du salon ISE d’Amsterdam aura vu fleurir les déclinaisons du BenQ W11000. Nous vous avons donc déjà présenté, le modèle de Viewsonic, celui d’Acer et de Casio.

 

stand benq ise 2017

stand benq ise 2017

Et c’est en retournant sur le stand de BenQ, que nous  avons découvert le modèle originel du Casio XJ-L8300HN, le LK970.

 

STAND BENQ PARTIE 4K LASER

STAND BENQ PARTIE 4K LASER

Ressemblant en tout point au BenQ W11000, ce n’est qu’en examinant le panneau de présentation que vous avons découvert notre méprise, le LK970 est un vidéoprojecteur DLP 4K dont la source lumineuse est un laser bleue combinée à une roue au phosphore.

BenQ LK970

BenQ LK970 en action sur le stand de BenQ ISE AMSTERDAM 2017

   

 

Cette solution technique permet au constructeur d’annoncer une luminosité de 5000 lumens avec un contraste dynamique de 50 000:1 et une durée de vie de fonctionnement sans baisse de performances de 20 000 heures.

BenQ LK970

BenQ LK970

   

Si avec le LK970, nous sommes bien devant un vidéoprojecteur DLP 4K  à l’image des BenQ W11000 et X12000, ce nouveau modèle n’est pas destiné au marché du cinéma à domicile. Il est conçu pour les applications professionnelles et les présentations dans des environnements où la puissance lumineuse est plus importante que le contraste.

CASIO a donc emprunté la base du LK970 pour proposer sa propre déclinaison sous la référence CASIO XJ-L8300HN.

CASIO XJ-L8300HN

CASIO XJ-L8300HN

  Le BENQ LK970 sera commercialisé à un tarif proche de 10000€.

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ACER V7850 : DLP 4K compact ISFccc HDR10 et REC.2020

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ACER V7850 : DLP 4K compact ISFccc HDR10 et REC.2020

 

Sur le stand du constructeur ACER à l’ISE d’Amsterdam, il y avait une petite surprise que nous avons failli rater. En effet à côté de l’imposant et excellent V9800 que nous avons récemment testé, se trouvait un second DLP 4K équipé de la nouvelle puce 0,67″ de Texas Instrument : le V7850 !

ACER v9800 acer v7850

ACER v9800 acer v7850

 

Le V7850 en bas à gauche de la photo ci-dessus est un vidéoprojecteur DLP 4K home cinéma bien plus petit que le V9800, il est de la taille des Optoma UHD60/65.

ACER V7850

ACER V7850

Ce nouveau modèle dédié au cinéma à la maison présente plusieurs caractéristiques intéressantes : il est certifié ISFccc et est compatible HDR10 avec le support de l’espace couleurs REC.2020.

 

ACER V7850

ACER V7850

 

Nous avons pu le voir fonctionner sur le stand de la marque, à côté de l’image projetée par le V9800, malheureusement les lumières extérieures venaient polluer la projection et il n’était pas possible de se faire une idée précise de ses performances.

IMAGES PROJETEES PAR ACER V9800 ET ACER V7850

IMAGES PROJETÉES PAR ACER V9800 ET ACER V7850

L’ACER V7850 est finalisé dans une coque blanche, sa luminosité est donnée pour 2100 lumens et nous avons sollicité le constructeur pour obtenir plus de détails techniques ainsi que son tarif de lancement et sa disponibilité. Gageons qu’il devrait venir concurrencer les modèles similaires chez Optoma et Vivitek et donc être commercialisé à moins de 3000€. Cette baisse rapide du prix des vidéoprojecteurs DLP 4K est de bonne augure, n’oublions pas que les premiers modèles sont sortis il y a moins de 6 mois à un tarif de 6000€ (BenQ W11000).

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BenQ W11500 : DLP 4K HDR

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BenQ W11500 : DLP 4K HDR

 

Alors que le Benq W11000 est seulement disponible depuis la fin de l’année 2016, le constructeur annonce déjà la sortie d’une mise à jour en novembre 2017 qui prendra la référence W11500.

Ce nouveau modèle vient rectifier quelques défauts et manques relevés sur le précurseur de la vidéoprojection DLP 4K à domicile.

Si nous sommes toujours face à un appareil équipé d’une puce DLP de 0.67″ de résolution 2716×1528 qui simule un signal 4k à l’aide de la technologie XPR, le W11500 sera compatible HDR 10.

La seconde modification concerne le contraste et plus particulièrement la gestion de l’iris dynamique dont la version présente sur le W11000 pêchait par son bruit de fonctionnement et ses effets de pompage de luminosité trop perceptibles.

Le BenQ W11500 sera toujours équipé d’une source lumineuse à lampe classique contrairement au X12000.

 

BENQ W11000

BENQ W11000

La coque, le bloc optique et la connectique devraient rester similaires au BenQ W11000.

BENQ W11000

BENQ W11000

 

 

 

Nous ne connaissons pas encore le tarif du BenQ W11500 mais à sa date prévisionnelle de sortie, il tombera en concurrence avec tous les modèles DLP 4K à moins de 3000€ déjà dévoilés sur le blog : les Optoma HD60/HD65, ACER V7850 ou encore VIVITEK HK2288.

 

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TEST ELITE SCREENS CINEGREY 3D

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Cela fait maintenant presque 1 mois que nous avons reçu et testé une nouvelle toile technique disponible sur le marché européen. PJHC vous a proposé les tests de toiles françaiseXtrem et portugaise  Lusoscreen. Aujourd'hui nous vous proposons un compte rendu d'un produit made in USA : le Cinegrey 3D.

PRESENTATION DE LA MARQUE

 

TEST ELITE SCREENS CINEGREY 3D

TEST ELITE SCREENS CINEGREY 3D

Elite Screens est une entreprise américaine fondée en 2004, dont le siège social est basé en Californie. La société  dispose de plusieurs succursales à travers le monde : Australie, Chine, Allemagne, Inde, Mexique, Japon, et Taiwan.   ES (Elite Screens) possède aussi une division plus haute gamme : EPV (Elite Prime Vision) qui a reçu plusieurs distinctions notamment  pour son écran DarkStar 9, une toile  technique ALR d’une valeur de 3000 euros !   La compagnie dispose d’un catalogue très riche : -18 types de toiles avec des gains allant de 1,0 à 4,0 (blanches, grises, lisses, tissées, acoustiques …) – 1 peinture spéciale projection (ScreenPaint 5DS2 gain 1,4) – 55 montures variées : écrans fixes, pliables, électriques, manuels, portables, tensionnés … Détail fort appréciable, leur site web est d’une transparence à toute épreuve. On peut consulter librement : rapports, certifications, homologations…. une liste non exhaustive où se mêlent Govmark (test d’inflammabilité), Normes ISO (Organisation internationale de normalisation), ISF (Imaging Science Foundation), Intertek et bien d’autres…

ES s’investit aussi dans un fonds de soutien « à des fins éducatives, religieuses, gouvernementales et militaires » : ENR-G. Ce projet se traduit par l’installation d’équipements de vidéoprojection dans des écoles, lieux de cultes et autres infrastructures d’État.

POSITIONNEMENT TARIFAIRE

La toile Cinegrey3D dans sa version cadre Sable Frame 100 pouces revient à 670 euros TTC, quand une toile Lusoscreen Darkstar coûte 1700 euros. Qu’est-ce qui explique cette différence de prix en premier lieu ? La réponse du constructeur semble évidente : « Au lieu d’offrir une fabrication sur mesure, nous nous concentrons sur la demande mainstream  en fabricant des écrans dans des formats et tailles les plus communément demandés. En conséquence, nous disposons d’ un gros stock qui est prêt pour l’expédition immédiate. Cela économise de façon exponentielle les coûts de fabrication afin que le consommateur bénéficie d’un prix inférieur. » Outre la différence de composition du substrat, le Cinegrey 3D est donc un produit de série à grande échelle qui n’a rien à voir avec la fabrication artisanale de l’entreprise portugaise Lusoscreen.   Elite Screens ne possède pas encore de magasin physique, ou revendeurs en France, seule possibilité : l’achat par correspondance via l’e-shop européen. Monnayant une taxe d’importation de 70 euros environ l’écran est expédié par transporteur et livré en 3 jours. Point essentiel et non des moindres, le constructeur propose l’envoi d’échantillons de manière totalement gratuite.

CERTIFICATION ISF

ISF quésaco ?  Imaging Science Foundation, ISF, est un institut fondé en 1994 par Joe Kane et Joel Silver. La société a établi des normes et des procédures à respecter pour la calibration des diffuseurs Vidéo Elle délivre aussi des certifications aux systèmes vidéo qui répondent à certains critères.     « ISF travaille avec la majorité des fabricants de projecteurs pour fournir des presets d’usine qui sont proches de ceux calibrés. Le fait de faire correspondre ces presets avec un écran certifié ISF offre la meilleure option pour ceux qui n’ont pas de calibreur sur site pendant l’installation. Merci beaucoup à Elite Screens pour la livraison d’écrans certifiés ISF avec une couleur précise!  »   Joel Silver, Président de Imaging Science Foundation   ES possède deux toiles certifiées ISF : Le cinegrey 3D et le cinegrey 5D. EPV  en possède  3 : Chromawhite, DarkStar9 ,  et Polar Star.   Interrogé à ce sujet Elite Screens a pris le temps de nous répondre : « L’essentiel des qualités requises pour obtenir cette certification est :

  • La fidélité des couleurs
  • Une réponse Spectrale Plane  »

  Comprenez par fidélité des couleurs,et, réponse spectrale neutre, que le Cinegrey 3D doit être  lambertien tout comme l’est une toile de référence blanche. Et voici en quoi consiste la procédure de test de l’ISF :     « Le matériel ne peut pas dévier plus de 0.004 dans une échelle de gris de 9 points (fenêtre 20-100 IRE)  pour la précision des couleurs.   La couleur standard de gris / blanc (point blanc) est l’intersection de x 0.313, y 0.329 (D65)   Il y a une tolérance de 0,004 pour atteindre les deux cibles,   Plus ou moins 0.004 pour la coordonnée ROUGE, (x) 0.309> 0.317   Moins  de 0.004 pour la coordonnée VERTE, (y)  0.325> 0.329   Le CineGrey 3D  a été mesuré par l’ISF dans cette tolérance »   A noter que les toiles Cinegrey possèdent aussi des certifications ISO 9001:2015, NFPA 701, ainsi qu’un marquage CE. Nous tenions à saluer le professionnalisme et la disponibilité de l’entreprise Elite Screens.eu. Chaque fois nos questions ont trouvé réponses. 

SUBSTRAT ACTIF ALR

La toile technique Cinegrey est de nature ALR ( Ambient Light Rejecting),  ce qui se traduit dans la théorie par un rejet partiel de la lumière ambiante ou directe  quand celle-ci provient de directions différentes de celle du projecteur. Toutefois il ne faut pas s’attendre à pouvoir projeter convenablement avec des sources lumineuses puissantes ou en pleine journée. Le combat d’une toile ALR se situe plus au niveau de la réflectance  d’un espace non-dédié. C’est un principe de physique bien connu, chaque surface d’un objet, et selon sa nature renvoie plus ou moins la lumière. Peinture bois etc.. chaque matériau a son propre indice de réflexion.Ce phénomène de réflectance influe de manière négative le rendu de l’image, entraînant une chute du contraste, une dérive de la colorimétrie. Enfin une toile ALR s’inscrit dans un cycle vertueux puisqu’elle tend à diminuer l’indice de réflexion des surfaces environnantes à l’écran. Le rendu de l’image projetée en reçoit les bénéfices, ainsi que l’immersion qui progresse légèrement.   La toile Cinegrey 3D est donnée pour un gain 1,2, tandis que la 5D bénéficie d’un gain 1,5     5D  signifiant que la toile peut être utilisée pour la visualisation 2D , tout en étant polarisée pour les applications 3D passives. 2D + 3D = 5D.   Le Cinegrey 3D a été conçu pour améliorer les projecteurs à 3D Active pour des environnements de lumières ambiantes modérées.  

TEST ELITE SCREENS SABLE FRAME CINEGREY 3D

TEST ELITE SCREENS SABLE FRAME CINEGREY 3D

 

Si l’on compare  les graphes sur la répartition du gain, on s’aperçoit que le Cinegrey 3D semble plus directif qu’une toile blanche neutre. Le pic à 0° laissant présager la présence d’une brillance plus ou moins soutenue. Ainsi en restant rigoureusement dans l’axe de l’écran, le constructeur annonce un gain de 1,2 avec une chute à 0,8 si vous vous déplacez de 15°, voir 0,6 à 45°.

 

TEST ELITE SCREENS SABLE FRAME CINEGREY 3D

TEST ELITE SCREENS SABLE FRAME CINEGREY 3D

TEST ELITE SCREENS SABLE FRAME CINEGREY 3D

CineWhite

   

ASSEMBLAGE

Comme nous le disions au début de l’article, ES propose des écrans dit « entrée de gamme » avec un choix très vaste au niveau de ses finitions. Nous avons pu tester durant plusieurs jours l’écran fixe Sable Frame qui représente la gamme la plus économique du catalogue.  

TEST ELITE SCREENS CINEGREY 3D

Le colis pèse tout juste 12 kilos, soit quasiment le poids total de l’écran une fois monté.  Une très bonne surprise !  Le choix des matériaux ,( acier, aluminium , plastique etc), semble judicieux.

TEST ELITE SCREENS CINEGREY 3D

Les différents éléments sont bien protégés, malgré la fragilité du carton de transport.   A l’intérieur on retrouve un guide en anglais. Le montage est élémentaire et n’est pas sans rappeler la simplicité d’assemblage du géant suédois Nous vous recommandons tout de même de prévoir deux personnes pour tendre la toile, cela évitera aux esprits de s’échauffer lors de cette étape délicate.  

 

Notre plus grande interrogation concerne le choix du système de tension par baguette et clips en plastique. Outre la difficulté d’emboîter les clips, et le risque d’endommager la toile,  ce choix ne s’inscrit pas dans une perspective pérenne.

TEST ELITE SCREENS CINEGREY 3D

  On aurait préféré voir le plastique remplacé ici par un alliage léger type aluminium.  Même avec toutes les précautions nécessaires nous avons réussi à casser une attache tout en déchirant légèrement le bord de la toile.   Le velours projeté sur l’encadrement n’est pas en reste et dénote lui aussi avec la bonne impression générale du produit. En effet celui-ci s’effrite facilement.   En comparaison directe, la finition Aeon est beaucoup plus homogène et représente un véritable rapport qualité prix que nous ne saurions trop vous recommander. Les bords disposent d’ourlets renforcés et d’œillets. La toile est ainsi protégée, la mise en place simplifiée et le risque de gondolement amoindri.

