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TEST EPSON EH-TW6800

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TEST EPSON EH-TW6800

Le printemps est arrivé ! La Nature bourgeonne et les vidéoprojecteurs aussi ! ! ! C’est à un rythme effréné que nous enchaînons les tests depuis ce début d’année.

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de tester l’Epson EH-TW6800

Il vient trouver sa place entre les TW6700 et TW7300, tous deux testés dans nos colonnes.

Tout comme le TW6700, ce TW6800 est un tri-LCD classique de résolution 1080p. Il n’offre ni motorisation de l’objectif, ni simulation 4K ou HDR .

Son concurrent direct est le SONY VPL-HW45es

PRÉSENTATION

TEST EPSON EH-TW6800

EPSON EH-TW6800

Pour 600 € de plus que son petit-frère, le TW6800 propose sur le papier des performances légèrement supérieures en terme de contraste, ajoute une connectivité réseau et RS232, puis gagne au passage une certification ISF.

TEST EPSON EH-TW6800Le TW6800 perd en revanche ses deux enceintes 10W intégrées. Interrogés à ce sujet sur notre Forum, vous avez indiqué à 70% « n’utiliser jamais » ou « très-très rarement » ce type d’équipement ; voilà une disparition qui ne décevra donc pas la majorité d’entre vous ?

(une version intégrant le module sans fil EPSON existe sous la référence EH-TW6800W).

Ces deux projecteurs sont des modèles tri-LCD à panneaux transmissifs de résolution full HD 1920×1080. Compatibles 3D Full HD 1080p, ils sont capables de convertir les vidéos 2D en 3D. Le TW6800 est livré avec une paire de lunettes 3D.

Ce vidéoprojecteur bénéficie de nombreux réglages colorimétriques, notamment en 3D, et son traitement vidéo intègre un système d’interpolation d’image.

Le vidéoprojecteur Tri LCD Epson EH-TW6800 dispose d’une connectique qui comprend deux entrées HDMI dont une compatible MHL pour la connexion d’un smartphone ou d’une tablette compatible, auxquelles s’ajoutent une entrée VGA compatible RVB ainsi qu’un port USB alimenté pour servir un récepteur HDMI sans fil.

TEST EPSON EH-TW6800

arrière tw6800

Pour ce qui est du Wi-Fitm, vous pouvez en profiter sur cet appareil à condition de vous munir d’un module Wi-Fi tm ELPAP10 disponible en option.

Spécifications

EH-TW6800

EH-TW6700

Technologie

Technologie 3LCD, Obturateur RVB à cristaux liquides

0,61 pouce avec MLA (D10)

Luminosité

2700 Lumens

3000 Lumens

Résolution

1920×1080

Contraste

120 000 : 1

70 000 : 1

Lampe

250 W, 3.500 h Longévité, 5.000 h Longévité (en mode économique)

Keystone

Manuel vertical : ± 30 °, Manuel horizontal ± 30 °

Fréquence 2D / 3D

240 Hz / 480 Hz

Lens-Shift

Manuel – Vertical ± 60 %, horizontal ± 24 %

Connectivités

USB 2.0 type A, USB 2.0 Type B (Service Only), LAN sans fil (en option), Entrée VGA, Entrée

HDMI (2x), MHL, RS-232C, Interface Ethernet (100 Base-TX/10 Base-T), Sortie Trigger

USB 2.0 type A, USB 2.0 Type B (Service Only), LAN sans fil (en option), Entrée VGA, Entrée

HDMI (2x), MHL, Sortie audio mini-jack

Caractéristiques

Réglage de la profondeur 3D, Epson Super White, Interpolation de trame, Gamme de couleurs

SRGB étendue, Correction horizontale et verticale du trapèze, Certification ISF, Quick Corner, Super résolution, Wi-Fi en option

Réglage de la profondeur 3D, Haut-parleur intégré, Epson Super White, Interpolation de trame,

Correction horizontale et verticale du trapèze, Quick Corner, Super résolution, Wi-Fi en option

Consommation

340 W, 256 W (économie)

0,4 W (en veille)

364 W, 279 W (économie)

0,4 W (en veille)

Poids

6,6 kg

6,9 kg

Niveau sonore

Normal : 32 dB(A) – Économie : 24 dB(A)

Haut-parleur

Non

20 W, Stéréo : Stéréo

Garantie

24 Mois retour atelier, Lampe: 36 Mois ou 3.000 h


TOUR PHYSIQUE

 

Le TW6800 est semblable au TW6700 ; seul le contour noir en façade disparaît.

TEST EPSON EH-TW6800

epson EH-TW6800

La coque blanche (ndlr aucune version noire n’est disponible) présente de grandes similitudes avec celle de l’EH-TW6600 que nous avions testé en 2014. Un dispositif de décalage mécanique de l’optique (lenshift) permet de déplacer l’image horizontalement et verticalement mais tout ceci sans motorisation. Le verre du bloc est protégé par un petit cache en plastique transparent. Gros progrès par rapport au TW6600, en cours de projection il n’est plus nécessaire de refaire la mise au point ; le TW6800 ne souffre pas de la perte de focus qui affectait son aïeul.

TEST EPSON EH-TW6800

Molettes du lens-shift

La finition ne mérite aucun reproche. Du point de vue de l’équipement, on notera sur l’arrière de l’appareil un port LAN et un port RS232, en lieu et place des haut-parleurs intégrés dont est muni le TW6700.

Le TW6800 est équipé d’une optique avec un rapport de zoom de 1,6. Les commandes manuelles de zoom et de focus sont positionnées au-dessus de l’objectif.

Le lens-shift offre une amplitude verticale de +/- 60% et horizontale de +/-24%.

En matière de ratio de projection, pour obtenir une image de 2m de base, la distance minimale de recul est de 2m70 et la maximale de 4m32.

La lampe est annoncée avec une durée de vie de 5000 heures en mode lampe bas. Son remplacement sera facturé 125 €uros. Elle est garantie 3 ans ou 3000 heures. Le projecteur en lui-même bénéficie d’une garantie de 24 mois.

La connectique est particulièrement riche avec deux prises HDMI, une entrée MHL et une prise USB alimentée qui pourra servir à recharger vos lunettes 3D sans allumer d’ordinateur ou encore à relier un module de liaison sans fil comme un BenQ WDP02.

Connectique

La télécommande reste similaire à toutes celles des modèles de projecteurs EPSON que nous avons testés par le passé. Large, ample, rétro-éclairée avec un très bon rayon d’action, elle offre un accès direct aux réglages de colorimétrie, à la super résolution et aux options 3D.

TEST EPSON EH-TW6800

Télécommande EPSON EH-TW6800

 

MENUS

Même musique pour le TW6800 que pour le TW6700. Le refrain peut donc être repris en chœur :

Ici point de nouveautés à attendre ; les menus du TW6800 sont similaires à ceux de tous les projecteurs EPSON. Dans le mode image, plusieurs sélections de modes de couleurs sont proposées. Citons dans l’ordre : « automatique, dynamique, cinéma lumineux, naturel et 2 modes 3D ».

TEST EPSON EH-TW6800

Menu image EPSON EH-TW6800

Le mode automatique est censé adapter les réglages de l’image à l’environnement de projection. Après les traditionnels réglages de luminosité, contraste, intensité des couleurs (saturation), nuance (teinte), on trouve le réglage de l’iris automatique ajustable sur deux niveaux (normal et rapide) ainsi que la gestion de la lampe (économique, moyen ou normal).

Vous pouvez également régler les paramètres usine en les personnalisant et les enregistrer dans 10 blocs de mémoire.

