VERDICT TECHNIQUE
Bruit de fonctionnement :
L’EH-TW6700 offre trois modes de fonctionnement des ventilateurs : économique, moyen ou haut. Dans le mode économique il est très discret, du niveau d’un SONY VPL-HW45 : 29 dB, En mode moyen cette valeur s’élève à 32db pour culminer à 38db en mode haut. (Relevés effectués sonomètre placé à 50cm du projecteur).
Piqué et netteté :
![TEST EPSON EH-TW6700]()
Découpage lettre EPSON EH-TW6700
Ce nouveau projecteur tri-lcd est un excellent élève en terme d’alignement des panneaux et de précision d’image. En effet, si l‘EH-TW6700 dispose d’une correction de l’alignement des panneaux visant à corriger les écarts entre les matrices bleu, rouge et verte, il n’y a pas eu lieu de l’activer. Précisons tout de suite que nous avons utilisé pour ce test un modèle du commerce et non un exemplaire destiné à la presse qui aurait été préalablement sélectionné pour ses bonnes performances.
Nous avons également noté la stabilité du focus dans le temps : une fois le réglage de netteté effectué avant notre séance de projection il ne fut pas nécessaire d’y revenir pendant la diffusion (ce qui n’était pas le cas des modèles précédents).
Nos mires de netteté démontrent la précision de l’image offerte par ce TW6700 et ce en désactivant tout dispositif d’amplification, C’est net et sans bavure aussi bien au centre de l’écran que sur les bords et ceci alors même que nous avons poussé le lens-shift dans ses valeurs les plus hautes. De très bons résultats donc, qui participent à l’excellente impression de précision laissée par l’image du TW6700.
![TEST EPSON EH-TW6700]()
Netteté angle
![TEST EPSON EH-TW6700]()
Netteté centre
Accroissement de la netteté :
Dans le menu image, on trouve un sous-menu « amélioration image , il comporte 4 modules : deux dédiés à la réduction de bruit et deux consacrés à l’augmentation de la netteté. Ces deux options sont dénommées super résolution et optimisation des détails. Sur d’autres modèles les niveaux de Super résolution étaient définis par le constructeur sur des pas échelonnés de 1 à 5. Sur le TW6700, les ajustement sont plus fins. Il est possible d’adapter avec plus de précision le piqué de l’image souhaité grâce à l’optimisation des détails.
A partir d’une scène issue de Mad Max Fury Road (ci-dessous) nous avons réalisé un montage photos pour que vous puissiez juger de l’effet produit par ce dispositif sur l’image.
![TEST EPSON EH-TW6700]()
Max fury road volant
L’augmentation de la netteté est ajustable sur une échelle allant de 0 à 100.
![TEST EPSON EH-TW6700]()
Amplification netteté +10
Sur notre image de test, nous pouvons voir l’apport de l’activation de cette option qui, à l’image du traitement Darbee, va venir accroître le contraste de l’image pour rehausser ses détails.
![TEST EPSON EH-TW6700]()
Amplification netteté + 100
Ce traitement est moins générateur de double contours et autres artefacts visuels désagréables qu’un usage trop important de l’option Super résolution.
![TEST EPSON EH-TW6700]()
Amplification netteté EPSON EH-TW6700
Fluidité :
Le paramètre bas qui est la valeur par défaut vous conviendra si vous n’êtes pas un adepte de l’interpolation d’images. Elle ne lisse pas complètement le judder et conserve un aspect cinéma à l’image. Les modes moyen et haut rendent quant à eux l’image plus lisse et avec davantage de profondeur mais entraînent en parallèle un effet vidéo. Dans les modes bas et haut nous avons décelé des artefacts de bougé ; les meilleurs résultats visuels sont obtenus avec le mode moyen.
Input lag :
Le TW6700 dispose de deux modes de fonctionnement de l’affichage des panneaux, l’un pour la restitution de films et appelé fin, l’autre nommé rapide pour les jeux vidéos. Curieusement et en ayant pourtant pris soin de désactiver l’interpolation d’images, la différence n’est pas trop marquée : on obtient 28.8 ms de retard avec le mode rapide et 29.2 ms avec le mode fin, ce qui dans les deux cas conviendra à beaucoup de gamers, En activant cette fois l’interpolation d’images la mesure d’input lag s’élève à 105 ms.
Uniformité :
Une des appréhensions de l’acquéreur d’un vidéoprojecteur tri-lcd est de subir le shading. Qu’est-ce donc que cet anglicisme ? La technologie mise en œuvre dans un vidéoprojecteur tri-lcd vise à faire passer la lumière blanche d’une lampe au mercure dans un chemin de lumière dans lequel se trouve trois panneaux de couleurs, rouge, vert et bleu. Cette solution implique un alignement parfait des trois panneaux car s’il présentait des défauts il serait susceptible d’entraîner des parasites à l’image et l’un deux est dénommé shading. Il s’agit de la prédominance d’un panneau sur les autres. Concrètement sur un fond d’image clair cela se traduit par l’apparition d’une dominante de couleur (rosée par exemple) qui n’a rien à y faire.
Il convient toutefois de préciser que ce défaut est de moins en moins présent dans les nouveaux projecteurs LCD. C’est justement le cas pour le TW6700 qui offre une mire de gris exempte de toute trace de pollution. Nous ne pouvons garantir son évolution dans le temps mais ce qui est certain est que notre modèle de test flambant neuf est vierge de toute trace de shading.
![TEST EPSON EH-TW6700]()
Mire d’uniformité
Overscan :
Par défaut, le surbalayage de l’image qui vise à masquer les bords de l’image pour cacher des défauts ou lignes parasites est désactivé, ce qui permet de constater que la totalité des éléments devant s’afficher est bien présente à l’écran.
![TEST EPSON EH-TW6700]()
Overscan EPSON EH-TW6700