INSTALLATION

C’est sur ce point que nous avons ressenti le plus de difficulté. En effet une toile technique n’apporte pas que des avantages. Vous ne pourrez pas nécessairement prétendre à décrocher votre ancien écran pour le remplacer par une toile ALR comme le Cinegrey 3D. Phénomènes de « point-chaud », « effets paillettes » , « directivité » sont autant de paramètres à prendre en compte en amont pour réussir son intégration   A ce titre une notice « Hot-spot », recommande un recul minimum de 1,5X la hauteur de l’écran, ainsi que des indications pour placer l’écran, l’angle de visionnage, et la position du projecteur.   A noter que contrairement à Lusoscreen, ES ne propose aucun système d’inclinaison de la toile. Quelques degrés suffisent parfois à déplacer le point chaud pour le rendre invisible à l’angle de visionnage du spectateur.  

TEST ELITE SCREENS CINEGREY 3D

point chaud

Même en respectant à la lettre les indications fournies, nous avons eu beaucoup de mal à placer conjointement notre toile et notre petit projecteur ViewSonic PRO7827HD dans un espace aux mensurations standards (4X4mètres), Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il faudra s’armer de patience, tenter et recommencer dans certains cas pour obtenir le meilleur ajustement possible.  Une fois installé, l’écran à tout de même fière allure dans notre salle !

 

TEST ELITE SCREENS CINEGREY 3D

ELITE SCREENS CINEGREY 3D

MESURES

Nous avons décidé de pratiquer les tests en utilisant un vidéoprojecteur DLP, le ViewSonic PRO7827HD  . Après une calibration, sonde dirigée vers le vidéoprojecteur nous obtenons une image aux références REC709 .

  TEST ELITE SCREENS CINEGREY 3DTEST ELITE SCREENS CINEGREY 3DTEST ELITE SCREENS CINEGREY 3DTEST ELITE SCREENS CINEGREY 3D

 

VIEWSONIC PRO7827HD CALIBRATION

Le projecteur est mesuré avec une température de couleurs de 6502K, un écart deltaE à 0,7 , le gamma à 2.24. Le CIE présente un deltaE à 0,7 pour la chromaticité et des écarts réduits de luminance.

La valeur de luminance est mesurée à 20,73 fL.

CINEGREY 3D GAIN ANNONCE 1,2

 

En fonction de son milieu de projection la dérive peut être accentuée par la réflectance des surfaces environnantes. Nous avons procédé à des mesures sonde à 45cm très légèrement décalée pour éviter l’ombre projetée et la brillance. La dérive des niveaux RVB est anecdotique et ne dépasse pas 2%.

La température de couleurs est maintenue à 6510K avec un écart deltaE qui reste sous la barre de tolérance de 3 (1,5). Le gamma reste collé à 2,24 et toujours bien plane. Tout semble concorder avec les tests de l’ISF.

Avec une luminosité de 20,73 fL en mode lampe Normal  sonde orientée vers le projecteur sans calibration, nous obtenons une valeur variant entre 23,5 fL et 35,90fL appareil de mesure tourné vers le cinegrey 3D, soit un gain situé entre 1,15 et 1,70 ! 

Ces résultats s’expliquent par la présence d’une brillance (point chaud) au centre de l’écran. Le relevé moyen se situant à 26,58 fL soit un gain proche de celui annoncé par le constructeur.   Nous avons procédé à une mesure sans toucher la sonde en inclinant plus ou moins l’écran. Une inclinaison nulle  0° donne une luminance de 26,58 fL, tandis qu’un angle de l’ordre de 5° la fait chuter à 18,72 fL. L’inclinaison déplace le point chaud et rend acceptable la luminance centrale. En accord avec les données d’Elite Screens le gain tombe à 0,6 sur les bords de l’écran avec une luminance relevée à 12fL toujours en mode lampe Haut.

Avec une chute importante de la luminosité causée par la directivité de l’écran, nous avons ressenti le besoin de compenser la perte de dynamique en passant dans un mode de lampe Normal. Sur ce plan tout dépendra des goûts de chacun.

ITE SCREENS CINEGREY 3D

0°-horizontal

ITE SCREENS CINEGREY 3D

35° inclinaison

ITE SCREENS CINEGREY 3D

45° horizontal

ITE SCREENS CINEGREY 3D

90° horizontal

POINT-CHAUD/ EFFET PAILLETTES

En fonction de la composition de la toile, un point chaud peut s’accompagner d’un effet de « sparkles » . Le substrat actif des toiles techniques contenant plus ou moins de ces paillettes métalliques, micro perles, nacre, alumine….une brillance est observable au point où se concentre le gain maximale de la toile, c’est à dire au centre.

 

TEST ELITE SCREENS CINEGREY 3D

Hotspot cinegrey 3d

Comme le laissait présager le graphique sur la répartition du gain du Cinegrey 3D, on est en présence ici d’un point chaud très visible.

Même en suivant les recommandations d’ES, à savoir le respect d’une distance minimale de 1,5 fois la hauteur d’écran, cette brillance a persisté.

Nous avons joué sur la position du vidéoprojecteur en faisant varier la hauteur de positionnement, le recul , cela n’a pas suffit. Il a fallu influer sur le positionnement de l’écran , sa hauteur et son angle d’inclinaison pour réussir à « déplacer » à 98% le point chaud de notre angle de visionnage.

 

Pour ce qui est d’une éventuelle présence de sparkling, nous n’avons pas été en mesure d’observer un tel défaut si ce n’est dans la brillance générée au centre de l’écran. Avec notre angle de visionnage, le point chaud est « éliminé » en grande partie, les paillettes ne sont donc pas visibles.

Comparaison directe Cinegrey 3d contre toile blanche classique

Nous avons procédé à une comparaison directe des deux toiles. Le Sable Frame étant fixé au mur nous avons dû fixer et tendre  une toile blanche par dessus sur la moitié du cadre. Le bénéfice dans les noirs s’accompagne d’une perte de la dynamique d’image. Le blanc perd clairement en intensité. Cependant même en mode lampe Eco, nous avons ressenti les bienfaits du CG3D sur la lisibilités des nuances sombres.

 

Comparaison Cinegrey 3d contre traitement partiel

Nous avons installé un système amovible pour diminuer la réflectance de notre pièce non dédiée. Notre choix s’est porté sur des rideaux de velours noirs qui ne renvoient pas la lumière reçue. Une fois tendu, nous obtenons une alcôve d’1m55 de large. Plusieurs avantages à cette installation :

– le prix (entre 7 et 10 euros le mètre)                     

– la possibilité d’installer à nouveau une toile blanche                 

– une véritable immersion

 

 

Comparaison Vidéo

 

Le CG3D garde l’avantage de la lisibilité  des noirs, le traitement partiel est aussi un bon remède à un environnement pollué.

RÉSULTATS VISUELS

 

Nous avons aimé : – le rapport qualité prix pour une finition Aeon – le poids plume – la certification ISF  avec une dérive colorimétrique contenue – une quasi absence d’effet de paillettes

Nous regrettons :

  • Le système de tension de la toile pour la version Sable Frame
  • La présence d’une brillance très prononcée au centre de l’image
  • Une toile trop directive

Note Finale 70%

Non le Cinegrey3D n’est pas un écran magique, mais il a le mérite d’offrir dans une certaine mesure une solution palliative aux environnements non dédiés. Sa note très correcte n’est pas étrangère à sa certification ISF. Nous regrettons tout de même la présence d’un point chaud très visible, et, une directivité que nous jugeons importante. Si vous optez pour la gamme Cinegrey nous ne saurions trop vous recommander de vous diriger vers une finition de base Aeon.

TEST ELITE SCREENS CINEGREY 3D
qualité d'image 73%
qualité de fabrication 73%
facilité d'installation65%
70%Note Finale

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TEST JVC DLA-X9500

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TEST JVC DLA-X9500

 

Avec la réception juste après l’ISE d’Amsterdam du X9500, nouvel amiral de la dernière gamme de vidéoprojecteurs home-cinéma de JVC, nous entamons de belle manière et en primeur sur le web le test du trio X5500/X7500X9500 du constructeur.

Une fois n’est pas coutume, ces nouveaux appareils ont été dévoilés non pas à l’IFA ou au CEDIA mais au CES de Las Vegas. Ils ne constituent pas une grosse rupture par rapport aux X5000/X7000/X9000 déjà testés dans nos colonnes mais apportent quelques petites améliorations bienvenues. Celles-ci concernent principalement l’input lag, la gestion HDR ainsi que la luminosité et le contraste.

Les JVC de l’année passée faisaient partie des meilleurs appareils de projection à domicile disponibles sur le marché ; nous allons voir si cette nouvelle mouture est également bien née.

 

JVC DLA-X9500

JVC DLA-X9500

 

 

 

PRÉSENTATION DE L’APPAREIL

 

JVC DLA-X9500

référence x9500 arrière

La nouvelle gamme de projecteurs de JVC continue d’offrir la meilleure luminosité dans sa catégorie et les rapports de contraste natif les plus élevés du marché. Mais les améliorations annoncées sur la nouvelle gamme relèvent plus du détail que de la grosse évolution. Ainsi, un nouveau mode faible latence fait son apparition pour réduire les retards d’affichage et améliorer le Game Play des jeux vidéo et le mode HDR s’active maintenant automatiquement, ce qui est plus aisé pour l’utilisateur.

Les nouveaux projecteurs supportent le HDMI/ HDCP2.2 sur leurs deux entrées HDMI. De la sorte, deux appareils dotés de dispositifs de protection contre la copie HDCP2.2 peuvent être connectés simultanément au projecteur. Ces entrées HDMI sont capables de prendre en charge des débits de transfert atteignant 18 Gbit/s et de fournir ainsi des signaux 4K natifs complets tels que 4K60p 4:4:4, 4K60p 4:2:2/36 bits et 4K24p 4:4:4/36 bits, grâce à un échantillonnage étendu des couleurs et à un débit d’images plus élevé,

Si la lampe de 265W reste inchangée sur le X9500 par rapport au X9000 (annoncée avec une durée de vie de 4000 heures en mode économique), la puissance lumineuse passe de 1900 à 2000 lumens. Le contraste natif qui était donné à 150 000:1 avec le X9000 est relevé à 160 000:1 et devrait atteindre les 1 600 000:1 d’après le constructeur.

La seconde innovation est une gestion plus facile pour l’utilisateur des signaux HDR. Le nouveau projecteur DLAX9500 passe automatiquement en mode image HDR dès qu’un signal HDR10 est détecté. Il est également compatible avec la technologie HLG (Hybrid Log-Gamma), une nouvelle norme HDR pour le broadcast et les services de streaming.

Le prix ne change pas, le DLA-X9500 est positionné tout en haut de la gamme JVC et à 8999€ il vient en concurrence des Sony VPL-VW550ES (4K natif) ou de l’Epson EH-LS10500 (vidéoprojecteur laser à simulation 4k).

La technologie de simulation 4K E-shift de JVC (contrôle multiple des pixels MPC) a été améliorée. Elle intègre un nouvel algorithme d’analyse dérivé du modèle haut de gamme de JVC, le projecteur 4K natif à source laser DLA-Z1, et assure une détection en diagonale plus précise entre les images pour les signaux de résolution Full HD et Full 4K. En résumé, pour créer l’illusion d’une image de résolution 4K, le dispositif MPC va venir décaler chaque pixel sur une distance en diagonale équivalente à 0.5 pixel.

En revanche, aucune innovation quant à l’aspect extérieur du DLA-X9500 ; il reste identique aux quatre générations précédentes. La coque noire et laquée est parée d’un superbe logo ISFccc THX 3D.

JVC DLA-X9500

Coque JVC DLA-X9500

Le bloc optique est entièrement motorisé et cette caractéristique s’accompagne d’un décalage physique vertical et horizontal (Lens-shift) qui vous offrira une grande souplesse dans le positionnement de l’appareil. Cette motorisation rend possible la présence d’une mémoire de zoom qui permet, après sauvegardes des réglages, de passer d’un écran au format 1.80 au 2.35/2.40:1 et cela d’un simple appui sur une touche. Le verre de l’optique est protégé par un cache électrique qui s’escamote à la mise en marche de l’appareil.

Pour projeter une image de 2 mètres de base il vous faudra un recul compris entre 2m80 minimum et 5m60 maximum. Pour compléter ce tour de l’optique, signalons la présence dans le chemin de lumière d’un iris dynamique paramétrable sur deux niveaux de fonctionnement qui viendra faire varier la puissance du flux lumineux en fonction du contenu de l’image projetée.

Le panneau de connectique comprend deux prises HDMI 2.0a, HDCP 2.2, une RS232C Sub-D, un trigger 12 V, une prise RJ-45 (service) et une DIN de synchro 3D RF avec un émetteur 3D et des lunettes 3D optionnelles. La nouvelle gamme conserve la gestion 3D.

Le projecteur JVC DLAX9500 est doté d’une fonction d’auto-calibration qui permet d’étalonner automatiquement les images et de les optimiser en fonction de l’environnement, grâce à un capteur optique tiers disponible dans le commerce (sonde tri-stimulus Spyder)

Il est compatible avec le protocole Control4 SDDP (Simple Device Discovery Protocol) et peut ainsi être facilement intégré dans un système de domotique Control4.

Télécommande JVC

La télécommande reste inchangée par rapport aux générations précédentes, avec son rétro-éclairage jaune. Enfin, signalons que le JVC-DLA X9500 est certifié ISFccc, THX et THX 3D.

 

 

MENUS

Il faudrait un test complet uniquement dédié aux menus pour détailler les possibilités offertes par les ingénieurs JVC à l’utilisateur final. Toutes ses attentes sont en effet satisfaites. Ainsi, aux multiples sélections usine (naturel, film, cinéma, THX, animation, 3D, utilisateur) il convient de rajouter les profils de couleurs susceptibles de servir de base à des réglages utilisateurs.

 

TEST JVC DLA-X9500

Menus mode couleur

Les niveaux RVB ont la possibilité d’être finement optimisés grâce à des ajustements dédiés du Gain et du Bias. Ils peuvent sans cela se satisfaire des réglages de températures prédéfinis. JVC propose également un CMS qui travaille sur les 3 dimensions du Gamut et un éditeur de gamma avec de multiples sélections déjà ajustées en usine.

Le choix de l’espace couleurs est également possible (RGB ou YcbCr 4:4:4 ou 4:2:2). Le mode de calibration automatique à l’aide d’une sonde Spyder et d’un logiciel proposé par le constructeur sur son site est également reconduit.

TEST JVC DLA-X9500

Menu Espace couleurs disponibles x9500

À ces multiples réglages de colorimétrie, il convient de rajouter 121 mémoires ajustées en usine qui doivent permettre de faire correspondre l’image du projecteur au(x) gabarit(s) d’écran que vous utilisez à domicile.

Le MPC (Multiple Pixels Creator) est disponible pour les sources 1080P et 4K (il faudra sélectionner le choix correspondant). Quatre options permettent d’ajuster ses effets (netteté accentuée, contraste dynamique, image lissée et NR [pour réduction de bruit]). Pour aider à la précision de l’image, le X9500 intègre une correction électronique de l’alignement des panneaux qui travaille sur une échelle de 1/16ème de pixel.

 

TEST JVC DLA-X9500

Grille décalage pixels x9500

L’interpolation d’image appelée ici réduction du flou (c’est assez parlant) peut être ajustée de la manière suivante : basse, haute, ntsc1080p24 ou désactivée. La première nouveauté de ce X9500 se retrouve dans cette partie avec l’apparition d’un nouveau menu appelé « Faible latence » qui lorsqu’il est activé vient abaisser le temps de retards entre la source et le diffuseur. Cette option est principalement dédiée aux Gamers.