Les contrôles d’image vont des réglages de base comme la luminosité et le contraste en passant par l’ajustement fin du gamma, de la température de couleur et de l’espace colorimétrique sur 3 dimensions (teinte, saturation et luminosité) jusqu’à des options de traitement vidéo telles que l’interpolation de trame, la super résolution et deux alternatives de réduction du bruit. Il y a aussi une option Image dans l’image.

 

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement :

L’EH-TW6800 offre trois modes de fonctionnement des ventilateurs : ECO, moyen ou haut.

Le bruit ambiant de notre salle de test est de 33 dBA.

MODE LAMPE

MESURE BRUIT dBA

ECO

36 dBA

MOYEN

42 dBA

HAUT

45 dBA

(Relevés effectués sonomètre placé à 50cm du projecteur)

Le mode économique peut être qualifié de discret, il ne viendra pas perturber vos séances de projection.

Piqué et netteté :

TEST EPSON EH-TW6800

Mire netteté

Sur ce point notre exemplaire du TW6800 fait un peu moins bien que le TW6700 .

Nos mires de netteté ont mis en évidence que le centre de l’image était plus net que les bords (surtout le coin supérieur gauche et le coin inférieur droit). L’alignement des panneaux n’est pas absolu ce qui se traduit par un manque d’uniformité. Cependant, rien de bien rédhibitoire. Sur des extraits filmiques l’image n’est jamais trop douce ; au contraire reste-t-elle précise et très cinéma.

 

TEST EPSON EH-TW6800TEST EPSON EH-TW6800TEST EPSON EH-TW6800

Accroissement de la netteté :

Même ritournelle pour le TW6800 que pour le TW6700. Nous avions écrit dans le test de ce dernier :

Dans le menu image, on trouve un sous-menu « amélioration image ». Il comporte 4 modules : deux dédiés à la réduction de bruit et deux consacrés à l’augmentation de la netteté. Ces deux options sont dénommées super résolution et optimisation des détails. Sur d’autres modèles les niveaux de Super résolution étaient définis par le constructeur sur des pas échelonnés de 1 à 5.

Sur le TW6800, les ajustements sont plus fins. Il est possible d’adapter avec davantage de précision le piqué de l’image souhaité grâce à l’optimisation des détails.

A partir d’une scène issue de Mad Max Fury Road (ci-dessous) nous avons réalisé un montage de photos pour que vous puissiez juger de l’effet produit par ces dispositifs sur l’image.

TEST EPSON EH-TW6800

optimisation détails 0 -100 Copyright ©

TEST EPSON EH-TW6800

amelioration 0 100 Copyright ©

TEST EPSON EH-TW6800

optimisation détails 0 -100 (2)

TEST EPSON EH-TW6800

super résolution -0 20 Copy

Fluidité :

Même constat pour le TW6800 que pour le TW6700. Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs… :

Le paramètre bas –qui est la valeur par défaut– vous conviendra si vous n’êtes pas un adepte de l’interpolation d’images. Elle ne lisse pas complètement le judder et conserve un aspect cinéma à l’image. Les modes normal et haut rendent quant à eux l’image plus lisse et avec davantage de profondeur mais entraînent en parallèle un effet vidéo.

TEST EPSON EH-TW6800Input lag :

MODES

INPUT LAG (traitement Rapide)

AUTO

28,4 ms

DYNAMIQUE

27,8 ms

CINEMA LUMINEUX

28,6 ms

NATUREL

28,2 ms

CINEMA

29,2 ms

 

Uniformité :

Même boogie-woogie pour le TW6800 que pour le TW6700. On reprend :

Une des appréhensions de l’acquéreur d’un vidéoprojecteur tri-LCD est de subir le shading. Qu’est-ce donc que cet anglicisme ? La technologie mise en œuvre dans un vidéoprojecteur tri-LCD vise à faire passer la lumière blanche d’une lampe au mercure dans un chemin de lumière dans lequel se trouvent trois panneaux de couleurs (rouge, vert et bleu). Cette solution implique un alignement parfait des trois panneaux car s’il présentait des défauts il serait susceptible d’entraîner des parasites à l’image et l’un deux est dénommé shading. Il s’agit de la prédominance d’un panneau sur les autres. Concrètement, sur un fond d’image clair cela se traduit par l’apparition d’une dominante de couleur (rosée par exemple) qui n’a rien à y faire.

Il convient toutefois de préciser que ce défaut est de moins en moins présent dans les nouveaux projecteurs LCD.

Le TW6800 est bon élève, et offre une mire de gris sans traces de pollution.

Overscan :

Là aussi, par défaut, le surbalayage de l’image qui vise à masquer les bords de l’image pour cacher des défauts ou lignes parasites est désactivé ; la totalité des éléments devant s’afficher est bien présente à l’écran.

 

LUMINOSITÉ ET CONTRASTE

Petite différence, là où le TW6700 était annoncé à 3000 lumens, le TW6800 est quant à lui déclaré à 2700 lumens dans le mode Dynamique et nous avons effectivement mesuré 2755 lumens avec la lampe en position haute. Bien-sûr, dans ces conditions la colorimétrie présente une dominante verdâtre inutilisable en home cinéma mais nous saluons les annonces du constructeur car elles correspondent à la réalité.

Après calibrage, nous obtenons approximativement 1100 lumens en mode économique ; le TW6800 est de la sorte capable d’éclairer des bases d’images de 3m40 en respectant les recommandations SMPTE de 16 f/L.

MODES

LAMPE HAUTE

LAMPE BASSE

CONTRASTE NATIF

CONTRASTE DYNAMIQUE

AUTOMATIQUE

1212 lumens

1212 lumens

Iris automatique toujours actif

238853/1

DYNAMIQUE

2755 lumens

2040 lumens

2022/1

441324/1

CINEMA LUMINEUX

1805 lumens

1295 lumens

1645/1

233643/1

NATUREL (non calibré)

1778 lumens

1185 lumens

1614/1

181003/1

CINEMA

1819 lumens

1267 lumens

1649/1

170647/1

Contraste et luminosité EPSON EH-TW6800 www.projection-homecinema.fr

Pour ce qui est des valeurs de contraste natif, le TW6800 avec 1700/1 en moyenne fait moins bien que le TW6700 et son taux de 2000/1. L’activation de l’iris dynamique entraîne un bond du contraste ON/OFF le faisant passer à 180 000/1 en théorie, car en conditions réelles ce taux ne sera que très rarement atteint.

Bonne nouvelle, le fonctionnement de l’iris est discret. Il reste cependant visuellement perceptible car on peut deviner sa fermeture à l’image. Toutefois, vu son impact conséquent sur la profondeur des noirs, nous recommandons de l’activer.

 

TEST EPSON EH-TW6800

iris on off 2

TEST EPSON EH-TW6800

iris off on 3

TEST EPSON EH-TW6800

iris off on

TEST EPSON EH-TW6800

gravity cg3d blanc (1)


COLORIMÉTRIE

De la nécessité d’une certification ISF ! ?

Sur ce point le TW6800 fait mieux que le TW6700 : le mode Naturel est tout bonnement excellent !! La certification ISF attribuée à cet Epson ne semble pas étrangère à cela. Avec une T°C à 6600 K, un Δ E RVB à 2,6, un Δ E Chroma à 2,1 et un gamma bien linéaire à 2,2 ce TW6800 propose une colorimétrie aux références REC709 très juste en sortie de boîte ! Il se paye même le luxe de faire mieux que le SONY HW45es. Bravo Epson !

Nous avons aussi mesuré tous les autres modes usines dont celui automatique qui adapte le projecteur à la source. Dans cette sélection, l’utilisateur final ne peut plus rien ajuster car tout est pris en charge par le projecteur. Le réglage de fonctionnement de la lampe est également désactivé. Les résultats obtenus dans ce mode sont plutôt corrects.

MODES/ MESURES

Δ E

RVB

T°C

Δ E

Chroma

Ecart Moyen

Luminance

Moyenne Gamma

AUTOMATIQUE

6,1

6899 K

5,6

6,80%

2,37

DYNAMIQUE

17,5

7372 K

5,6

25,50%

1,46

CINEMA LUMINEUX

4,9

6827 K

19,4

4,30%

1,6

NATUREL

2,6

6600 K

2,1

5,50%

2,19

CINEMA

7,1

7100

5,7

7,40%

2,18

-Valeurs moyennes- idéalement : Δ E inférieur à 3, gamma ^2,2, T°C 6500K EPSON EH-TW6800 www.projection-homecinema.fr

Bien que le mode Naturel soit très bon, nous avons voulu savoir s’il était possible d’améliorer encore les choses et au passage juger des options de calibrage que propose l’appareil.

Avec les réglages classiques OFFSET / GAIN RVB, HSL RGBCMY, mais aussi grâce à l’éditeur de Gamma, force est de constater que Epson propose aux utilisateurs des outils complets et performants qui transforment l’étape de calibrage en un jeu d’enfant.

Nous obtenons après calibrage : une T°C de 6494 K, un Δ E RVB à 1,0, un Δ E Chroma à 1,6 et un gamma toujours bien plane à 2,2.

Voici les réglages retenus dans notre configuration :

Luminosité : 49 ; Contraste : 47 ; Couleurs : 49 ; Nuance : 45 ;

Lampe ECO

Mode naturel

Iris : Rapide

Interpolation image : Bas

T°C : preset 6500K

Réglages GAIN et Offset suivants :

Offset R : 49 ; Offset G : 50 ; Offset B : 50

Gain R : 53 ; Gain V : 51 ; Gain Bleu : 49

 

VERDICT SUBJECTIF

Le TW6800 est semblable au TW6700 ; nos constats et avis sur leurs performances sont identiques, à savoir :

Une image à la fois lumineuse, assez contrastée, avec des couleurs parfaitement restituées et une belle saturation.

TEST EPSON EH-TW6800Une précision d’image correcte sans la super résolution. Il faudra passer un peu de temps et jongler avec la multitude de traitements d’amélioration à disposition pour obtenir une plus-value sans trop dénaturer la source. Sur les 5 presets que propose Epson nous recommandons de ne pas dépasser le palier numéro 3.

Lors de scènes de jour, l’iris dynamique épaulera le contraste visuel et la forte luminosité vous donnera une très bonne dynamique d’image.

 

TEST EPSON EH-TW6800Toutes les photos illustrant cette partie sont prises à partir de l’image projetée par le TW6800 sur un écran blanc et avec comme source un lecteur Sony bdp S7200.


CONCLUSION

 

Les EPSON EH-TW6800 et TW6700 sont des appareils conçus pour être utilisés dans une pièce à vivre comme un salon. C’est dans ce type d’environnement que nous avons religieusement mené nos tests.

Mais, chers fidèles, c’est assez perplexe que nous achevons d’écrire ce test du TW6800. En effet, en se positionnant entre le TW6700 et le TW7300, ce vidéoprojecteur n’offre pas assez d’améliorations pour détrôner son cadet de 600 €uros moins cher et encore moins son aîné de 700 €uros plus cher…

Ainsi, bien que s’insinuant dans la gamme tarifaire des vidéoprojecteurs à moins de 2000€ et nonobstant sa louable certification ISF, le TW6800 n’affole pas la paroisse ; nous ne sommes pas ardents à vous recommander ce modèle. Il vaut mieux selon nous se tourner vers l’auréolé Epson EH-TW6700 : à 1350 € (ndlr on peut le trouver à 1100 € sur Internet) il en propose autant et un bonze vous dirait sagement que l’économie peut servir à l’achat d’un écran technique qui représente un très bon palliatif à ses noirs insuffisamment célestes.


Nous avons aimé :

  • Une colorimétrie très juste en sortie de boîte,

  • La qualité de fabrication et les multiples options proposées,

  • Les menus complets,

  • Le traitement vidéo,

  • La luminosité,

  • Le contraste,

  • La discrétion de fonctionnement,

  • La précision d’image.


Nous regrettons :

 

  • Le prix, car pour 600 euros de moins le TW6700 en propose autant,

  • Un ratio de projection qui pourrait être plus ample pour une pièce à vivre.

TEST EPSON EH-TW6800
Les qualités relevées sur le TW6700 sont également présentes dans le TW6800 mais sans les surpasser, c'est pour cette raison que nous vous recommandons chaudement d'acquérir le TW6700 qui offre des performances équivalentes à celles du TW6800 à moins de 500€ ! Le choix est vite fait.
Qualité d'image globale97%
Contraste et luminosité 95%
Piqué, netteté et fluidité97%
Colorimétrie95%
Menus, options et équipement90%
Placement et installation90%
94%Note Finale

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COMPARATIF EPSON EH-TW6800 ET SONY VPL-HW45ES

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Nous vous proposons aujourd’hui un match entre deux modèles : l’EPSON EH-TW6800 (1899€) et le SONY VPL-HW45ES (1990€)

Ces deux appareils, après avoir été calibrés aux standards REC 709, ont été mis en œuvre simultanément dans les mêmes conditions d’utilisation, sur le même écran et avec les mêmes sources.

Ils ont été évalués dans les domaines suivants : qualité de fabrication et options, luminosité, contraste, netteté, fluidité, traitement vidéo, facilité de placement, impression générale laissée par l’image. A l’issue de chaque évaluation nous avons établi un classement des deux projecteurs par domaine qui nous a ensuite servi à établir le classement général. Nous avons ainsi mis en évidence leurs points forts et leurs point faibles pour vous aider dans votre choix final avant achat.

(Vous vous apercevrez alors qu’il est souvent fait mention de l’EPSON EH-TW6700 que nous aurions d’ailleurs pu rajouter à ce duel tant il est proche pour ne pas dire « quasi-identique » au TW6800).

Vous aurez sûrement la curiosité de lire les tests respectifs de ces vidéoprojecteurs sur notre Blog.

 

 

QUALITÉ DES APPAREILS ET OPTIONS

EPSON EH-TW6800 / SONY VPL-HW45ES

 

NOTE EPSON: ★★★★

NOTE SONY: ★★★★

 

La qualité de fabrication est exemplaire sur les deux modèles. Ils proposent un lens-shift manuel qui facilite véritablement l’installation. La plus grande différence vient des dimensions des deux appareils : le TW6800 est plus compact et léger que le HW45ES. Ce dernier mériterait tout de même un petit + car SONY propose sa coque en deux couleurs (Blanc ou Noir).

 

COLORIMÉTRIE ET FACILITÉ DE CALIBRATION

 

NOTE EPSON : ★★★★

NOTE SONY : ★★★★

 

En sortie de boite, les deux constructeurs EPSON et SONY livrent leurs machines avec une colorimétrie assez juste. (respectivement mode Naturel et mode Cinema 2)

EPSON prend cependant légèrement la tête car la colorimétrie du TW6800 est mieux ajustée que celle du HW45. (Quant au TW6700, il est juste derrière le SONY, mais nous décidons de ne pas le vilipender sur ce point car la certification ISF du TW6800 revient tout de même à 600 € de plus, sans dispenser toutefois un calibrage professionnelle).