 

TEST JVC DLA-X9500

Menu latence x9500

La seconde nouveauté des menus c’est le mode dédié HDR avec le support des gamma HDR10 et HLG (Hybrig Log gamma). Il est également possible de sélectionner les espaces de couleurs prévus pour les images HDR : BT2020 et DCI.

Nous verrons dans la partie technique si cette nouvelle fonction est aussi « user friendly » que l’annonce le constructeur.

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Menu HDR

Pour accroître le contraste natif du X9500, vous disposez de deux options : un iris dynamique qui travaille en mode auto 1 et 2 et un iris fixe qui vient réduire en permanence le flux lumineux. Son fonctionnement est particulièrement discret ; un des meilleurs du moment.

Faute de pack 3D livré par le constructeur avec le projecteur de test nous n’avons pu évaluer cette partie, et à vrai dire nous n’envisageons plus de tester cette caractéristique vu la tendance actuelle du marché à l’abandon de la 3D.

 

 

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement :

Nous avons mesuré 30db en mode lampe basse (limite de notre appareil de mesure) et 42db en mode lampe haute (projecteur sur table basse, sonomètre positionné à 0,5 m et à même hauteur).

HDMI Handshake et problème de gestion des formats :

Le principal reproche formulé aux vidéoprojecteurs JVC concerne la lenteur de la synchronisation HDMI. C’est malheureusement encore une fois le cas avec ce modèle  ; il faut supporter un écran noir qui dure de 10 à 16 sec quand on change de modes ou d’entrées. Aucun autre modèle ne met autant de temps à afficher une image et à la longue ça peut agacer !

Netteté/Piqué :

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Mire de netteté sans menu x9500

JVC maintient depuis des années maintenant un effort particulier sur la qualité de ses optiques et cela ne change pas avec le X9500 qui nous offre les meilleurs résultats obtenus en termes de piqué et de netteté sur nos mires de précision. Ce nouveau JVC surclasse les Sony et Epson sans aucune difficulté et cela se ressent concrètement à l’image. Vous pourrez par ailleurs voir sur nos photos comparatives en confrontation avec un DLP 4K que cet appareil à trois matrices n’a pas à rougir.

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Mire de nettété dvdo x9500

 

La précision d’image est exceptionnelle et elle est encore renforcée par la profondeur de champ. Cette netteté se retrouve dans les découpages des lettres au centre et sur les bords de l’écran. Le X9500 n’est certes pas donné mais nous sommes tentés de dire qu’on en a pour son argent.

MPC (E-shift simulation) :

La différence obtenue entre l’image avec ou sans simulation 4K est toujours aussi difficile à percevoir. Nous vous prenons à témoin en plaçant si dessous quelques images comparatives, où les nuances sont vraiment subtiles.

 

TEST JVC DLA-X9500

Mad max visage 4k désactivé

TEST JVC DLA-X9500

Mad max visage 4k activé

TEST JVC DLA-X9500

4k versus 2k jvc x9500

 

Nous avouons toutefois une préférence pour la version sans E-shift.

 

 

Fluidité (CMD Clear Motion Drive) :

A l’image des bons résultats relevés sur la génération précédentes (X5000/X7000/X9000), la fluidité est un vrai bonheur et le judder entièrement supprimé ; cette option est également disponible avec les programmes 4K.

Input lag (Jeux vidéo) :

Le défaut de la génération précédente pour laquelle nous avions mesuré des temps de retard allant de 130 à 193ms est maintenant corrigé. Une option baptisée « Faible latence » vient faire passer la mesure d’input lag de 123 ms à 36.6 ms. Un net progrès ! Les gamers vont enfin pouvoir envisager de jouer sur du projecteur D-ila en bénéficiant de la force de leur contraste et ainsi profiter des jeux particulièrement sombres et torturés. C’est donc un très bon point pour le constructeur qui vient faire disparaître une des rares faiblesses de ses modèles à succès. Cela démontre qu’il est à l’écoute des utilisateurs.

TEST JVC DLA-X9500

input lag x9500

Artefact/bruit vidéo/uniformité :

La luminosité en progrès peut s’accompagner (suivant les modes images sélectionnés) d’un bruit vidéo résiduel qui dépend de votre réglage de netteté et de votre sélection de luminosité.

L’uniformité est optimale, sans aucune trace de coins lumineux ou de point chaud (hot spot) sur notre exemplaire de test.

JVC DLA-X9500

Uniformité et shading x9500

Overscan :

Aucun souci sur ce point : notre mire Iscan 4K présente tous ses caractères à l’image, preuve de l’absence de rognage.

 

TEST JVC DLA-X9500

Mire d’overscan JVC X9500

Luminosité/contraste :

Nos mesures de luminosité ont été prises dans le plan de l’écran, senseur orienté vers le projecteur à l’aide d’un luxmètre dans une salle non-dédiée (un salon classique aux murs clairs).

Pour le contraste, notre sonde était placée à 50 cm du bloc optique du DLA-X9500, capteur orienté vers le projecteur et non vers l’écran. Cette configuration vise à mesurer les performances du projecteur et non celles de nos deux écrans de tests (Lusocreen Home cinéma et Daylight).

Notre configuration de test ne permet pas d’obtenir un contrôle complet de la lumière à l’image de ce qu’il est possible de faire dans une salle de cinéma dédiée. Armés de ces informations, vous pourrez constater que malgré tout les performances en termes de contraste et de luminosité sont excellentes, bien au-dessus de tout ce que nous avons pu mesurer jusqu’à présent! Les chiffres donnent le tournis mais au-delà des mesures toutes ces caractéristiques se retrouvent dans l’image.

Le tableau ci-dessous reprend l’ensemble de nos relevés. Même en mode lampe bas, la luminosité avoisine les 1000 lumens et ce avec un contraste natif qui atomise la concurrence.

TEST JVC DLA-X9500

CONTRASTE ET LUMINOSITE JVC DLA-X9500

Saluons au passage la bonne gestion de l’iris dynamique dont la mise en œuvre ne s’accompagne pas d’effets visuels de pompage (baisse de la luminosité perceptible) pendant le film. On applaudit également la présence de l’iris fixe pouvant contenir la puissance lumineuse en la ramenant le plus précisément possible aux valeurs de calibration que vous aurez déterminées.

 

 

Colorimétrie :

SDR

Nous avons mesuré les résultats colorimétriques des modes images suivants : FILM, CINEMA, NATUREL, ANIMATION, HDR et THX.

Pour visionner des Blu-ray, les sélections NATUREL, THX sont les plus adaptées ; en passant aux modes FILM et CINEMA, les valeurs s’affirment plus larges que celles de l’espace couleurs HDTV.

 

TEST JVC DLA-X9500

SPACE COULEURS HDR JVC DLA-X9500 REFERENCE REC2020

 

Toutefois, en basculant la référence DCI-P3, le constat est que le X9500 n’arrive pas à couvrir l’ensemble de ce Gamut et encore moins celui BT2020 et ce même dans le mode HDR.

TEST JVC DLA-X9500

THX CIE

test JVC DLA-X9500

THX RVB GAMMA

 

HDR :

En HDR, si nous saluons l’activation maintenant automatique du mode de couleurs et gamma adapté dès la détection d’un signal correspondant, ce n’est pas encore la panacée. En effet, que ce soit avec notre Xbox One S ou l’Oppo 203, les noirs HDR restent bouchés.

 

TEST JVC DLA-X9500

space couleurs HDR référence DCI-P3 JVC X9500

 

 

TEST JVC DLA-X9500

hdr rvb gamma

 

Il faut jouer des réglages de contraste et de luminosité. En fonction de l’encodage du UHD BR, c’est vraiment compliqué puisque les films ne sont pas configurés avec le même niveau d’écrêtage. Le X9500 est bloqué à 2000 nits.

Un ajustement personnalisé des niveaux de noirs et du blanc est obligatoire. Au final, si le SDR ne nécessite pas ou peu de calibration, il n’en va pas de même pour le HDR.

 

 

IMPRESSIONS SUBJECTIVES LAISSÉES PAR L’IMAGE DU JVC DLA-X9500

Appuyés par des photos d’écran de l’image projetée par le DLA-X9500 nous allons essayer de vous faire partager le bonheur visuel que nous avons ressenti après quelques jours passés avec le fer de lance de la nouvelle gamme JVC.

 

test JVC DLA-X9500

SICARIO 1080P

Dire que les vidéoprojecteurs JVC sont les champions incontestés du contraste natif devient un lieu commun. Mais pour ceux qui parmi vous ont un tant soit peu d’expérience de la vidéoprojection vous savez à quel point ce facteur est important. Il vient générer une sensation de profondeur et de densité dans l’image particulièrement agréable. Lorsque vous regardez une scène nocturne avec un appareil comme le X9500, vous obtenez des noirs profonds et toujours détaillés avec en parallèle une superbe mise en évidence des parties lumineuses de l’image. C’est là toute la force des DLA depuis des années et cette impression est maintenant renforcée par une dynamique retrouvée grâce au choix de lampe différent.

test JVC DLA-X9500

SICARIO LARGE x9500

Concrètement, quel que soit le film que vous lui donnerez à diffuser ‒–une œuvre comme Mad Max Fury Road aux couleurs éclatantes et avec beaucoup de scènes de désert ou un film aux teintes plus sombres comme Fury vous obtiendrez toujours la meilleure restitution possible.

TEST JVC DLA-X9500

lucy hopital

Avec les DLP vous aurez des appareils champions du piqué, de la netteté et du contraste Ansi mais des faiblesses dans le contraste natif  ;avec les LCD ou SXRD vous aurez de belles couleurs et de la luminosité mais une précision d’image moins bonne. Le JVC X9500 est un appareil sans compromis sur tous les critères d’évaluation de l’image : Piqué, netteté, fluidité, luminosité, contraste : tout est là à l’image sans faiblesses !

 

 

 

COMPARAISON ACER V9800 versus JVC DLA-X95000

 

Sachant que vous êtes friands des comparaisons, nous avons donc effectué quelques montages photos à partir des mêmes scènes issues de Lucy, Mad Max et Sicario pour jauger des principales différences entre un vidéoprojecteur DLP 4K et le JVC DLA-X9500.

TEST JVC DLA-X9500

Comparatif ACER V9800 versus JVC DLA-X9500

En matière de piqué sur les plans large, même si les résultats sont très proches, le DLP va plus loin en terme de précision : Regardez ce zoom sur les rochers de cette scène de Lucy où les détails des pierres et des feuilles et ceux des arbres sont plus finement reproduits sur le V9800.

 

TEST JVC DLA-X9500

Comparatif rochers acer v9800 jvc x9500

Si on examine ensuite le contraste et la profondeur d’image, le X9500 démontre toute sa supériorité, malgré un contraste Ansi supérieur sur le DLP. Le JVC affiche une densité, une dynamique et une profondeur d’image bien meilleures que le DLP qui, pour le coup, ne peut lutter en comparaison côte à côte.

Nous entendons déjà les grogneurs habituels rétorquer que le X9500 ne pourra pas s’exprimer dans un environnement non dédié ; je les invite à vérifier une nouvelle fois nos mesures de luminosité et de contraste obtenues dans ce type d’environnement. Pour paraphraser Star Trek, le X9500 nous emmène dans des territoires jamais explorés en matière de contraste !

COMPARATIF VISUEL HDR versus SDR ET 1080p versus 4K

Enfin nous achevons notre tour d’horizon du JVC DLA-x9500 en vous montrant quelques montages photos qui opposeront sur les mêmes scènes des films 4K SDR et 4k HDR et des extraits des mêmes films en 1080p et en 4K simulée.

 

 

CONCLUSION

C’est du grand art, avec une image cinéma délivrée par le X9500 à laquelle nous n’avons absolument rien à reprocher. Nous tenons d’ailleurs à nous positionner fermement sur la qualité de l’image de ce vidéoprojecteur exceptionnel en lui décernant non pas un mais deux Gold Awards PJHC.FR !

Certes il n’est pas donné et il est toujours aussi lent à se synchroniser mais, une fois cela écrit, dès que l’image apparaît sur votre écran ce n’est que du pur bonheur !

Si pour vous la qualité de l’image ne supporte aucun compromis et que vous disposez du budget correspondant, nous ne serions trop vous recommander d’envisager l’achat de ce nouveau DLA-X9500 qui pourrait se voir décerner le titre de fournisseur de bonheur cinématographique à domicile.

 

Gold award PJHC.FR

Nous avons aimé :

  • Une image cinéma sublime,

  • La luminosité

  • Le contraste

  • La précision (netteté, piqué),

  • La fluidité

  • La discrétion de fonctionnement en mode lampe bas

Nous regrettons :

  • Le prix

  • Le bruit de fonctionnement en mode lampe haut

  • La lenteur de la synchronisation HDMI

 

 

Caractéristiques techniques du vidéoprojecteur JVC DLA-X9500 :

  • Matrice : D-ILA Full HD 0.7’’ (1920×1080)
  • Technologie e-shift4 4K : Oui
  • Résolution : 3840 x 2160*1
  • Objectif : Zoom x2 et mise au point : motorisés; f=21.4-42.8mm / F3.2-4
  • Décalage d’objectif : ±80% sur l’axe vertical et ±34% sur l’axe horizontal (motorisé)
  • Protège-objectif : Oui
  • Taille de projection : 60’’ – 200’’ (diagonale)
  • Lampe : NSH 265W (durée de vie de la lampe : environ 4 500 heures en mode basse consommation
  • Luminosité : 2000 lumens
  • Rapport de contraste : Natif : 160 000:1 / Dynamique : 1 600 000:1
  • Connecteurs d’entrée HDMI :  2 (3D/Deep Colour/HDCP2.2)
  • Connecteurs de sortie Déclencheur :  1 (Mini jack, DC12V/100mA)
  • Sync. 3D : 1 (Mini DIN 3 broches)
  • Connecteurs de commande  RS-232C : 1 (sub-D 9 broches)
  • Connecteurs de commande LAN (RJ-45) : 1

Signal d’entrée vidéo (numérique) :

  • 480p, 576p, 720p 60/50, 1080i 60/50,1080p 60/50/24,
  • 3840 x 2160p 60/50/30/25/24,
  • 4096 x 2160p*2 60/50/30/25/24

Signal d’entrée PC (HDMI) :

  • VGA/SVGA/XGA/WXGA/WXGA+/SXGA/WSXGA+

Format 3D :

  • Frame packing : 720p 60/50, 1080p 24
  • Side by side : 720p 60/50, 1080p 60/50/24, 1080i 60/50
  • Top & bottom : 720p 60/50, 1080p/24

Divers :

  • Consommation : 380W (veille en mode normal : 1.5W, Économie : 0.4W)
  • Niveau sonore du ventilateur : 21dB (avec la lampe en mode basse consommation)
  • Alimentation : AC 110V-240V, 50/60Hz
  • Transmetteur (PK-EM2) + 2 paires de lunettes 3D offertes (PK-AG3),
  • Dimensions : (LxHxD) 455 x 179 x 472 mm
  • Poids (net) :  15,6 Kg

Accessoires en option :

  • Lampe : PK-L2615U
  • Émetteur RF 3D : PK-EM2
  • Lunettes RF 3D : PK-AG3
JVC DLA-X9500

JVC DLA-X9500

TEST JVC DLA-X9500
En février 2017, le JVC DLA-X9500 prend la tête des meilleurs vidéoprojecteurs home cinéma actuels. Si vous êtes un puriste de l'image et n'êtes prêt à aucune concession, le JVC DLA-X9500 vous tend les bras. Contraste, luminosité, netteté, fluidité, etc.... rien ne manque à l'appel.
Qualité d'image globale100%
Contraste et luminosité100%
Piqué, netteté et fluidité100%
Colorimétrie95%
Menus, options, équipement100%
Facilité de placement et utilisation98%
99%Note Finale

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TEST BENQ W1210ST

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TEST BENQ W1210ST

 

Voici sur la sellette un représentant attendu du clan des DLP,  : le W1210ST, signé BenQ. Ce nouveau diffuseur frontal DLP 1080P ressemble extérieurement aux BenQ W2000, W1110 et W1090. Mais il a une double particularité particulièrement intéressante pour une frange de nos lecteurs. Il est tout d’abord équipé d’une optique courte (le ST en fin de référence signifiant Short Throw = courte distance de projection) qui lui permet de projeter une grande taille d’image avec peu de recul et, surtout, il est annoncé par le constructeur avec un temps de latence (input lag) réduit au minimum, de quoi le rendre idéal pour les adeptes de jeux vidéo. Déjà disponible chez vos revendeurs au prix public recommandé de 999€, nous allons vérifier les points mis en avant par le constructeur au profit des Gamers mais également jauger de ses qualités dans notre domaine, à savoir celui du cinéma à domicile.