Les deux projecteurs disposent d’un CMS efficace, dont des éditeurs Offset/Gain RGB ainsi que d’un outil HSL RGBCMY. EPSON propose –cerise sur le gâteau– un éditeur de gamma point par point, pour un travail tout en subtilité. BRAVO à ces deux constructeurs pour cette partie !!

 

ESPACE COULEURS DES 2 PROJECTEURS

 

Espace couleurs EPSON EH-TW6800 calibré

Espace couleurs SONY VPL-HW45ES calibré

 

RELEVÉS RVB

 

RVB CALIBRE TW6800 6494K DELTAE 1.0

RVB CALIBRE HW45 6433K DELTAE 1.2

 GAMMA

GAMMA CALIBRE TW6800 2.21

GAMMA CALIBRE HW45 2.28

RELEVÉS DE LUMINANCE

LUMINANCE TW6800 APRÈS CALIBRATION

LUMINANCE HW45 APRÈS CALIBRATION

 

 

ALIGNEMENTS DES PANNEAUX

 

NOTE SONY : ★★★★

NOTE EPSON : ★★★☆

 

Sur ce point, il n’y a pas équivalence de qualité entre le TW6800 et son petit frère le TW6700. En effet, si ce dernier et le SONY HW45ES font montre d’écarts tout à fait minimes et exemplaires s’agissant de projecteurs à trois matrices, le TW6800 quant à lui témoigne d’un manque d’uniformité. Ceci est plus ou moins flagrant en fonction des bords et coins de l’image. Le TW6800 se voit donc pénalisé d’une étoile en moins que les autres.

Alignement panneaux TW6800 / HW45

 

 

NETTETÉ/PIQUE

 

NOTE SONY : ★★★★

NOTE EPSON : ★★★☆

 

 

Le lissé d’image est exemplaire sur le SONY.

Avec l’étude minutieuse de mires de netteté, l’image du HW45ES est la plus fine et la plus précise. Nos photos comparatives montrent assez bien cet écart. Les panneaux SXRD sont plus performants, donnant au final une plus grande impression de précision et de finesse.

Pourtant l’image d’EPSON n’est qu’un petit ton en dessous, ni jamais trop douce ni ne manquant de piqué. Nos extraits sont parfaitement restitués ! Ils sont bien nets, voir très nets, et ceci sans l’activation des filtres de super résolution ou d’améliorations des détails.

 

Netteté TW6800 / HW45

ZOOM netteté TW6800 / HW45

Améliorations OFF TW6800 / HW45

Améliorations +100 TW6800 / HW45

 

SHADING

 

NOTE SONY : ★★★★

NOTE EPSON : ★★★☆

 

Dans l’ensemble, nos mires affichent des gris dénués de trace de pollution colorée, mais pour chipoter un peu l’EPSON présente une très légère trace rosée vers le coin supérieur gauche! Après calibrage tout est cependant rentré dans l’ordre.

 

Mires Shading TW6800 / HW45

 

UNIFORMITÉ

 

NOTE SONY : ★★★★

NOTE EPSON : ★★★★

Aucun des coins n’est plus lumineux que le centre de l’écran sur les deux projecteurs. EPSON et SONY sont, une fois n’est pas coutume, de bons élèves dans cette partie.

 

BRUIT VIDÉO

 

NOTE SONY : ★★★★

NOTE EPSON : ★★★★

Le grain et le bruit qui entourent Luke Skywalker sont bien lisses chez SONY comme chez EPSON : Ex æquo.

 

Artefacts bruit vidéo TW6800 / HW45

 

CONTRASTE

 

NOTE SONY : ★★★★

NOTE EPSON : ★★★☆☆

 

C’est ici que le bât blesse pour EPSON…

 

SONY prend le large sur un écran classique. Les différences s’estompent un peu après mise en œuvre de notre écran technique Cinegrey 3D. Nativement, le contraste offert par le HW45 est plus de 4 fois supérieur à celui du TW6800 dans les mêmes conditions d’utilisation (mode lampe bas, iris dynamique désactivé pour EPSON).

Les scènes sombres ne sont pas vraiment à l’honneur avec cet EPSON. Les noirs sont un peu trop délavés par rapport à ceux du SONY, et cela même dans une configuration bien optimisée comme la notre. Seule l’adjonction de notre toile Technique a permis de palier dans une certaine limite à ce « point noir ».

Par moment, l’iris dynamique arrive à faire quelques miracles, se payant même le luxe de dépasser le SONY à de très rares occasions….mais trop peu pour que nous puissions dire que son rendu est parfait.

Sur les scènes de jours, par contre, le TW6800 est très à l’aise. Sa dynamique est renversante, que ce soit sur une toile blanche ou technique ; c’est un véritable spectacle que nous offre EPSON !! .

 

Voici nos mesures respectives

SONY VPL-HW45ES : 7200:1 on:off

EPSON EH-TW6700 : 1600:1 on:off

 

 

 

Comparaison directe TW6800 / HW45

 

LUMINOSITÉ

 

NOTE SONY : ★★★★

NOTE EPSON : ★★★★

 

 

Voici un point très compliqué car dans le milieu de la vidéoprojection à domicile, il y a ceux qui préfèrent rester dans les recommandations SMPTE ou THX, et ceux qui s’en affranchissent en se satisfaisant d’images plus lumineuses.

À chacun de choisir en fonction de ses goûts. Tout dépendra aussi de votre configuration : pièce non-dédiée ou dédiée, grande ou petite base d’écran…

Pour notre part, nous avons été enchanté par le couple formé par cet EPSON et notre toile technique CINEGREY 3D. L’iris dynamique abaisse en partie ce véritable canon à lumens.

Quant au SONY, il s’avère lui aussi très polyvalent ; bien-sûr conviendra-t-il mieux aux personnes en quête d’images moins lumineuses.

 

Ces mesures ont été prises à partir des projecteurs en mode lampe basse et calibrés.

 

Voici nos mesures respectives :

SONY VPL-HW45ES : 680 lumens

EPSON EH-TW6800 : 1130 lumens

 

Comparaison directe TW6800 / HW45

 

 

BRUIT DE FONCTIONNEMENT

 

NOTE SONY : ★★★★

NOTE EPSON : ★★★★

 

Pour le Mode ECO, EPSON joue sensiblement dans la même cour que son rival de chez SONY, roi du silence. Ces deux projecteurs sont donc de très bons élèves en mode BAS et on peut les qualifier sans problème de « très discrets ». Par contre dès que l’on passe sur des modes MOYEN ou HAUT chez EPSON, la différence se fait entendre !! Le Sony reste pour sa part sobre en mode HAUT

 

Notre bruit ambiant est mesuré à 33 dB(A)

Voici nos mesures respectives

SONY VPL-HW45ES (Bas/Haut) : 36dB /38dB

EPSON EH-TW6800 (Eco/Moyen/Haut) : 36 dB / 42dB /45dB

 

 

FLUIDITÉ

 

NOTE SONY : ★★★★

NOTE EPSON : ★★★★

Que ce soit SONY avec son Motionflow sur Bas ou EPSON avec son système d’interpolation positionné lui aussi sur Bas, ces deux procédés améliorent l’image lors de mouvements tout en conservant un aspect Cinéma. Les modes plus rapides s’accompagnent d’un rendu plus vidéo.