 

BENQ W1210ST

BENQ W1210ST Crédit photo : http://www.benq.fr/product/projector/W1210ST

PRÉSENTATION

 

TEST BENQ W1210ST

Carton BenQ W1210ST

 

 

Le BenQ W1210ST est un vidéoprojecteur DLP de résolution Full HD (1920×1080). Sa source lumineuse est une lampe UHP 240W donnée pour une durée de vie de 3500 heures en mode normal et 7000 heures en mode smart-économique. Sa luminosité maximum est de 2200 lumens pour un contraste de 15 000:1 (données constructeur).

La roue chromatique est un modèle RGBRGB similaire à celle des BenQ W2000, W1110 et W1090 mais ce nouveau projecteur n’offre pas l’option CinematicColor des BenQ W2000/W3000 /W8000/W11000, option gage d’un respect des références rec709 dès la sortie de boîte.

Le panneau de connectique comprend deux prises HDMI dont une compatible MHL. Le W1210ST est accordable avec le module de liaison sans fil BenQ WDP-02 (en option).

 

TEST BENQ W1210ST

Connectique benQ W1210ST

La partie sonore du W1210st comprend deux haut-parleurs d’une puissance de 10W chacun. Elle est labellisée CinemasterAudio+ ; à l’occasion de notre test du W2000, nous avions déjà pu relever toute la qualité de cette solution sonore intégrée.

Alors que ce dernier modèle offrait une correction de trapèze sur 4 axes, celle du W1210ST est limitée à deux axes.

Enfin, terminons par situer le tarif : 999€ pour le W1210ST (contre 1199€ pour le W2000).

Pour le reste, nous tombons dans le domaine des similitudes entre les références. La coque avec ses lignes arrondies est ainsi partagée avec les W2000/W1110/W1090. Le bloc optique est entièrement manuel. Les commandes de zoom et de focus sont dissimulées sous un volet coulissant. Par contre, le W1210ST (à l’instar du W1090) ne dispose pas d’un décalage mécanique du bloc optique (lens-shift).

TEST BENQ W1210ST

Comparaison taille viewsonic pro7827hd benq w1210st

La focale est de type courte mais pas ultra-courte. Concrètement, pour projeter une image de 2m50 de base, il vous faudra un recul minimum de 1m73 et maximum de 2m08. C’est un appareil qui a vocation à être utilisé en position table et à être rapidement mis en œuvre ici ou là dans des environnements avec peu de recul. Le constructeur a bien conscience de ce caractère « nomade » puisqu’il fournit une sacoche de transport avec ce nouveau modèle.

 

TEST BENQ W1210ST

Sacoche transport benQ W1210ST

Un petit mot sur le positionnement du nouveau BenQ à courte focale en comparaison d’un modèle à ultra courte focale (UST) : le W1210ST nécessite un peu plus de recul mais il permet une plus grande latitude dans son placement qu’un modèle UST (et ses problèmes de géométrie d’image guère faciles à solutionner que nous avons éprouvés en test).

Un cache en plastique s’ôtant manuellement protège la lentille. Pour le calage, un pied rétractable placé au centre de l’avant de l’appareil est destiné à surélever le projecteur tandis qu’à l’arrière deux pieds vissant complètent le dispositif.

La télécommande reste à l’identique des W2000/W1110/W1090 et elle a le bon goût d’être éclairée.

Télécommande BenQ

MENUS

 

À la première mise en route du W1210ST l’appareil propose deux OSD (On Screen Display), le premier intitulé « simplifié » prend la forme de vignettes qui permettent simplement d’intervenir sur les réglages de base de l’appareil, le second dit « avancé » reprend l’architecture classique des menus des vidéoprojecteurs BenQ.

 

TEST BENQ W1210ST

Menu image

Un chemin d’installation prédéfini par les ingénieurs de BenQ permet d’ajuster le type de projection, la forme des menus, le trapèze et la langue. Une fois cette première opération effectuée, il n’y a plus qu’à lancer votre premier film. Depuis plusieurs années maintenant les professionnels de la calibration saluent les possibilités de réglages offertes par les projecteurs home-cinéma BenQ.

La certification ISFccc s’accompagne des outils d’ajustement précis des niveaux RVB, un Color Management System (CMS) sur les trois dimensions.

Dans le menu image général, à côté des réglages classiques de luminosité, netteté, teinte et contraste, plusieurs modes préréglés d’usines sont disponibles : Vivid, cinéma, game, game bright, user bright et deux modes ISF (jour et nuit) qui sont verrouillés à l’aide d’un code. Dans ces sélections, les paramètres de réglages avancés sont réduits. Pour bénéficier de plus d’options de réglages, il faut utiliser la mémoire unique de sauvegarde utilisateur « user ».

En matière de température de couleurs, l’utilisateur a accès aux pré-réglages usine suivants : chaud,  normal, froid, lampe native. Le menu avancé donne accès à un CMS sur 3 dimensions pour les couleurs primaires et secondaires, autorisant la correction des valeurs de nuances, de saturation et de gain. Une option permettant de régler finement l’échelle de gris existe également (gain et bias). BenQ ne propose pas d’éditeur de gamma. En revanche, des valeurs étalonnées de 1.6 à 2.8 sont présentes et bien ajustées en usine sur les valeurs annoncées.

C’est dans la partie configuration système que nous découvrons l’accès aux menus ISF. Un code secret est nécessaire pour pouvoir les déverrouiller. Ce sous-menu dédié à la calibration permet de sauvegarder tous les ajustements de couleurs dans deux mémoires spécifiques ISF Day et ISF Night. Une fois que la calibration effectuée par un professionnel certifié ISF a été réalisée, il verrouille l’accès et l’utilisateur final peut uniquement les sélectionner sans possibilité de les modifier par le biais du menu image.

TEST BENQ W1210ST

Menu config systeme avancée

Le W1210ST dispose d’une fonction de calibrage avancé nommée CCA (Comprehensive Color Adjustment). Elle permet de régler les couleurs primaires non pas en valeurs de teinte, saturation et gain mais en valeurs xyY. Pour calibrer les couleurs primaires, le professionnel certifié ISF relève une série de mesures. Il entre ensuite les données dans le projecteur qui se charge automatiquement de calculer le positionnement des couleurs primaires, du point blanc et des couleurs secondaires.

En 3D, le W1210ST n’intègre pas de convertisseur 2D/3D. Il supporte les trames entrelacées, côte à côte et haut et bas. La synchronisation DLP-Link est assurée par un flash de couleur rouge.

VERDICT TECHNIQUE

 

Bruit de fonctionnement :

Bonne surprise, le W1210ST est particulièrement discret en mode lampe économique et notre sonomètre (placé à 50cm) affiche 31dB (27dB annoncés par le constructeur). En repassant la lampe en mode haut nous obtenons 38dB (29dB constructeur). Quelle que soit votre sélection de luminosité, le W1210ST est un vidéoprojecteur relativement discret et cette caractéristique est amplifiée par le fait qu’il sera placé à une certaine distance devant les spectateurs. Il nous reste à préciser que l’utilisation de la fonction « smart économique » entraîne le même niveau sonore que le mode « haut ».

Piqué et netteté :

 

TEST BENQ W1210ST

Netteté BenQ W1210ST

DLP et BenQ font invariablement bon ménage en matière de précision d’image. D’année en année, tests après tests, nous avons pu constater que le constructeur attachait un soin tout particulier à la qualité de ses optiques. Le W1210ST ne déroge pas à la règle : la précision obtenue en dehors de toute trace d’aberrations chromatiques permet la restitution dans les meilleures conditions possibles d’une image de résolution Full HD.

Fluidité :

TEST BENQ W1210ST

Mire de fluidité burosh

En l’absence d’aide à la fluidité, notre pendulaire Burosh présente ces déformations de lignes à l’occasion de son mouvement de balancier, mais nous restons dans des niveaux habituels pour des vidéoprojecteurs dépourvus d’interpolation d’images.

Overscan :

TEST BENQ W1210ST

Overscan benQ W1210ST

Désactivé par défaut, l’overscan ou rognage de l’image ne vient pas amputer les bordures extérieures de notre mire de test. Toutes les parties devant figurer à l’écran sont bien là.

Input lag :

TEST BENQ W1210ST

input lag game benQ W210ST

Un des points cruciaux pour les Gamers : la mesure d’input lag. Cette valeur doit être la plus basse possible pour permettre aux adeptes de jeux multi-joueurs de ne pas être désavantagés pendant une partie en ligne. En effet, un retard de trames trop élevé par rapport à tes adversaires et tu te fais griller par un rayon laser, gober par un troll, tu manques la balle ou t’en prends une… bref t’es mort !

Dans le domaine de la vidéoprojection, les bons élèves dans ce domaine (Epson et Sony) affichent des temps de retard compris entre 20 ms et 30 ms, avec au top un record de 6 ms pour l’Acer Predator , jamais égalé.

Le nouveau BenQ W1210ST, s’il ne respecte pas les annonces du constructeur d’un temps de retard de 1 ms, arrive toutefois à afficher un input lag dans les 2 modes Game de 16.8 ms ! C’est excellent et pour le coup nous ne pouvons que recommander ce modèle aux adeptes de jeux vidéo. Les autres modes images cinéma ou Vivid affichent quant à eux une mesure d’input lag de 33 ms proche de celle du W1090.

TEST BENQ W1210ST

Input lag normal BenQ W1210ST

Bruit vidéo :

 

Le W1210ST est épargné par les phénomènes de grésillement ou bruit vidéo qui peuvent parfois s’inviter sur les fonds clairs et venir perturber le visionnage d’un film. Le lissé d’image ne souffre pas de critiques.

TEST BENQ W1210ST

Mire bruit vidéo jaggies

LUMINOSITÉ / CONTRASTE

 

 

 

Les petits DLP 1080p à moins de 1000€ affichent généralement des valeurs de contraste séquentielles comprises entre 1000 et 2000:1 avec des couleurs justes. Le W1210ST prend place dans le haut du panier avec des valeurs natives mesurées très proches de 2000:1. Ne disposant pas d’un iris dynamique, il n’y aura pas de renforcement possible sur ce point, mais rappelons que pour cette catégorie de vidéoprojecteurs les résultats sont plus qu’honorables.

TEST BENQ W1210ST

Contraste et luminosité BenQ W1210ST

Les mesures de luminosité permettent d’établir que ce projecteur est apte en respectant les recommandations SMPTE à éclairer des bases d’écran allant jusqu’à 4 mètres (lampe haut mode ISF night) et 3m20 (lampe économique).

 

COLORIMÉTRIE

 

 

 

En sortie de boîte, le W1210ST ne permet pas d’obtenir des couleurs aussi bien ajustées que sur un W2000. Nous avons, comme à notre habitude, procédé aux relevés de l’espace couleurs, de la température de couleurs et du gamma pour l’ensemble des sélections usine.

En l’absence de possibilités de calibration, nous vous conseillons d’utiliser le mode ISF nuit qui est le plus proche des valeurs recherchées (Espace couleurs rec709, température de couleurs de 6500K, gamma 2.2).

 

TEST BENQ W1210ST

isf night cie

TEST BENQ W1210ST

isf night rvb gamma

En parlant de gamma, c’est également une constante chez BenQ, lorsque dans les menus nous sélectionnons une des valeurs usine, le chiffre mesuré correspond à la valeur annoncée par le constructeur associée à une belle linéarité de la mesure.

 

VERDICT SUBJECTIF

 

TEST BENQ W1210ST

SPECTRE BENQ W1210ST

Nous nous sommes servis des Blu-ray de Sicario, Mad Max Fury Road, Fury et Spectre pour jauger de l’impression globale laissée par l’image du BenQ W1210ST.

Les photos qui illustrent cette partie sont directement prises à partir de l’image projetée sur un écran Xtrem Screen Daylight zero edge reference et le hot spot présent sur les images est directement lié à l’utilisation de cette toile.

TEST BENQ W1210ST

SICARIO BENQ W1210ST XTREM SCREEN REFERENCE ZERO EDGE

Malgré une colorimétrie qui nécessite d’être affinée en sortie de boîte (dominante bleue visible), le W1210ST permet après quelques petites retouches (baisser de -5 le gain RVB bleu) d’obtenir des couleurs naturelles conformes à la volonté du directeur de la photographie du film que vous avez sélectionné.

TEST BENQ W1210ST

SICARIO BENQ W1210ST

La précision d’image est excellente pour cette catégorie de vidéoprojecteurs ; BenQ démontre encore une fois tout son savoir-faire avec un bloc optique de qualité. Les passages sombres de Fury sont reproduits avec beaucoup de détails et une forte dynamique (le rapport contraste/luminosité est bien équilibré).

TEST BENQ W1210ST

Fury BenQ W1210ST

Sur les scènes de désert de Mad Max, les couleurs hyper saturées du dernier opus des aventures de Max le road warrior sont sublimées et à aucun moment on ne peste face à une image qui apparaîtrait délavée.

 

TEST BENQ W1210ST

Mad max camion BENQ W1210ST

Enfin, c’est sur les passages de Sicario (un excellent pressage Blu-ray) que le W1210ST nous a démontré tout son potentiel grâce à une image dont les contours sont finement ciselés, sans excès.

N’oublions pas d’évoquer la fluidité avec un judder qui est bien maîtrisé par ce projecteur courte focale ; l’absence d’un mode d’interpolation d’images n’est pas préjudiciable au plaisir cinématographique avec nouveau BenQ.