Mire Burosch fluidité TW6800 / HW45

 

FACILITÉ DE PLACEMENT

 

NOTE SONY : ★★★★

NOTE EPSON : ★★★☆

Le Lens-shift de SONY est plus ample. Il couvrira donc une plus grande zone, facilitant ainsi l’installation. Avec sa plus grande « souplesse» dans ses mollettes, SONY se distingue légèrement sur la facilité de manœuvre. Le déplacement est ainsi plus fin sur le HW45.

EPSON est cependant très loin de démériter et son Lens-Shift est lui aussi excellent !!

 

 

MENUS

 

NOTE SONY : ★★★★

NOTE EPSON : ★★★★

 

Très complets, faciles d’accès et intuitifs, que ce soit chez SONY ou chez EPSON les menus sont une réussite totale. Chapeau bas !

 

IMPRESSIONS GÉNÉRALES

 

NOTE SONY : ★★★★

NOTE EPSON : ★★★★

 

 

Ce fut un match très intéressant à arbitrer, un affrontement difficile qui s’est joué en 14 rounds !! Mais au gong nul K.O., ce qui prouve que ces deux modèles boxent dans la même cour.

 

Pour une centaine d’euros de plus que le TW6800, le SONY tire son épingle du jeu grâce à son bon contraste natif.

Mais nous vous l’avions fait remarquer en préambule : L’EPSON EH-TW6700 est le clone du TW6800. Et à la réflexion c’est lui qui représente en réalité le challenger, le véritable « casse du siècle », celui qui assène un uppercut à la concurrence. À 1250 (prix public recommandé, mais on le trouve sans mal moins cher) le TW6700 fait en effet ex-æquo sur beaucoup de points avec le HW45es à 1990 €, ou alors le talonne-t-il.

 

Pour un budget inférieur à 2000 € :

  • Si vous aimez les images équilibrées, bien définies, justes en colorimétrie, avec pléthore d’options pour concocter une projection aux petits oignons, alors le TW6700 est au final LE candidat très sérieux à envisager . Nous pourrions même aller jusqu’à le qualifier de « véritable OVNI » pour son segment tarifaire (1000-2000 €).

 

  • Si vous ne jurez que par la profondeur des noirs, et une luminosité plus contenue, alors le SONY sera plus recommandable.

 

 

TOTAL DES POINTS ET CLASSEMENT FINAL

  1. SONY VPL-HW45ES 70 points sur 70 possibles
  2. EPSON-EHTW6800  64 points sur 70 possibles

(cette note vaut également pour l’EPSON EHTW6700)

 

Voici une description de leurs principales caractéristiques :

 

EPSON EH-TW6800

 

 

 

 

-Vidéoprojecteur TriLCD 1080p Full HD 3D
-Panneaux TriLCD Transmissifs D10
-Contraste dynamique : 120 000:1
-Luminosité : 2700 lumens
-1 paire de lunettes 3D RF actives fournie (rechargeables via USB)
-Zoom Manual, Factor: 1,6
-Lens shift Manuel – Vertical ± 60 %, horizontal ± 24 %
-Correction horizontale et verticale des trapèzes +/-30 degrés
-Réglage de la profondeur 3D, Epson Super White, Interpolation de trame, Gamme de couleurs SRGB étendue, Correction horizontale et verticale du trapèze, Certification ISF, Quick Corner, Super résolution, Wi-Fi en option
-Ratio de projection : 1,32 – 2,15:1
-Niveau sonore en mode ECO : Normal : 32 dB(A) – Économie : 24 dB(A)
-Connectique : USB 2.0 type A, USB 2.0 Type B (Service Only), LAN sans fil (en option), Entrée VGA, Entrée HDMI (2x), MHL, RS-232C, Interface Ethernet (100 Base-TX/10 Base-T), Sortie Trigger, Ad hoc/Infrastructure
-Garantie de 3 ans (3000 heures)  sur la lampe et 2 ans sur le projecteur en magasin
-Durée de vie de la lampe : 250 W, 3.500 h Longévité, 5.000 h Longévité (en mode économique)
-Dimensions : 410‎ x 310 x 157 mm (Largeur x Profondeur x Hauteur)
-Poids  : 6,6 kg

Prix public conseillé 1899€

 

 

SONY VPL-HW45ES

-Vidéoprojecteur 1080p 3D Sony VPL-HW45ES
-Panneaux TriLCD SXRD 1920 x 1080 pixels
-Processeur X-Reality Pro : traitement vidéo et upscaling 1080p Reality Creation
-Contraste dynamique on/off : 120 000 : 1
-Luminosité : 1 800 lumens
-Fonction Reality Creation / Real Color Processing / Motionflow / Contrôle dynamique de la lampe pour la 3D / Contrast Enhancer
-Lens Shift toujours manuel : V:+/-71% / H:+/-25%
-Zoom x1,6 et Focus tous deux manuels
-Motionflow 240 Hz fonctionnel en 2D et en 3D
-RCP Version 2 (Color Managment System)
-Alignement des pixels par couleur (RVB)
-Modes dédiés à la 2D et à la 3D séparément (Dynamic, Standard, Game, Cinema & Photo)
-Reality Creation / Real Color Processing / Motionflow / Contrôle dynamique de la lampe pour la 3D / Contrast Enhancer
-durée de vie de la lampe : 5000 heures
-bruit de fonctionnement : 22dB
-poids 10 kg
-dimensions 407,4 x 179,2 x 463,9 mm

Prix public conseillé : 1990€

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TEST VIVITEK H5098

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Après un passage éclair chez PJHC en Octobre 2016, Vivitek avait dû revoir sa copie du H5098. C’est donc avec sept mois de retard que nous réceptionnons un nouvel exemplaire de ce modèle, qu’il faut espérer revu et corrigé.

TEST VIVITEK H5098Le VIVITEK H5098 est un vidéoprojecteur mono DLP 1080P 3D Ready, doté d’une puce Texas 0.65 DC3 et d’optiques interchangeables.

C’est le modèle home cinéma le plus haut de gamme du constructeur après les H1186 et H1188. Ce vidéoprojecteur positionné à un prix public de 2599€ s’inscrit dans une concurrence tarifaire auprès des SONY HW45es (2190 €), EPSON TW7300 (2599€) et bien sûr le BENQ W8000 (2999€).

A ce prix, il fait fi des sirènes du marketing, refusant la motorisation de l’objectif, la simulation 4K et le HDR.

Il conserve une source lumineuse basée sur une lampe classique au mercure, d’une durée de vie de 3500 heures (en mode ECO DYNAMIQUE) et d’une luminosité de 2000 lumens. Il bénéficie d’une garantie de trois années sur l’appareil et d’une année ou 1000 heures (première limite atteinte) sur la lampe.

 

PRÉSENTATION

Le H5098 est issu des mêmes usines de Delta Electronics que le BENQ W8000. Ses optiques s’adaptent parfaitement sur l’un ou l’autre des appareils (PJHC l’a vérifié). Ces deux modèles partagent donc la même base physique. Cependant, leurs logiciels internes diffèrent ; le VIVITEK ne possède aucune certification THX ou ISF contrairement au BENQ.

Tour Physique

Le H5098 est disponible uniquement en noir. Son optique est entièrement manuelle ; il possède néanmoins un Lens-shift pour faciliter son installation. Ce décalage physique du bloc optique peut être ajusté horizontalement à gauche ou à droite jusqu’à un maximum de 5% de la demi-largeur de l’image. Le décalage vertical permet quant à lui un déplacement jusqu’à 60 % vers le haut et 20% vers le bas.

TEST VIVITEK H5098

Lens Shift

Pour ajuster le déplacement, deux molettes sont dissimulées sous un panneau au dessus de la lentille. Ce système est identique encore une fois à celui du W8000. À côté d’elles nous trouvons le levier de déverrouillage de l’optique et il suffit de le basculer vers l’avant pour pouvoir changer d’objectif.

Lens Shift

Le H5098 propose pas moins de cinq optiques interchangeables, qui présentent de très grandes ressemblances avec celles du BenQ W8000 : courte distance, semi courte, standard, longue distance et très longue distance.

OPTIQUES H5098

Le vidéoprojecteur est d’origine vendu avec une lentille standard.

Pour obtenir une base d’image de 2m21 (celle de notre écran), il faudra un recul compris entre 3m40 (minimum) et 4m30 (maximum).

 

objectif standard

 

Toujours pour la même base d’écran de 2m21, ces distances peuvent aller de 1m72 (courte distance- VL904G/LNS-5FX2) à 11m07 (très longue distance- VL909G/LNS-5LZ2) grâce aux cinq objectifs disponibles.

Abaque Optiques H5098

Sa construction respire la qualité ! De par son poids et ses multiples lentilles, ce VIVITEK est clairement conçu pour trouver sa place dans une salle dédiée.

On notera au passage la présence d’un cache d’excellente qualité pour protéger le verre de l’optique. Cependant, vous serez souvent contraint de refaire le point après chaque enlèvement de ce système de protection.

Cache H5098

La connectique est plutôt complète ; elle est identique à celle du W8000. Vous trouverez notamment deux entrées HDMI (dont une compatible MHL) et le port USB-A (alimenté) permettant de connecter un module de liaison sans fil HDMI ou encore de recharger vos lunettes 3D :

Connectique

2 × HDMI (1 MHL), 1 vidéo composante, 1 vidéo composite, 1 D-SUB15 Autres: 1 RS-232C, 1 USB-A, 1 USB-B, 1 prise 12V déclencheur, 1 sync 3D.

 

La télécommande dispose d’un rétro-éclairage rouge. Le rayon d’action du système infrarouge fonctionne correctement : RAS

 

Télécommande IR

Le H5098 est 3D Ready, avec la possibilité d’utiliser des lunettes DLP-Link ou 3D RF associées à un émetteur 3D-Vesa. Toutefois, on notera l’absence de paire de lunettes dans les accessoires fournis.

 

LES MENUS

Sur ce point-ci, on franchit l’hyper espace pour revenir en arrière… dans l’ancien temps.

L’OSD (On Screen Display) est rustre, disposant du strict minimum, à la fois lent et mal pensé.

Les réglages de l’image sont fragmentés sur trois pages différentes : IMAGE (de base) , IMAGE (avancée), AFFICHAGE. Lors de l’étape de calibrage cela s’avère très vite ennuyant! Il eut été plus simple de regrouper l’ensemble sur une unique page IMAGE.

Menus H5098

Peut-être est-ce une manière du constructeur de garnir son OSD ? Cachant dans une certaine mesure l’avarice de ses réglages.

Plusieurs choix de colorimétrie définis par les concepteurs de l’appareil sont offerts à l’utilisateur et portent les dénominations suivantes : FILM, PRESENTATION,VIVID, LUMINEUX, GAME, UTILISATEUR.

Pour régler finement l’échelle de gris (gain et bias), il faudra jongler entre deux options et donc deux fenêtres différentes, à savoir :

– EQUILIBRE DES BLANCS (bias),

– TEMP. DE COULEUR PERSONNALISEE (gain).

Un choix peu cohérent, car il faut naviguer sans cesse par le menu pour se rendre sur l’une ou l’autre.

Quant à la colorimétrie, le VIVITEK dispose d’un CMS sur 3 dimensions pour les couleurs primaires et secondaires. En somme, c’est un éditeur HSL des plus classiques.

 Ce H5098 ne propose aucun éditeur de gamma mais simplement des valeurs étalonnées en usine (1,8/2.0/2.2/2.4/N&B linéaire ).

 

Le traitement vidéo est regroupé sous l’appellation VIVID SETTINGS. Il comprend plusieurs options de réglages (Ton peau, accroissement de la netteté et aide à la fluidité…)

L’option VIVID PEAKING est ajustable sur trois paliers. C’est un traitement très puissant qu’il faudra prendre soin de ne pas trop pousser, tout en jouant en parallèle sur la NETTETÉ du menu IMAGE.

vivid peaking

vivid peaking

 Les réglages 2 et 3 remontent vite bruit et artefacts à l’image.

Bien que la fiche commerciale fasse mention d’un dispositif BRILLIANT COLOR, nous n’avons pas trouvé sa présence dans les menus, ni dans le manuel d’utilisateur.

A noter qu’il existe une option DYNAMIC BLACK que l’on peut « allumer » ou « éteindre » ; mais à l’image nul impact ou bénéfices visibles. Activé ou non, notre sonde nous a communiqué les mêmes résultats… Si vous choisissez le mode lampe DYNAMIQUE comme pour nous, alors cette option disparaît des menus.

 

VERIFICATIONS TECHNIQUES

Bruit de fonctionnement :

Le bruit résiduel de notre salle de test est mesuré à 34 dB(A). Notre sonomètre est fixé sur un trépied à 50 cm du vidéoprojecteur. Voici nos mesures :

Le mode ECO peut être qualifié haut la main de discret. Les modes DYNAMIQUE et NORMAL produisent pour leur part le même niveau d’un bruit audible qui pourra perturber les séances de certains d’entre vous.

 

 

Netteté/piqué :

Mire Netteté

La qualité du bloc optique transcende nos mires de test. C’est tout bonnement excellent ! On en attendait pas moins après avoir pu constater que le BENQ W8000 était un champion dans ce domaine.

Avec cet objectif STANDARD, nos mires de netteté sont propres, exemptes d’aberration chromatique, que ce soit au centre et sur les bords de l’image.

Attention toutefois à ne pas trop pousser la netteté, car le bruit et les artefacts vidéos remontent très vite.

netteté 0 / 20 / 10

Mire Netteté

 

Input-lag :

Input Lag H5098

 

Tout comme le W8000, ce H5098 est clairement conçu pour projeter des films et même s’il dispose d’un mode « Game » nos mesures d’input lag dissuaderont quelques gamers de s’orienter vers ce modèle. Nous l’avons relevé à 129.4 msec. C’est un niveau trop important pour envisager des parties de frags dans les meilleures conditions.

 

Overscan :

 

Comme l’indiquent nos mires : « Outside Line Indicates No overscan » (« La Ligne Extérieure Indique Aucun Dépassement »). Tout est là, et c’est parfait !

 

Fluidité :

Mire Burosch

 

L’interpolation d’images est une option appréciée pour pouvoir conserver la netteté de l’image dans les mouvements. Elle est bien gérée par le traitement vidéo interne au VIVITEK H5098. Le mode bas donne les meilleurs résultats pour les films avec une image qui reste typée cinéma et sans aucun artefact de bougé. Avec les modes moyen et haut c’est moins bien car l’effet vidéo devient plus présent avec l’apparition de quelques artefacts.

 

Uniformité/Bruit vidéo/artefact/effets arc-en-ciel (AEC) :

Avec sa roue chromatique RVBRVB (6X), les effets AEC sont maîtrisés pour les personnes sensibles. De rares flashs persistent lors de clairs-obscurs ; on les détecte surtout en effectuant des mouvements oculaires rapides comme des clignements.

L’uniformité (la répartition de la luminosité sur tout le plan de l’écran sans perception de coins plus lumineux) est bonne.