 

 

CONCLUSION

 

Annoncé comme un vidéoprojecteur conçu pour les jeux vidéo, le BenQ W1210ST tient ses promesses de faible temps de latence avec une des plus basses mesures d’input lag relevées sur un diffuseur frontal. Il serait toutefois dommage de le cantonner à cette utilisation car ses qualités le rendent également tout à fait apte à diffuser vos films préférés dans des petits espaces et sur une très grande base d’image. A 999€, il est certes plus cher que son petit frère le W1090 mais va plus loin en terme de performances. Amis et lecteurs qui veulent trouver un modèle rassemblant toutes les qualités nécessaires pour conjuguer la pratique du jeux vidéo à la passion de la projection à domicile, le BenQ W1210ST remplit avec brio votre cahier des charges.

 

Nous avons apprécié :

– Le design de l’appareil

– La luminosité

– Le contraste (sur un DLP de cette catégorie)

– La discrétion de fonctionnement

– L’input lag exceptionnellement bas

– Le prix.

Nous regrettons :

– L’absence de lens-shift

– Une colorimétrie moins précise que celle des modèles précédents.

CARACTÉRISTIQUES BENQ W1210ST

 

   
Système de projection‎ DLP ‎
Résolution native‎ 1080p (1920 x 1080)‎
Luminosité*‎ 2200 AL ‎
Rapport de contraste‎ 15000:1 ‎
Couleurs d’affichage‎ 1.07 Milliards de couleurs‎
Objectif‎ F = 2.6 – 2.78, f = 10.2 – 12.24 mm‎
Aspect Ratio‎ 16:9 natif (5 formats d’affichage au choix)‎
Rapport de projection‎ 0.69 – 0.83 (100″ @ 1.5m)‎
Taille de l’image (diagonale)‎ 60 » ~ 120 »‎
Rapport de zoom‎ 1.2:1‎
Type de lampe‎ 240W‎
Lampe (normale/mode économique/mode SmartEco)*‎ Normal 3500 Heures, Economic 5000 Heures, SmartEco 6000 Heures‎

 

BENQ W1210ST

BENQ W1210ST

TEST BENQ W1210ST
Conçu pour les Gamers, le W1210ST est effectivement un champion dans le domaine de la diffusion de jeux vidéos en offrant un temps de retard à l'affichage extrêmement bas. Ses points forts ne sont pas limités à cette utilisation, en effet il hérite de toutes les qualités d'images bénéfiques à une séance de cinéma à domicile et qui ont été éprouvées tout au long de la succession de nouveaux modèles chez BenQ.
Qualité d'image globale88%
Contraste et luminosité83%
Piqué, netetté et fluidité80%
Colorimétrie80%
Menus, options et équipement65%
Placement et installation75%
79%Note Finale

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TEST EPSON EH-TW6700

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TEST EPSON EH-TW6700

 

La sortie des nouveaux vidéoprojecteurs n’est malheureusement pas répartie harmonieusement tout au long de l’année ; c’est pour cette raison que nous ne testons qu’aujourd’hui ce nouveau EPSON EH-TW6700, après avoir concentré nos attentions sur ses grands frères à simulation 4K, les EH-LS10500, EH-TW9300 et EH-TW7300.

Ce modèle est un tri-lcd classique de résolution 1080p. Il n’offre pas de motorisation de l’objectif, pas de simulation 4K ou HDR mais il est placé au tarif agressif de 1200€ et il est même possible en cherchant un peu sur le web de le trouver aux alentours de 1100€ !

A ce prix, il vient attaquer directement la masse des projecteurs DLP 1080P à moins de 1000€ , lesquels sont loin de proposer toutes les options présentes dans le TW6700.

Pour trouver un modèle vraiment équivalent en terme de performances et d’équipements, il faut aller regarder du côté du SONY VPL-HW45ES, seul concurrent direct du nouvel EPSON… à la nuance près que son tarif avoisine les 2000€.

PRÉSENTATION

 

TEST EPSON EH-TW6700

EPSON EH-TW6700

Il existe deux versions de ce vidéoprojecteur : le EH-TW6700 en test aujourd’hui et le EH-TW6800. Ce dernier propose sur le papier des performances légèrement supérieures en terme de contraste, ajoutant également une connectivité réseau et RS232, pour un tarif porté à 1899€. (Deux versions intégrant le module sans fil EPSON existent également sous les références EH-TW6700W et EH-TW6800W).

Tout ces projecteurs sont des modèles tri-lcd à panneaux transmissifs de résolution full HD 1920×1080. Compatibles 3D Full HD 1080p, ils sont capables de convertir les vidéos 2D en 3D. Le TW6700 est cependant livré sans lunettes 3D. Pour profiter d’une image en relief, on pourra lui associer une paire de lunettes 3D active à synchronisation par radio-fréquences (RF).

Ce vidéoprojecteur bénéficie de nombreux réglages colorimétriques, notamment en 3D, et son traitement vidéo intègre un système d’interpolation d’image.

Le vidéoprojecteur Tri LCD Epson EH-TW6700 dispose d’une connectique qui comprend deux entrées HDMI dont une compatible MHL pour la connexion d’un smartphone ou d’une tablette compatible auxquelles s’ajoutent une entrée VGA compatible RVB ainsi qu’un port USB alimenté pour servir un récepteur HDMI sans fil. Pour ce qui est du Wi-Fi™, vous pouvez en profiter sur cet appareil à condition de vous munir d’un module Wi-Fi™ ELPAP10 disponible en option.

TOUR PHYSIQUE

 

TEST EPSON EH-TW6700

EPSON EH-TW6700

La coque blanche (aucune version noire n’est disponible) présente de grandes similitudes avec celle de l’EH-TW6600 que nous avions testé en 2014. Un dispositif de décalage mécanique de l’optique permet de déplacer l’image horizontalement et verticalement mais tout ceci sans motorisation. Le verre du bloc est protégé par un petit cache en plastique transparent. Gros progrès par rapport au TW6600, en cours de projection il n’est plus nécessaire de refaire la mise au point ; le TW6700 ne souffre pas de la perte de focus qui affectait son prédécesseur.

 

TEST EPSON EH-TW6700

EPSON EH-TW6700

La finition ne mérite aucun reproche et on trouve sur l’arrière de l’appareil les claires-voies des hauts parleurs intégrés faisant preuve que ce projecteur peut à l’occasion être utilisé de façon nomade. Au passage, cette partie sonore est loin d’être anecdotique car le son est ample et permet d’utiliser le projecteur sans amplificateur externe dans de très bonnes conditions de restitution.

Le TW6700 est équipé d’une optique avec un rapport de zoom de 1,6. Les commandes manuelles de zoom et de focus sont positionnées au-dessus de l’objectif .

Le lens-shift offre une amplitude verticale de +/- 60% et horizontale de +/-24%.

En matière de ratio de projection, pour obtenir une image de 2m de base, la distance minimale de recul est de 2m70 et la maximale de 4m32. Dans notre environnement de test modérément spacieux, ce rapport de projection aura été tout juste suffisant pour obtenir une base d’image de 2m50.

La lampe est annoncée avec une durée de vie de 5000 heures en mode lampe bas. Son remplacement sera facturé 125 euros. Elle est garantie 3 ans. Le projecteur en lui-même bénéficie d’une garantie de 2 années.

La connectique est particulièrement riche avec deux prises HDMI, une entrée MHL et une prise USB alimentée qui pourra servir à recharger vos lunettes 3D sans allumer d’ordinateur ou encore à relier un module de liaison sans fil comme un BenQ WDP02.

TEST EPSON EH-TW6700

Connectique

La télécommande reste similaire à toutes celles des modèles de projecteurs EPSON que nous avons testés par le passé. Large, ample, rétro-éclairée avec un très bon rayon d’action, elle offre un accès direct aux réglages de colorimétrie, à la super résolution et aux options 3D.

 

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Télécommande EPSON EH-TW6700

MENUS

Ici point de nouveautés à attendre ; les menus du TW6700 sont similaires à ceux de tous les projecteurs EPSON. Dans le mode image, plusieurs sélections de modes de couleurs sont proposées. Citons dans l’ordre : « automatique, dynamique, cinéma lumineux, naturel et 2 modes 3D».

 

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Menu tw6700

Le mode automatique est censé adapter les réglages de l’image à l’environnement de projection. Après les traditionnels réglages de luminosité, contraste, intensité des couleurs (saturation), nuance (teinte), on trouve le réglage de l’iris automatique ajustable sur deux niveaux (normal et rapide) ainsi que la gestion de la lampe (économique, moyen ou normal).

Vous pouvez également régler les paramètres usine en les personnalisant et les enregistrer dans 10 blocs de mémoire. .

Les contrôles d’image vont des réglages de base comme la luminosité et le contraste en passant par l’ajustement fin du gamma, de la température de couleur et de l’espace colorimétrique sur 3 dimensions (teinte, saturation et luminosité) jusqu’à des options de traitement vidéo telles que l’interpolation de trame, la super résolution et deux options de réduction du bruit. Il y a aussi une option Image dans l’image.

 

VERDICT TECHNIQUE

 

Bruit de fonctionnement :

L’EH-TW6700 offre trois modes de fonctionnement des ventilateurs : économique, moyen ou haut. Dans le mode économique il est très discret, du niveau d’un SONY VPL-HW45 : 29 dB, En mode moyen cette valeur s’élève à 32db pour culminer à 38db en mode haut. (Relevés effectués sonomètre placé à 50cm du projecteur).

Piqué et netteté :

 

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Découpage lettre EPSON EH-TW6700

Ce nouveau projecteur tri-lcd est un excellent élève en terme d’alignement des panneaux et de précision d’image. En effet, si l‘EH-TW6700 dispose d’une correction de l’alignement des panneaux visant à corriger les écarts entre les matrices bleu, rouge et verte, il n’y a pas eu lieu de l’activer. Précisons tout de suite que nous avons utilisé pour ce test un modèle du commerce et non un exemplaire destiné à la presse qui aurait été préalablement sélectionné pour ses bonnes performances.

Nous avons également noté la stabilité du focus dans le temps : une fois le réglage de netteté effectué avant notre séance de projection il ne fut pas nécessaire d’y revenir pendant la diffusion (ce qui n’était pas le cas des modèles précédents).

Nos mires de netteté démontrent la précision de l’image offerte par ce TW6700 et ce en désactivant tout dispositif d’amplification, C’est net et sans bavure aussi bien au centre de l’écran que sur les bords et ceci alors même que nous avons poussé le lens-shift dans ses valeurs les plus hautes. De très bons résultats donc, qui participent à l’excellente impression de précision laissée par l’image du TW6700.

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Netteté angle

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Netteté centre

 

Accroissement de la netteté :

 

 

Dans le menu image, on trouve un sous-menu « amélioration image , il comporte 4 modules : deux dédiés à la réduction de bruit et deux consacrés à l’augmentation de la netteté. Ces deux options sont dénommées super résolution et optimisation des détails. Sur d’autres modèles les niveaux de Super résolution étaient définis par le constructeur sur des pas échelonnés de 1 à 5. Sur le TW6700, les ajustement sont plus fins. Il est possible d’adapter avec plus de précision le piqué de l’image souhaité grâce à l’optimisation des détails.

A partir d’une scène issue de Mad Max Fury Road (ci-dessous) nous avons réalisé un montage photos pour que vous puissiez juger de l’effet produit par ce dispositif sur l’image.

 

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Max fury road volant

 

 

L’augmentation de la netteté est ajustable sur une échelle allant de 0 à 100.

TEST EPSON EH-TW6700

Amplification netteté +10

Sur notre image de test, nous pouvons voir l’apport de l’activation de cette option qui, à l’image du traitement Darbee, va venir accroître le contraste de l’image pour rehausser ses détails.

 

TEST EPSON EH-TW6700

Amplification netteté + 100

Ce traitement est moins générateur de double contours et autres artefacts visuels désagréables qu’un usage trop important de l’option Super résolution.

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Amplification netteté EPSON EH-TW6700

     

Fluidité :

Le paramètre bas qui est la valeur par défaut vous conviendra si vous n’êtes pas un adepte de l’interpolation d’images. Elle ne lisse pas complètement le judder et conserve un aspect cinéma à l’image. Les modes moyen et haut rendent quant à eux l’image plus lisse et avec davantage de profondeur mais entraînent en parallèle un effet vidéo. Dans les modes bas et haut nous avons décelé des artefacts de bougé ; les meilleurs résultats visuels sont obtenus avec le mode moyen.

Input lag :

Le TW6700 dispose de deux modes de fonctionnement de l’affichage des panneaux, l’un pour la restitution de films et appelé fin, l’autre nommé rapide pour les jeux vidéos. Curieusement et en ayant pourtant pris soin de désactiver l’interpolation d’images, la différence n’est pas trop marquée : on obtient 28.8 ms de retard avec le mode rapide et 29.2 ms avec le mode fin, ce qui dans les deux cas conviendra à beaucoup de gamers, En activant cette fois l’interpolation d’images la mesure d’input lag s’élève à 105 ms.

Uniformité :

Une des appréhensions de l’acquéreur d’un vidéoprojecteur tri-lcd est de subir le shading. Qu’est-ce donc que cet anglicisme ? La technologie mise en œuvre dans un vidéoprojecteur tri-lcd vise à faire passer la lumière blanche d’une lampe au mercure dans un chemin de lumière dans lequel se trouve trois panneaux de couleurs, rouge, vert et bleu. Cette solution implique un alignement parfait des trois panneaux car s’il présentait des défauts il serait susceptible d’entraîner des parasites à l’image et l’un deux est dénommé shading. Il s’agit de la prédominance d’un panneau sur les autres. Concrètement sur un fond d’image clair cela se traduit par l’apparition d’une dominante de couleur (rosée par exemple) qui n’a rien à y faire.

Il convient toutefois de préciser que ce défaut est de moins en moins présent dans les nouveaux projecteurs LCD. C’est justement le cas pour le TW6700 qui offre une mire de gris exempte de toute trace de pollution. Nous ne pouvons garantir son évolution dans le temps mais ce qui est certain est que notre modèle de test flambant neuf est vierge de toute trace de shading.

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Mire d’uniformité

Overscan :

Par défaut, le surbalayage de l’image qui vise à masquer les bords de l’image pour cacher des défauts ou lignes parasites est désactivé, ce qui permet de constater que la totalité des éléments devant s’afficher est bien présente à l’écran.

TEST EPSON EH-TW6700

Overscan EPSON EH-TW6700

LUMINOSITÉ ET CONTRASTE

 

Avec la netteté et la précision d’image, nous entrons là dans le second domaine d’excellence du TW6700 ; les mesures donnent le tournis ! Epson annonce son projecteur avec une luminosité de 3000 lumens et dans le mode Dynamique nous avons effectivement mesuré 2997 lumens avec la lampe en position haute. Bien-sûr, dans ces conditions la colorimétrie présente une dominante verdâtre inutilisable en home cinéma mais nous saluons les annonces du constructeur qui correspondent à la réalité.

Avec des couleurs naturelles et après calibration, la luminosité reste exceptionnelle. Ainsi et avec 1922 lumens en mode économique, le TW6700 est capable d’éclairer des bases d’images de 4m40 en respectant les recommandations SMPTE de 16 f/L.

TEST EPSON EH-TW6700

Contraste et luminosité EPSON EH-TW6700

En sachant que les lampes au mercure perdent environ 25% de leur puissance dans leurs 500 premières heures de vie, ces niveaux de luminosité permettent de compenser cette usure sans jamais pester contre une perte de dynamique. Mieux encore, ce type de projecteur est parfait dans une pièce à vivre dotée d’un écran technique avec un gain de 0.8  ; il permet de compenser grâce à sa puissance la perte de luminosité induite par ce type d’écran, tout en gagnant en contraste.

Ce point se vérifie voire même est dépassé en matière de contraste. Si les valeurs de contraste natives ne sont pas trop mauvaises pour un projecteur LCD (2000/1 en moyenne avec des couleurs justes), l’activation de l’iris dynamique entraîne un bond du contraste (en moyenne 30 000/1 avec des couleurs calibrées).

Bonne nouvelle, le fonctionnement de l’iris est totalement inaudible. Il reste cependant visuellement perceptible car on peut deviner sa fermeture à l’image. Toutefois, vu son impact conséquent sur la profondeur des noirs, nous recommandons de l’activer.

COLORIMÉTRIE

 

 

 

TEST EPSON EH-TW6700

NATUREL CIE

Nous avons mesuré tous les modes usines dont celui automatique qui adapte le projecteur à la source. Dans cette sélection, l’utilisateur final ne peut plus rien ajuster car tout est pris en charge par le projecteur. Le réglage de fonctionnement de la lampe est également désactivé. Si les résultats obtenus dans ce mode sont plutôt corrects, la meilleure configuration en sortie de boîte est obtenue avec la sélection Naturel, mais on n’atteint pas les niveaux de précisions offerts par un SONY HW45.

Le gamma est plutôt bien positionné avec un tracé bien linéaire.

 

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NATUREL RVB GAMMA

Pour les réglages nous vous recommandons les sélections suivantes qui permettent d’obtenir les résultats suivants :

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CMS avancé EPSON TW6700

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CALIBRATION TW6700

Lampe économique

Mode naturel

Iris : Rapide

Interpolation image : Moyen

Réglages GAIN et Offset suivants :

Offset R : 49 Offset G 50 Offset B 48

Gain R 50 Gain V 50 Gain Bleu 44

COMPARAISON AVEC MODÈLES CONCURRENTS

 

 

 

Sachant que beaucoup de nos lecteurs attendent nos impressions sur l’EH-TW6700 opposé à des modèles concurrents, voici notre avis sur les comparaisons réalisées face à deux modèles concurrents, l’un de la frange tri-lcd réflectif, le vidéoprojecteur SXRD SONY VPL-HW45ES (tarif 1990€ négocié) et le BenQ W3000 (1200€ négocié)

 

SONY VPL-HW45ES versus EPSON EH-TW6700

 

A l’exception de la luminosité, le SONY VPL-HW45ES gagne sur tous les autres points de comparaison face au TW6700. Son traitement vidéo est plus performant (Réality Creation et Motionflow), son contraste natif est meilleur et son niveau d’input lag est un des meilleurs du moment (22.8 msec.). Il est totalement discret en mode bas comme en mode haut et dispose également d’un lens-shift. L’EPSON propose en revanche des hauts-parleurs intégrés absent du SONY et une prise USB alimentée également absente du HW45. Les deux projecteurs sont compatibles 3D avec des lunettes RF à acheter en supplément.

L’EPSON gagne en revanche la bataille du prix en proposant un rendu d’image très proche de celui du HW45 à 700€ de moins. Point également à prendre en compte si vous hésitez entre ces deux modèles, la garantie de l’EPSON est plus complète que celle du SONY (lampe garantie 36 mois pour l’EPSON) et le coût d’une lampe de remplacement est de 275€ chez Sony contre 125€ pour l’EPSON (150€ de moins!).

 

BenQ W3000 versus EPSON EH-TW6700

Nous avons sélectionné le BenQ W3000 qui, à 1300€, propose les mêmes options que le TW6700 (Lens-shift, interpolation d’images, amplification de la netteté). Si le DLP conserve la palme de la netteté d’image, il est surclassé par le tri-lcd dans tous les autres domaines d’évaluation. Contraste, luminosité, traitement vidéo, facilité de placement, coût d’utilisation (245€ la lampe de rechange pour le BenQ contre 125€ pour l’Epson), discrétion de fonctionnement ; tout milite pour le choix de l’EPSON face au BenQ.

VERDICT SUBJECTIF

 

 

Au-delà des mesures, c’est surtout les performances visuelles et cinématographiques de l’EPSON EH-TW6700 qui nous auront enchantées. Après de petites corrections dans le mode naturel pour faire disparaître une image légèrement trop froide (voir nos conseils de réglages), nous nous sommes régalés avec nos passages de Mad Max Fury Road, Sicario, Fury, Spectre. L’image du TW6700 est toute à la fois lumineuse, contrastée avec des couleurs parfaitement restituées et avec une belle saturation.

TEST EPSON EH-TW6700

SICARIO FUSIL

L’iris dynamique vous épatera par son impact sur le contraste visuel et sa forte luminosité vous transportera à l’occasion des scènes de jour dans une dynamique d’image que peu de modèles sont capables d’offrir.

La précision d’images est tellement bonne sans la super résolution que nous n’avons pas éprouvé le besoin d’en abuser. Bref, tout ceci pour vous écrire que nous avons été enchantés par les performances de ce projecteur tri-lcd à 1200€ qui vient proposer une qualité d’image jusqu’ici réservée à des modèles comme les TW9200 ou TW7200, c’est vous dire la qualité de ce nouveau projecteur.

TEST EPSON EH-TW6700

Max fury road

Toutes les photos illustrant cette partie sont prises à partir de l’image projetée par le TW6700 sur un écran technique gris et avec comme source un lecteur Oppo 203.

 

 

 

CONCLUSION

 

L’EPSON EH-TW6700 et sa version TW6800 sont des appareils conçus pour être utilisés dans une pièce à vivre comme un salon. C’est dans ce type d’environnement que nous avons mené nos tests. A l’issue de ces quelques jours en sa compagnie, nous ne pouvons que nous incliner devant ses performances visuelles en les mettant encore une fois en relation avec le tarif d’acquisition de ce projecteur. C’est bien simple, à l’heure ou nous écrivons ses lignes, il n’existe pas de modèles concurrents qui proposent cette qualité d’image associée à ses nombreuses options. Le TW6700 est seul au monde et il s’adjuge le titre de champion du cinéma à domicile dans la tranche des appareils de 1000 à 2000€. C’est à ce titre que nous lui décernons un Gold Award PJHC amplement mérité.

Gold-Award-pjhc-projection-homecinema-fr

Gold-Award-pjhc-projection-homecinema-fr

 

 

Nous avons aimé :

  • Le prix,

  • La qualité de fabrication et les multiples options proposées,

  • Les menus complets,

  • Le traitement vidéo,

  • La luminosité,

  • Le contraste,

  • La discrétion de fonctionnement,

  • La précision d’image.

 

 

Nous regrettons :

  • Une colorimétrie qu’il faut légèrement retoucher,

  • Un ratio de projection qui pourrait être plus ample pour une pièce à vivre.

 

 

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES (Données constructeur)

Technologie Tri-LCD
Matrice Technologie 3LCD avec obturateur RVB à cristaux liquides | Panneau LCD 0,61 pouce avec MLA (D10)
Format des panneaux 16/9
Résolution en 2D 1920 x 1080 pixels (Full HD)
Résolution maximale en 3D 1920 x 1080 pixels
Traitement vidéo 10 bits
Fréquence de balayage 240 Hz (2D) | 480 Hz (3D)
Contraste 70 000: 1
Luminosité 3000 lumens ANSI (Lumière couleur) | 3000 lumens ANSI (Lumière blanche)
Intervalle de luminosité > 2000 lumens
Compatibilité 3D 3D Active
Upscaling (Mise à l’échelle vidéo) HDMI : Full HD 1080p
Ouverture Objectif Objectif grand angle
Focale 18,2 mm – 29,2 mm
Zoom Manuel | Facteur: 1.6
Type de lampe 250 W
Durée de vie de la lampe 36 mois | 3.500 h Longévité | 5.000 h Longévité (en mode économique)
Lens Shift (Vertical / Horizontal) Manuel | Vertical ± 60 % | horizontal ± 24 %
Positionnement Plafond Avant, Avant, Sol
Rapport de Projection 1,32 – 2,15:1
Distance de projection (mini / max) 2.95 a / 4.8 a (100 pouce écran)
Diagonale d’image projetée (mini / max) 30 pouces (76.2 cm) – 300 pouces (762 cm)
Connectique Entrée HDMI x2 | Sortie audio jack 3.5 mm
Connectique informatique Port USB 2.0 (x2), VGA (Sub D15)
Mobile High-Definition Link (MHL) Oui
Liaison Sans-Fil Wi-Fi (via clé en option)
Bruit de fonctionnement Normal : 32 dB(A) | Économie : 24 dB(A)
Fonctions spéciales Réglage de la profondeur 3D | Haut-parleur intégré | Epson Super White | Interpolation de trame | Correction horizontale et verticale du trapèze | Quick Corner | Super résolution | Wi-Fi en option
Consommation (Max / Eco / Veille) 364 W / 279 W / 0,4 W
Télécommande Télécommande fournie
Dimensions (L x H x P) 410 x 157 x 304 mm
Poids 6.  
TEST EPSON EH-TW6700

EPSON EH-TW6700

9 kg

 

TEST EPSON EH-TW6700
Ne passez pas à côté de l'EPSON EH-TW6700 si vous avez un budget image avoisinant les 1000€, il n'a pas d'équivalent sur le marché avec son lens-shift, son traitement vidéo et sa superbe image.
Qualité d'image globale97%
Contraste et luminosité97%
Piqué, netteté et fluidité97%
Colorimétrie85%
Menus, options et équipement96%
Placement et installation90%
94%Note Finale

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TEST JVC DLA-X5500

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TEST JVC DLA-X5500

 

 

 

Voici le premier test en ligne du JVC DLA-X5500, modèle d’entrée de gamme du constructeur champion du contraste. Il est le successeur du brillant DLA-X5000. Après notre banc d’essai plus qu’enthousiaste du modèle amiral DLA-X9500 (positionné à 8990€), nous étions impatients de découvrir les progrès réalisés sur la dernière génération du projecteur DLA le plus vendu par JVC et benjamin de la fratrie.

PRÉSENTATION

 

 

jvc-dla-x5500-blanc

jvc-dla-x5500-blanc

 

Alors que beaucoup attendaient des nouveaux vidéoprojecteurs DLA de résolution UHD native (3840 × 2160 pixels) ou équipés d’une source lumineuse au laser, les ingénieurs de JVC ont préféré reconduire encore une fois des panneaux DLA de résolution 1080p associés à une source lumineuse à base d’une lampe UHP classique. La coque, qui en est maintenant à sa 6ème génération, conserve son bloc optique central. Il est entièrement motorisé, avec un système de décalage de l’image (le lens-shift) d’un battement vertical de +/-80% et horizontal de +/-34% pour aider à placer facilement l’appareil dans son environnement de projection.

Cette motorisation s’accompagne d’une capacité de mise en mémoire de la position du bloc optique, du passage d’un format d’image 1.78 ↔ 2.35 et du zooming (c’est ce qu’on appelle la mémoire de zoom), tout ça d’une simple pression sur la télécommande.

Il n’y a donc à première vue aucune différence par rapport au DLA-X5000 et la coque n’a d’ailleurs pas l’aspect laqué des X7500 et X9500. Le bloc optique est uniquement protégé par un cache plastique que l’on enlève manuellement (il est électrique sur les X7500 et X9500). Seule solution pour savoir que c’est un DLA-X5500  regarder à l’arrière de l’appareil pour découvrir la référence à l’arrière.

TEST JVC DLA-X5500

Référence JVC DLA-X5500

 

Les distances de projection sont les suivantes : Pour obtenir une base d’image de 2 mètres il vous faudra un recul compris entre 2m80 et 5m60 et pour une base de 2,50 mètres ces valeurs sont comprises entre 3m50 et 7m00 (minimum / maximum). Avec ses dimensions de 455 × 179 × 472 mm (Longueur/largeur/profondeur) et son poids de près de 15 kg, ce n’est pas vraiment un mini-projecteur !

La plupart des différences sont intégrées dans les entrailles de l’appareil. Le JVC DLA-X5500 utilise la 5ème version de l’E-shift pour simuler l’affichage d’image UHD-4K de 3840 × 2160 pixels.

Cette génération de vidéoprojecteurs est équipée d’une lampe de 265 Watts (référence PK-L2615) délivrant une luminosité de 1800 lumens (soit 100 de plus que le X5000). Elle est donnée pour une durée de vie de 4000 heures en mode économique et son coût s’élève à 499€.

La compatibilité HDR est présente sur les 3 nouveaux projecteurs de la marque. Elle offre une meilleure reproduction des lumières ainsi que des détails plus précis dans les zones sombres. Cette capacité HDR s’accompagne d’une connectique HDMI 2.0a (taux de transfert 18G) compatible 4K60P 4:4:4 avec support du protocole HDCP2.2.

Le DLA-X5500 passe automatiquement en mode image HDR dès qu’un signal HDR10 est détecté. Ce modèle est également compatibles avec la technologie HLG (Hybrid Log-Gamma), une nouvelle norme HDR pour le broadcast et les services de streaming.

La technologie de simulation 4K E-shift de JVC (contrôle multiple des pixels MPC) a été améliorée. Elle intègre un nouvel algorithme d’analyse dérivé du modèle haut de gamme de JVC, le projecteur 4K natif à source laser DLA-Z1, et assure une détection en diagonale plus précise entre les images pour les signaux de résolution Full HD et Full 4K. En résumé, pour créer l’illusion d’une image de résolution 4K, le dispositif MPC va venir décaler chaque pixel sur une distance en diagonale équivalente à 0.5 pixel.

 

 

De nombreux réglages images sont disponibles : ajustement des pixels, paramétrage en fonction de l’écran (255 modes), ajustement des gammas et gestion des couleurs grâce à un CMS sur 3 dimensions.

Le JVC DLA-X5500 offre une grande latitude de réglages pour s’adapter à tous les environnements de projection, avec un ajustement de l’alignement des panneaux à une échelle de 1/16ème de pixel. L’écran peut être segmenté en 121 zones afin d’ajuster parfaitement les propriétés colorimétriques. Enfin, le DLA-X5500 dispose du système Clear Motion Drive (interpolation d’images) pour faire entièrement disparaître le judder (saccades inter-image).

La connectique est particulièrement complète avec deux prises HDMI, un port Ethernet, une prise RS232 , une prise LAN et 1 port dédié à l’émetteur 3D. Les deux prises HDMI sont 2.0a avec HDCP 2.2 et sont compatibles avec les signaux suivants : 4K60p 4:4:4, 4K60p 4:2:2/36 bits et 4K24p 4:4:4/36 bits. La télécommande demeure fidèle aux générations précédentes avec son rétroéclairage jaune.