Shading

 Notre mire de gris est reproduite avec toutes les nuances nécessaires et sans la présence de dérives colorées qui seraient le signe de traces de shading.

Le bruit vidéo est par défaut bien géré ; on prendra soin de ne pas pousser trop loin les réglages de netteté ou de vividpeaking sous peine de se retrouver avec une image artificielle et bruitée.

 

Luminosité/contraste

TEST VIVITEK H5098

contraste

  Contraste et luminosité VIVITEK H5098 www.projection-homecinema.fr

 

En matière de contraste après calibrage le H5098 atteint un taux de 2164 /1 en sélectionnant le mode dynamique. Le mode ECO retombe légèrement à 1770/1. Nous sommes donc dans la moyenne des autres mono DLP concurrents. A noter que VIVITEK fait ici un peu mieux que le BENQW8000. Avec environ 1250 lumens mesurés pour les modes VIVID et UTILISATEUR vous pourrez envisager de projeter sur des bases de 3m50 avec le mode lampe normal.

TEST VIVITEK H5098 

 

Colorimétrie/gamma

 

En sortie de boîte notre exemplaire du VIVITEK fait moins bien que le W8000. Les modes VIVID et UTILISATEUR sont les plus fidèles à la référence Rec709.

VIVID : T°C 6926K avec un écart deltaE de 3,5 et un gamma linéaire à 2.16

UTILISATEUR : T°C 6896K avec un écart deltaE de 3,7 et un gamma linéaire à 2.2

Si vous ne disposez pas de possibilités de calibrage, sélectionnez simplement l’un de ces deux modes.

La luminance et la chromaticité mériteraient d’être légèrement ajustées mais, la faute à un éditeur HSL peu opérant, nous n’avons pas obtenu de miracles.

 

Relevé Mode ECO

 

-Valeurs moyennes- idéalement: Δ E inférieur à 3, gamma ^2,2, T°C 6500K VIVITEK H5098 www.projection-homecinema.fr

 

Relevé Mode NORMAL

 

-Valeurs moyennes- idéalement: Δ E inférieur à 3, gamma ^2,2, T°C 6500K VIVITEK H5098 www.projection-homecinema.fr

 

Relevé Mode DYNAMIQUE

-Valeurs moyennes- idéalement: Δ E inférieur à 3, gamma ^2,2, T°C 6500K VIVITEK H5098 www.projection-homecinema.fr

 

Simplement à titre d’information voici les réglages retenus pour notre configuration :

TEST VIVITEK H5098Mode utilisateur 1 lampe ECO DYNAMIQUE luminosité 47 /contraste 0 /saturation 0 /teinte 5 /netteté 7 ou 8 T°C D65 Gamma 2,2 HSG:R(19/99/100),G(0/94/127),B(-6/98/100), C(9/95/123),M(35/91/100),Y(0/92/123) VIVIDMOTION BAS VIVIDPEAKING 1 EQUILIBRE BLANCS : R 1, V 0, B -1 T°C PERS: R 111, V 102, B 102

 

 

IMPRESSIONS SUBJECTIVES

Pour cette partie nous nous sommes servis d’extraits de Mad Max Fury Road, Sicario.

TEST VIVITEK H5098

MAD MAX WHEEL H5098

 

TEST VIVITEK H5098

MAD MAX H5098

En matière de précision d’image, le H5098 est un excellent élève. On est face à une image très typée cinéma. Bien sûr on s’y attendait puisqu’il partage une bonne partie de sa conception avec le BENQ W8000.

TEST VIVITEK H5098

sicario fusil H5098

TEST VIVITEK H5098

sicario voiture H5098

TEST VIVITEK H5098

sicario gros plan H5098

Les scènes sombres manquent un peu de profondeur mais la lisibilité reste correcte grâce à une bonne gestion du gamma.

Les scènes de Jour jouissent d’un bon contraste ANSI (propre aux DLP), c’est à la fois beau et encore une fois très cinéma.

Dans son mode bas l’interpolation d’images est parfaitement maîtrisée. La restitution se fait sans ralentissement ou déformation pendant les mouvements.

 

COMPARATIF VISUEL DIRECT

 

Nous avons profité d’avoir plusieurs vidéoprojecteurs en notre possession pour nous amuser à les comparer avec ce VIVITEK :

H5098 et Sony HW45es

H5098 et Acer H9501BD

Tout ceci juste par curiosité, le but n’étant pas de déterminer qui est le meilleur.

 

Toutes les photographies qui vont suivre sont issues d’une comparaison directe entre les vidéoprojecteurs. Il n’y a aucun photo-montage.

Condition de projection : salon semi-dédié et toile blanche

TEST VIVITEK H5098

h5098 hw45 star wars

TEST VIVITEK H5098

h5098 HW45 GRAVITY

TEST VIVITEK H5098

h5098 hw45 volant

TEST VIVITEK H5098

h5098 HW45 GRAVITY

Le VIVITEK est un mono DLP, tandis que le SONY est un tri matrice SXRD. Ce sont deux technologies différentes, la première ayant un lien de parenté avec la projection professionnelle TRI-DLP et la seconde avec la technologie tri-LCD. Le H5098 prend la tête sur le piqué et le contraste ANSI. Sony conserve un avantage sur le contraste séquentiel proposant des noirs plus profonds.   Enfin, nous étions curieux de voir l’apport technologique et matériel de ce VIVITEK face à un mono DLP de 2013. Le H5098 est équipé d’une puce Dark Chip 3 tandis que l’ACER H9501BD a une puce Dark Chip2.

TEST VIVITEK H5098

H5098 H9501 STAR WARS

TEST VIVITEK H5098

H5098  H9501BD GRAVITY

TEST VIVITEK H5098

h5098 h9501bd mad max

h5098 h9501bd volant

TEST VIVITEK H5098

Gravity Vivitek H5098 / Acer H9501BD

Le VIVITEK jouit d’un meilleur contraste et d’une meilleure colorimétrie. L’optique est aussi de qualité supérieure, ce qui se traduit par un piqué en progression. Cependant l’ACER H9501BD n’a pas à rougir face à ce nouveau venu ; il peut prendre sa retraite bien méritée, la tête haute !

 

 

 

CONCLUSION

Avec ce VIVITEK H5098 on a l’impression d’apercevoir le reflet du BENQ W8000 à l’écran. Sa colorimétrie est toutefois moins bien ajustée en sortie de boîte. Il est vendu avec une optique de focale intermédiaire (Standard) de base. Les menus ne sont pas flamboyants mais une fois le calibrage effectué, il n’y aura pas lieu d’y revenir systématiquement.

La restitution 2D est quasiment irréprochable : on est face à une image très cinéma.

A 2599, ce H5098 est une véritable alternative au BENQ W8000. Si vous n’avez que faire des 4K, UHD, HDR et que pour vous seule la qualité de l’image importe alors ce vidéoprojecteur est un candidat sérieux.

VIVITEK a bien fait de revoir sa copie, mais n’est-ce pas un peu tard ?

Le constructeur a tout de même persisté à sortir un vidéoprojecteur 1080P à lampe… ce qui peut paraître déraisonné aujourd’hui avec la démocratisation de la 4K et du HDR, ou encore de sources lumineuses plus pérennes. En outre, ce modèle se destine davantage à une utilisation cinéphile et ce dans un environnement dédié plutôt que dans un salon.

 

Il reste tout de même le plus important : sa belle qualité d’image !