Télécommande JVC

 

Enfin nous ne serions pas totalement complets sur les capacités du nouveau X5500 en omettant de vous parler de son logiciel de calibration automatique qui fonctionne avec une sonde Spyder Pro en chargeant le logiciel suivant :

http://www3.jvckenwood.com/english/download/dla-x900r_x700r_xc7880_xc5880_rs67_rs57_rs49_calibrationsoft-dl.html

Le DLA-X5500 est disponible en noir ou en blanc au prix public recommandé de 4499€.

Le kit 3D RF est en option (comprenant l’émetteur (PK-EM2)[à 99€] et deux paires de lunettes (PK-AG3) RF [à 149€]).

MENUS

 

 

 

Rien de nouveau sous le soleil, encore une fois. Les menus sont à l’identique de ceux des générations précédentes. Découpés en sous-section, ils prennent les appellations : « Qualité image, signal d’entrée, installation, affichage, fonction et infos ».

 

TEST JVC DLA-X5500

Menu qualité image et modes couleurs

La plupart sera utilisée uniquement à la première installation, permettant de paramétrer les mémoires de zoom, d’intervenir si nécessaire sur le réglage d’alignement des panneaux pour corriger les dérives (qui viennent impacter la netteté de l’image), etc.

JVC offre également la possibilité de faire correspondre votre projecteur à un catalogue de plus de 200 écrans sauvegardés en mémoire avec l’option « type écran », mais c’est principalement avec le menu « Qualité image » que vous allez le plus faire joujou.

A travers ce dernier, vous aurez accès à quatre réglages de colorimétrie configurés en usine : cinéma, naturel, animation et HDR. Mais pour les compléter, vous pourrez les faire varier avec un riche choix de profils couleurs ou encore un réglage séparé des niveaux RVB Gain et Offset. Si le calibrage vous rebute, vous pouvez sélectionner directement des températures de couleurs prédéfinies.

La première innovation apportée par le X5500 en comparaison du X5000 consiste en l’apparition d’un mode dédié HDR automatique avec le support des gamma HDR10 et HLG (Hybrid Log gamma). Il est également possible de sélectionner un espace de couleur dédié aux images HDR, le BT2020.

Les possibilités de calibrage sont complétées par un CMS sur les 3 dimensions du gamut et un éditeur de gamma, ainsi que par des valeurs de gamma étalonnées en usine.

Autres options notables : la présence du MPC (autre sigle pour l’option de simulation 4K E-Shift de JVC) et, juste en dessous, l’aide à la fluidité qui porte l’appellation appropriée de réduction du flou. C’est dans cette partie qu’on retrouve la seconde nouveauté proposée par JVC et déjà déclinée dans le X9500  : le menu « Faible latence » qui, lorsqu’il est activé, vient abaisser le temps de retard entre la source et le diffuseur. Cette option est principalement dédiée aux gamers.

TEST JVC DLA-X5500

fluidité x5500 2

Pour la 3D, le choix se cantonne aux sélections auto, haut et bas et côte-à-côte.

Les menus de JVC sont complets et permettent dès l’entrée de gamme de répondre à toutes les attentes des amateurs de grandes images à domicile.

 

VERDICT TECHNIQUE

 

 

 

Bruit de fonctionnement :

Positionné à une distance de 0,50 mètre à côté du projecteur sur sa table basse et munis de notre sonomètre nous avons mesuré 29dB en mode lampe basse (limite de notre appareil de mesure) et 39dB en mode lampe haute. Le X5500 est un projecteur inaudible en mode économique.

HDMI Handshake :

Le principal reproche formulé aux vidéoprojecteurs JVC concerne la lenteur de la synchronisation HDMI. C’est malheureusement encore une fois le cas avec ce modèle  ; il faut supporter un écran noir qui dure de 10 à 16 secondes quand on change de modes ou d’entrées.

 

Sensibilité à la qualité des câbles HDMI pour le support des signaux 4K :

Tous nos câbles HDMI en liaison avec notre console Xbox One S ont permis de faire transiter les signaux 4K, ce qui n’était pas le cas avec les projecteurs de la génération précédente(X5000/X7000 et X9000).

 

Netteté/Piqué/alignement des panneaux :

 

TEST JVC DLA-X5500

netteté jvc x5500

L’alignement des panneaux n’appelle aucun reproche, aidé par un bloc optique de qualité (une constante chez ce constructeur) ; nous obtenons une précision d’image similaire à celle du modèle haut de gamme, le X9500.

 

TEST JVC DLA-X5500

Netteté x5500

 

Fluidité (CMD Clear Motion Drive) :

 

Deux niveaux de réglages sont proposés : « bas » et « haut ». Notre balancier Burosch dans son mouvement de translation horizontal est exempté de défaut dans le niveau le plus faible. En revanche, le passage en mode haut s’accompagne de halos entourant les objets en mouvement.

TEST JVC DLA-X5500

fluidité x5500

 

Input lag (Jeux vidéo) :

Le défaut de la génération précédente pour laquelle nous avions mesuré des temps de retard allant de 130 à 193ms est maintenant corrigé. Une option baptisée « Faible latence » vient faire passer la mesure d’input lag de 154 ms avec E-shift activé à la valeur beaucoup plus tolérable de 36.2 ms. Un net progrès ! Les gamers vont enfin pouvoir envisager de jouer sur du projecteur D-ILA en bénéficiant de la force de leur contraste et ainsi profiter des jeux particulièrement sombres et torturés. C’est donc un très bon point pour le constructeur qui vient faire disparaître une des rares faiblesses de ses modèles à succès.

 

TEST JVC DLA-X5500

Input lag eshift activé x5500

TEST JVC DLA-X5500

input lag faible latence activée x5500

TEST JVC DLA-X5500

input lag normal x5500

Artefact/bruit vidéo/uniformité :

Sur notre X5500 de test, l’uniformité est optimale, sans aucune trace de coins lumineux ou de point chaud (hot spot).

TEST JVC DLA-X5500

uniformité x5500

 

Overscan :

 

R.A.S. côté rognage sur les bords de l’image Mon Commandant : tous les motifs de notre mire de test sont bien présents dans le cadre de l’image. L’overscan est donc bien désactivé par défaut.

TEST JVC DLA-X5500

overscan x5500

 

CONTRASTE ET LUMINOSITÉ

Nos mesures de luminosité ont été prises dans le plan de l’écran, senseur orienté vers le projecteur, à l’aide d’un luxmètre dans une salle non-dédiée (un salon classique aux murs clairs).

Pour le contraste, notre sonde était placée à 50 cm du bloc optique du DLA-X5500, capteur orienté vers le projecteur et non vers l’écran. Cette configuration vise à mesurer les performances du projecteur et non celles de nos deux écrans de tests (Lusocreen Home cinéma et Daylight).

Notre configuration de test ne permet pas d’obtenir un contrôle complet de la lumière à l’image de ce qu’il est possible de faire dans une salle de cinéma dédiée. Armés de ces informations, vous pourrez constater que malgré tout les performances en termes de contraste et de luminosité sont excellentes et en net progrès par rapport au DLA-X5000 précédent.

Le tableau ci-dessous reprend l’ensemble de nos relevés. Même en mode lampe bas, la luminosité dépasse les 1000 lumens avec des couleurs justes et un contraste natif proche de 18000:1 et qui s’élève à plus de 140 000:1 après activation de l’iris en mode auto 2. Saluons au passage, tout comme pour le X9500, la bonne gestion de l’iris dynamique dont la mise en œuvre ne s’accompagne pas d’effets visuels de pompage (baisse de la luminosité perceptible) pendant le visionnage d’un film.

 

TEST JVC DLA-X5500

contraste et luminosité JVC DLA-X5500

COLORIMÉTRIE ET GAMMA

 

Nous avons mesuré les 3 réglages couleurs SDR paramétrés en usine : Cinéma, Animation et Naturel. À la différence du X5000, si le mode naturel du X5500 est certes le plus juste en sortie de boite, il présente un espace couleurs beaucoup plus large que celui des références REC709 recherchées.

Nous avons été obligés de passer par la case calibrage pour obtenir une température de couleurs de de 6376K, avec un écart deltaE de 1.7 et un gamma de 2.15.

 

TEST JVC DLA-X5500

calibration CIE

TEST JVC DLA-X5500

caliibration rvb gamma

 

 

 

Gestion HDR automatique :

 

Le HDR est correctement reconnu. Dès la détection d’un signal de ce type le X5500 commute automatiquement en mode image HDR. Nous avons toutefois été obligés de sélectionner manuellement l’espace couleurs correspondant (BT.2020).

Dans l’ensemble, le préréglage HDR usine qui s’active automatiquement représente une simplification importante pour l’utilisateur mais un ajustement des niveaux de noir et de blanc reste nécessaire pour ne pas avoir des noirs bouchés.

 

Nous vous positionnons l’ensemble de nos relevés ainsi que les valeurs RVB et CMS obtenues ci-dessous.

VERDICT SUBJECTIF

 

Rendu SDR :

 

Cette partie dédiée à nos impressions aura été établie après de nombreuses heures passées à visionner des films sur le X5500. A chaque nouveau JVC depuis le changement de lampe, tous les modèles nous ont produit le même effet, celui de l’image de cinéma à la maison parfaite.

TEST JVC DLA-X5500

Burosh new york

 

 

En allumant un vidéoprojecteur JVC, vous n’aurez de cesse de lui faire projeter les passages les plus difficiles à retranscrire en vous disant que décidément seul ce constructeur est capable de reproduire les scènes nocturnes avec maestria.

Mais depuis l’avènement des X5000/X7000 et X9000 et l’utilisation d’une source lumineuse plus puissante, les JVC ne sont plus seulement des premiers de la classe en matière de contraste mais ils le sont également devenus dans le domaine de la luminosité.

TEST JVC DLA-X5500

james bond spectre

Sur ces extraits issus des films : Seul sur Mars, Fury, James Bond Spectre, Mad Max Fury Road et Sicario vous pouvez découvrir toutes les qualités de l’image du X5500 : Luminosité, contraste, piqué, couleurs ; tout est là et sans avoir aucun compromis à faire.

TEST JVC DLA-X5500

Mad max Fury road

Des couleurs bien équilibrées après juste quelques ajustements viennent parfaire notre constat. Ensuite, le spectacle ne sera nullement gâché par son bruit de fonctionnement : ce projecteur a aussi la suprême qualité d’être quasiment inaudible en mode lampe basse.

 

Rendu HDR :

 

L’activation automatique du mode HDR doit s’accompagner de la sélection du mode couleurs BT2020, sous peine de se retrouver avec une image HDR inadéquate. Une fois cette opération effectuée, nous avons redécouvert des extraits d’Xmen Apocalypse avec des couleurs hyper saturées et des noirs très profonds. Même constat avec Sicario bien qu’à un niveau moins spectaculaire que celui du film de super héros.

TEST JVC DLA-X5500

sicario salle d’attente large

Le rendu HDR est en net progrès par rapport aux X5000/X7000/X9000.

CONCLUSION

 

Relativement à son aîné le X5000, les petites touches d’amélioration dont bénéficie le JVC DLA-X5500 sont plus qu’appréciables pour la dynamique d’image. Contraste et luminosité sont en progressions notables et les options permettant de réduire le temps de latence ainsi que l’automatisation du passage en mode HDR viennent contribuer à une expérience home cinéma entièrement réussie. Seule petite ombre au tableau, ces longues secondes avant de voir apparaître une image. Mais cela n’est pas si grave en contrepartie du plaisir visuel prodigué par ce JVC DLA-X5500. Encore une fois, le constructeur nippon fait mouche ; nous saluons la qualité de ce nouveau modèle par l’attribution d’un gold award PJHC.FR.

 

Gold-Award-pjhc-projection-homecinema-fr

Gold-Award-pjhc-projection-homecinema-fr

 

Nous avons aimé :

  • L’image

  • Le contraste

  • La luminosité

  • La fluidité 2K et 4K

  • L’input lag réduit

  • La précision d’image

  • Les menus complets

  • La discrétion de fonctionnement en mode lampe bas

 

Nous regrettons :

  • La synchronisation HDMI toujours aussi longue

  • Une colorimétrie qui pourrait être mieux ajustée en sortie de boîte

 

CARACTÉRISTIQUES (données constructeur)

 

Vidéoprojecteur 2D/3D Matrice D-ILA Full HD 3 x 0,7″ Résolution native : 1920 x 1080 pixels Technologie e-shift 4 (interpolation 4K) Résolution maximale 2D : 3840 x 2160 pixels Résolution maximale 3D : 1920 x 1080 pixels Niveau de bruit : 21 dB en mode basse consommation HDMI 18 Gbps avec HDCP2.2 compatible 4K 60p 4:4:4, 4K 60p 4:2:2/36 bits et 4K 24p 4:4:4/36 bits Compatible Control4 SDDP (Simple Device Discovery Protocol)

Fonctions d’image Compatible HDR10 (mode image HDR à détection automatique) Intelligent Lens Aperture Technologie Motion Enhance Clear Motion Drive (v3) Gestion des couleurs : 6 axes Picture tone Clear Black Technologie Multiple Pixels Control Paramétrage  en fonction de l’écran : 255 modes Mode faible latence pour les jeux vidéo Mode Anamorphique Correction distorsion trapézoïdale Auto Calibration (l’utilisation de la fonction d’auto-étalonnage nécessite un capteur optique homologué par JVC, un logiciel JVC exclusif, un PC et un câble LAN) Masque écran : off / custom 1 / 2 / 3 Paramétrage manuel gammas Taille de l’image projetée : 60 à 200″ de diagonale (152 à 508 cm de diagonale)

Objectif Zoom motorisé 2x avec mise au point motorisée Longueur focale : 21,4 mm à 42,8 mm Ouverture : F3,2 à F4 Décalage de l’axe optique motorisé : +/- 80 % verticalement et +/- 34 % horizontalement, motorisé

Lampe NSH 265 W (PK-L2615U) Luminosité : 1800 lumens Durée de vie : 4500 h environ en mode basse consommation Rapport de contraste : 40 000:1 (natif) et 400 000:1 (dynamique)

Compatibilité Signaux vidéo supportés en entrée : 480p, 576p, 720p 50/60, 1080i 50/60, 1080 24/50/60, 3840 x 2160p 24/25/30/50/60 et 4096 x 2160p 24/25/30/50/60 (redimensionné à 3840 x 2160p) Signaux ordinateur : VGA / SVGA / XGA / WXGA / WXGA+ / SXGA / WSXGA+ Formats 3D supportés : – Frame packing : 720p 60/50, 1080p 24 – Side by side : 720p 60/50, 1080p 60/50/24, 1080i 60/50 – Top & Bottom : 720p 60/50, 1080p/24

Connectique 2x entrées HDMI (3D/Deep Colour/HDCP2.2) 1x RS232C Sub-D 9 broches 1x trigger 12V/100mA (mini-jack) 1x RJ-45 (service) 1x mini-DIN 3 broches (synchro 3D RF)

Généralités Consommation : 380 W (1,5 W veille en mode normal et 0,4 W en veille éco) Dimensions (lxhxp) : 455 x 179 x 472 mm Poids : 15,4 kg

 

JVC DLA-X5500 JVC DLA-X7500 JVC DLA-X9500

JVC DLA-X5500 JVC DLA-X7500 JVC DLA-X9500

TEST JVC DLA-X5500
Et encore un Gold Award PJHC pour un projecteur JVC, depuis la sortie de la génération X5000/7000/X9000, JVC collectionne des récompenses qui viennent saluer une image home cinéma sans défaut.
Qualité d'image globale100%
Contraste et luminosité100%
Piqué, netteté et fluidité100%
Colorimétrie90%
Menus, options et équipement100%
Facilité de placement et utilisation98%
98%Note Finale

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TEST ACER K650i

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TEST ACER K650i

Nous avons réceptionné cette semaine le tout nouveau ACER K650i. Il s’agit d’un vidéoprojecteur DLP 1080p dont la source lumineuse est composée de trois diodes LED. Cette solution technique vise à proposer une alternative aux lampes classiques au mercure en offrant une longévité supérieure (annoncée à 20000 heures par le constructeur) et un fonctionnement ne nécessitant aucun préchauffage ou refroidissement. Les LED sont également réputées pour être moins gourmandes en énergie (125W pour le K650i) et l’un de leur défaut principal (une luminosité faiblarde) a été corrigée depuis ces deux dernières années avec des projecteurs à LED dépassant aisément les 1000 lumens. Le nouvel ACER est en l’occurrence annoncé avec une puissance de 1400 lumens. Enfin, leur petite taille contribue à réduire l’encombrement des vidéoprojecteurs, mais ce n’est pas le cas du K650i dont les dimensions ne l’autorisent pas à rentrer dans la catégorie des pico ou mini-projecteurs.

Après cette première présentation, entrons maintenant dans le vif du sujet en nous intéressant à ces performances et caractéristiques.

 

PRÉSENTATION

L’embonpoint du K650i ne permet pas de le classer dans la catégorie des Vivitek Qumi Q8 ou LG PF1500. Avec ses 35 cm de long et ses 23 cm de profondeur et alors que seule la hauteur a été réduite, il rejoint en effet des modèles comme le A1500 ou le H6520BD. Quant au look de ce K650i, c’est celui d’un appareil totalement blanc au design de soucoupe volante aplatie.

 

TEST ACER K650i

ACER K650i

A 1199€, son tarif public recommandé, nous nous retrouvons face à un DLP 1080P équipé d’une puce de 0.47 pouces de Texas Instrument. La source lumineuse à LED est composée de trois diodes Rouge, Verte et Bleue offrant une luminosité maximum de 1400 lumens et un contraste annoncé par le constructeur à 100 000:1.

Le K650i est livré avec une sacoche de transport qui permet de l’emporter en déplacement.

 

TEST ACER K650i

Acer K650i, sac de transport et télécommande

Le bloc optique est entièrement manuel et est protégé par un cache en plastique. Seul le réglage de focus est disponible ; un zoom existe mais il est à oublier car uniquement électronique. C’est donc la distance de placement de votre appareil qui déterminera la taille de votre image et son bon positionnement qui en respectera les proportions (en effet, nous ne sommes pas partisan des dispositifs de zoom et trapèze électronique qui nuisent à la précision d’image).

Pour obtenir une image de 2m50 de base (la taille de notre écran de test), nous avons placé le K650i à distance idoine, à savoir 2m80.

Ce DLP à LED ne dispose d’aucune mécanique agissant physiquement sur le bloc optique (lens-shift). Pour déplacer l’image et la faire correspondre au plan de votre écran il faudra donc jouer des molettes dévissables placées sous l’appareil pour le mettre au bon niveau. Pour compenser les défauts de géométrie, une correction de trapèze sur 4 axes est disponible.

La connectique comprend deux prises HDMI/MHL ; l’une d’elle est dissimulée sous la coque et doit permettre de connecter un module de liaison sans fil et la seconde est sur le panneau arrière, à côté d’une prise VGA, d’une USB alimentée, d’une prise LAN, d’une RS232, d’une mini-USB et de deux prises audio entrée et sortie.

ACER K650i connectique

ACER K650i connectique

Ce nouveau projecteur est équipé de deux haut-parleurs d’une puissance de 5W qui peuvent accessoirement libérer l’appareil d’une connexion à un amplificateur, par exemple en déplacement (lieu de vacances, hôtel, etc.) Point notable et appréciable, il est possible d’associer via Bluetooth le projecteur à une enceinte externe. Voilà une commodité fort appréciable… mais qui rend du coup la présence des haut-parleurs intégrés critiquable tant les enceintes nomades sont désormais répandues en même temps qu’elles délivrent un son d’une autre qualité que les malheureux nasilleurs intégrés à la plupart des projecteurs… et dont d’ailleurs personne ou presque ne se sert ! (selon les premiers résultats d’un sondage fait auprès des inscrits à PJHC).

Pour piloter toutes ses fonctions, une petite télécommande grise est fournie avec cet Acer mais elle n’est encore une fois pas éclairée (c’est une fâcheuse constante chez ce constructeur).

TEST ACER K650i

Télécommande ACER K650i

Enfin, le K650i est 3D Ready en le corrélant à des lunettes DLP-Link, à acquérir en option.

 

MENUS

2 types d’affichages sont disponibles. Le premier liste toutes les possibilités de connexion : HDMI 1 et 2, USB, VGA, lecteur médias intégrés, mémoire interne de 4 GB et liaison avec un réseau domestique.

TEST ACER K650i

OSD acer K650i

Le second menu donne accès aux réglages couleurs : Lumineux, standard, sRGB, film, cinéma sombre, rec709, jeux et une mémoire utilisateur.

TEST ACER K650i

menu couleur

Aucun éditeur de gamma à l’horizon ; il faudra vous contenter de valeurs prédéfinies par le constructeur et qui s’échelonnent de 2.0 à 2.4.

La température de couleurs peut être ajustée soit par le biais d’un réglage Gain et Bias qui permet d’ajuster finement les paliers de gris ou par l’intermédiaire de niveaux prédéfinis.

TEST ACER K650i

menu couleur 2

N’espérez pas trouver de CMS pour régler l’espace couleurs, il n’y en a pas.

Le traitement vidéo interne est des plus simples, sans aide à la fluidité, et si le K650i ne dispose certes pas d’un iris fixe pour ajuster la puissance lumineuse, le constructeur reconduit son dispositif LumiSense+ qui est conçu pour optimiser intelligemment la luminosité et la saturation des

couleurs de l’image projetée en fonction de la lumière ambiante réelle.

 

 

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement :

Qu’importe le mode sélectionné (mode normal ou économique), le K650i se révèle être un appareil relativement discret avec des mesures de 31dB en mode économique et 33dB en mode normal (sonomètre placé à 50 cm).

Piqué et netteté :

TEST ACER K650i

Mire de netteté acer k650i

Ouch ça fait mal ! Le constat ne peut être que sévère. En effet, il ne suffit pas de proposer des solutions techniques attrayantes sur le papier (LED à forte luminosité, longévité et stabilité colorimétrique dans le temps), encore faut-il que l’optique suive. Ce n’est malheureusement pas le cas avec cet ACER K650i. S’il est certes possible d’obtenir facilement un bon niveau de précision dans le centre de l’image, ce n’est pas le cas avec les rebords qui demeurent alors flous. En définitive, vous avez le choix mais pas d’alternative : soit vous privilégiez le focus sur les extérieurs de l’image et alors le centre sera flou, soit c’est l’inverse, mais il n’est guère possible, en tout cas avec notre exemplaire de test, d’avoir les deux en même temps.

TEST ACER K650i

Zoom mire netteté acer k650i

Pire ! : notre modèle de test affiche un beau défaut visuel sur la partie inférieure droite de l’image (matérialisée ci-dessous en photo). Amoureux de la précision d’image et de la netteté, le K650i ne répondra pas à vos attentes.

Fluidité :

Point de miracle à attendre faute d’aide à la fluidité : le judder est bien présent et notre balancier Burosh n’est pas au meilleur de sa forme avec la pointe et les blocs en mouvement bien déformés par l’action de balance latérale.

TEST ACER K650i

Fluidité acer k650i

Input lag :

Avec 73.7 ms de retard, le K650i ne pourra pas convenir aux adeptes des parties de Frags en multi-joueurs. Nous évaluons le retard «supportable » par un gamer à des valeurs inférieures à 50 ms pour un vidéoprojecteur et le nouvel ACER est bien au-delà.

TEST ACER K650i

Input lag ACER K650i

Uniformité et overscan :

L’uniformité est relativement bonne avec un éclairement uni de toute la surface de l’écran sans phénomène de coins plus lumineux que le centre. Par défaut le réglage d’overscan est désactivé et la totalité des symboles de notre image de test figure bien à l’écran, signe qu’un rognage n’est pas effectué par le vidéoprojecteur.

TEST ACER K650i

Overscan acer k650i

LUMINOSITÉ ET CONTRASTE

 

Après les résultats piteux en terme de piqué et de netteté, c’est dans cette seconde partie que, chers lecteurs à pilosité crânienne positive, vos cheveux vont se hérisser d’effroi. Ne vous y trompez pas, il ne manque aucun chiffre à nos mesures de contraste. Quel que soit le mode usine sélectionné, impossible de dépasser les 400:1 de contraste séquentiel, ce qui est une hérésie pour envisager d’utiliser cet appareil dans une configuration de cinéma à domicile. Certes, nous arrivons à des valeurs légèrement supérieures aux déjà très mauvais LG PF1500, Largo et consorts mais ce n’est pas une excuse. Visuellement, il est facile de se rendre compte que les noirs sont plus gris que sombres.

TEST ACER K650i

Contraste et luminosité ACER K650I

La luminosité promise est par contre au rendez-vous. Dans le mode lumineux nous frôlons les 1400 lumens annoncés mais avec des couleurs verdâtres. Avec des couleurs plus naturelles, on obtient 794 lumens ce qui est suffisant pour éclairer une image de 2m90 de base en obtenant 16 fL en mode LED normal et 2m50 de base en mode LED économique.

COLORIMETRIE

 

TEST ACER K650i

rec709 CIE

Conformément à notre protocole de tests, nous avons mesuré l’ensemble des modes de couleurs proposés par le constructeur en sortie de boîte. Seul le mode rec709 s’approche des valeurs de références HDTV, mais il ne fait que de s’en rapprocher car les écarts par rapport aux « idéaux » recherchés restent au-dessus des tolérances.

 

TEST ACER K650i

REC709 RVB GAMMA ACER K650i

Ceux qui envisageraient un calibrage vont rester sur leur faim. Les menus ne comprennent aucun CMS et pas davantage d’éditeur de gamma. Toutes les modifications vous feront atterrir dans la seule mémoire utilisateur disponible sur ce modèle (c’est encore une manie chez Acer).

Tous nos relevés figurent ci-dessous.

VERDICT SUBJECTIF

TEST ACER K650i

Lucy revolver acer k650i

 

Mieux vaut-il ne pas trop s’attarder sur cette partie au risque d’accumuler les commentaires négatifs sur le K650i. En effet, si ce nouveau vidéoprojecteur à LED peut donner illusion sur des scènes de jour avec une image relativement équilibrée en terme de couleurs et de luminosité, ce constat est rapidement terni. D’une part, la conséquence de l’optique de piètre qualité est une absence de précision et, d’autre part mais surtout, l’image est totalement anémique dès que du sombre paraît à l’écran.

TEST ACER K650i

Max pistolet acer K650I

Les scènes nocturnes ont une densité nulle et aucune profondeur. Le judder vient parachever ce triste constat avec une image dont le mouvement « renâcle » pendant les travellings. Dans ces conditions, tenter de regarder un film s’apparente à de la torture et nous avons rapidement renoncé à souffrir. Les photos parsemant cette partie sont prises à partir de l’image projetée par le K650i sur un écran technique gris à gain de 2m50, lequel vient pourtant rehausser le contraste de ce mauvais élève. Nous n’osons imaginer le résultat sur un écran blanc en environnement non dédié !

CONCLUSION

 

Nous ressortons amers et déçus des piètres performances de ce vidéoprojecteur DLP à LED qui présentait pourtant sur le papier d’intéressantes caractéristiques. On est bien loin des performances d’un Vivitek QUMI Q8 et encore plus de celles d’un Optoma HD91+. Le K650i est peut-être adapté à une utilisation bureautique nomade grâce à sa forte luminosité (pour un modèle à LED) mais à notre grand regret nous sommes obligés de conclure qu’il n’a rien à faire dans une salle de cinéma à la maison.

 

ACER K650i côté

ACER K650i côté

Nous avons aimé :

– Son look futuriste

– Sa luminosité

– L’allumage et l’extinction immédiate

– La discrétion de fonctionnement

 

Nous regrettons :

– Le contraste

– La netteté

– La fluidité

– Les menus où manquent beaucoup d’options

– La télécommande sans éclairage

– La taille de l’appareil

– La colorimétrie

 

SPECIFICATIONS TECHNIQUES (Données constructeur)

 

Système de projection

DLP TM

Résolution 1080p

Format Auto, 4:3, 16:9, Plein, L.Box

Couleurs d’affichage 1,07 milliards de couleurs

Objectif de projection F = 1,5, f = 11,62 mm,

1:1,0 Zoom manuel et mise au point manuelle

Taille d’écran de projection

(diagonale) avec mise au point

nette 60″ (152 cm) – 300″ (762 cm)

Distance de projection avec mise

au point nette 3,3′ (1,0 m) – 24,1′ (7,4 m)

Rapport de distance de projection 82″±3% @ 2 m (1,11 – 1,11:1)

Fréquence du balayage horizontal 15 – 100 kHz

Fréquence du balayage de

rafraîchissement vertical 24 – 120 Hz

Correction trapèze +/-30 degrés (Vertical et Horizontal), Manuel et Auto

Zoom numérique 2X

Audio 5 W x 2

Poids Environ 2,4 kg (5,29 lbs.)

Dimensions (L x P x H) 355 x 235 x 63 mm

Source d’alimentation Entrée CA universelle 100 – 240 V, fréquence d’entrée

50/60 Hz

Consommation électrique (type) Mode Normal : 125 W à 110 V CA

Mode ÉCO : 80 W à 110 V CA

Veille < 0,5 W

Température de fonctionnement 0oC à 40oC / 32oF à 104oF

Connecteurs E/S •

Prise d’alimentation x 1

USB (Type mini B) x 1

Entrée VGA x 1

RS232 x 1

HDMI/MHL x 2

USB Type A (SORTIE 5V CC) x 1

Entrée prise audio de 3,5 mm x 1

Sortie prise audio de 3,5 mm x 1

Câble micro USB x 1

Lecteur de carte SD x 1

LAN x 1

TEST ACER K650i
Dommage, le concept était intéressant mais la réalisation n'a pas suivi. L'Acer K650i n'est pas un modèle prévu pour une utlisation de cinéma à la maison.
Qualité globale image30%
Contraste et luminosité30%
Piqué, netteté, fluidité30%
Colorimétrie49%
Menus, options et équipement30%
Facilité de placement et utilisation30%
33%Note Finale

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