     

Nous avons aimé :

  • La qualité de fabrication,
  • La colorimétrie,
  • Le piqué et la netteté,
  • La fluidité,
  • La discrétion de fonctionnement en mode lampe économique,
  • Le Lens-shift et les différents choix d’optique.

Nous regrettons :

  • L’absence de lunettes 3D
  • Son arrivée très tardive !!
TEST VIVITEK H5098
QUALITE D'IMAGE GLOBALE90%
CONTRASTE ET LUMINOSITE80%
PIQUE, NETTETE et FLUIDITE98%
COLORIMETRIE91%
MENUS, OPTIONS ET EQUIPEMENT80%
PLACEMENT ET INSTALLATION90%
88%Note Finale

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ACER H7850 ACER V7850 : 2 VIDEOPROJECTEURS DLP 4K HOME CINEMA

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Nous vous l’avions dévoilé en exclusivité à l’occasion de la couverture du salon ISE d’Amsterdam de Février 2017, voici maintenant le communiqué de presse officiel d’Acer sur le lancement au mois de juillet 2017 de deux vidéoprojecteurs DLP 4K, le H7850 et le V7850.

ACER V7850

ACER V7850

NEW YORK, le 27 avril 2017 — À l’occasion de sa conférence de presse mondiale next@acer à New York, Acer annonce aujourd’hui la sortie d’une nouvelle gamme de périphériques en affichage 4K, comprenant les nouveaux projecteurs 4K H7850 et V7850 destinés aux adeptes du home cinéma. Grâce à la résolution ultra haute définition (UDH) 4K et la compatibilité HDR et Rec. 2020, complétées par la technologie AcuMotion, les passionnés de son et d’image apprécieront la valeur et les performances exceptionnelles de ces projecteurs.

 

« Le développement des contenus 4K proposés par des services de streaming toujours plus nombreux conduit Acer à élargir son portefeuille de produits d’affichage destinés aussi bien à la consommation qu’à la création de contenus multimédia », précise Victor Chien, président de Digital Display Business, Acer Inc., et de poursuivre : « Avec un large choix de projecteurs et de moniteurs, nous proposons des expériences visuelles de premier plan qui satisferont les attentes les plus diverses des utilisateurs. »

Immergez-vous dans l’expérience 4K Les projecteurs H7850 et V7850 d’Acer projettent des images d’une extrême précision sur des écrans jusqu’à 120 pouces, permettant ainsi aux utilisateurs de profiter pleinement de la qualité d’image éblouissante de la résolution 4K. Avec une résolution d’écran dépassant 8,3 millions de pixels et la technologie TI XPR, les projecteurs H7850 et V7850 donnent vie aux détails les plus infimes de l’image. L’arrivée massive de services de vidéo en ligne augmente la disponibilité de contenus 4K en streaming comme jamais auparavant. Ces projecteurs offriront aux utilisateurs une expérience en haute résolution sur grand écran sans devoir sortir de chez eux pour aller au cinéma. »

La compatibilité HDR, gage d’un réalisme incroyable Les projecteurs H7850 et V7850 d’Acer sont tous deux compatibles HDR (High Dynamic Range) et offrent une clarté plus dynamique, un contraste renforcé et une échelle étendue de luminosité. Ils s’adaptent aux scènes les plus lumineuses en faisant apparaître les détails les plus importants, et pour les images plus sombres, préservent la richesse des nuances de noir et font ressortir les détails généralement cachés dans l’ombre afin d’accroitre la luminance en général.

 

Les deux projecteurs proposent un taux de contraste DynamicBlack™ pouvant atteindre le niveau incroyable de 1 000 000:1 à l’aide de l’analyse image par image et des réglages dynamiques de la puissance de la lampe qui optimisent les niveaux de noir. Pour satisfaire les différentes préférences des utilisateurs, le projecteur H7850 est particulièrement lumineux avec un taux de 3 000 lumens. Le V7850 comprend une roue chromatique RGBRGB pour produire un spectre de couleurs élargi, et sa compatibilité avec la norme Rec. 709 assure une reproduction fidèle des couleurs et des tons originaux, respectant parfaitement les intentions du réalisateur du film. Les deux modèles sont compatibles avec les signaux Rec. 2020 et la norme TV Ultra HD.

Le modèle H7850 est proposé avec un design industriel fin et élégant qui a été récompensé par le prix Red Dot Design Award 2017.

Fluidité et limpidité de l’action avec AcuMotion :

Les projecteurs H7850 et V7850 intègrent aussi la technologie propriétaire Acer AcuMotion qui améliore la clarté de l’image dans les scènes rapides et réduit le flou des mouvements. Des images intermédiaires sont introduites entre les images existantes, ce qui a pour effet d’empêcher les effets de scintillement et permet de profiter sans réserve des matchs sportifs ou des films d’action. Les deux projecteurs disposent de la fonction d’économie d’énergie ExtremeEco d’Acer qui réduit la consommation électrique de 70 % et prolonge la durée de vie de la lampe de près de 15000 heures.

Le modèle H7850 sera disponible en France à partir du mois de juillet 2017 au tarif conseillé de 2999€ TTC et le V7850 au prix de 3299€ également en juillet 2017.

Après l’excellent V9800, ACER aura donc 3 vidéoprojecteurs DLP 4K home cinema dans sa gamme.

ACER H7850

ACER H7850

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TEST JVC DLA-Z1

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TEST JVC DLA-Z1

Z’est avec un grand plaizir que le zigantesque JVC DLA-Z1 fut réceptionné, nous donnant ainsi l’occazion de le tester pour vous.. Quelle hâte en effet de le mettre au banc d’essai dans notre environnement après avoir été éblouis par ses performances lors du dernier salon IFA de Berlin où il avait été dévoilé au grand public.

Le DLA-Z1 marque l’entrée du constructeur japonais dans le domaine pour le moment limité des vidéoprojecteurs home cinéma de résolution 4K native, domaine qui était réservé aux seuls modèles du concurrent historique : SONY.

Beaucoup d’amoureux de la marque attendaient avec impatience une gamme complète de véritables projecteurs 4K qui en plus de la qualité de leur optique et de l’augmentation de la résolution native tireraient profit du meilleur contraste natif que seul ce constructeur est capable d’offrir.

Cette attente enfin récompensée s’accompagne d’une autre innovation technique : l’abandon de la lampe classique pour l’utilisation d’une source lumineuse Laser donnée pour 3000 lumens et une durée de vie de 20000 heures sans perte de dynamique. Mais tout ceci a un prix et pour pouvoir bénéficier de toute ces innovations il faudra débourser 35000€. Certes nous sommes loin des 50000€ d’un SONY VPL-VW5000ES mais ce nouveau projecteur JVC est tout sauf un vidéoprojecteur grand public. Il représente en tout cas « The state of the art » de ce qu’est capable d’offrir le constructeur aux amoureux de grandes et belles images à domicile.

PRÉSENTATION

 

 

Le DLA-Z1 est le premier vidéoprojecteur 4K natif (4096 × 2160 pixels) du fabricant nippon champion du contraste avec ses vidéoprojecteurs DLA* . Le DLA-Z1 bénéficie de la certification THX 4K Display.

(* dont la récente série X5500/X7500/X9500 est actuellement commercialisée chez vos revendeurs et fut testée dans nos colonnes)

Le Z1 est équipé des plus petites matrices 4K DILA au monde (0,69″), une taille qui permettrait selon les ingénieurs de la marque de réduire de 31% l’écart de pixel. JVC introduit à cette occasion une source lumineuse Blu-Escent, une diode laser bleue capable de générer un flux de 3000 lumens pour éclairer de grandes bases d’écran et produire une image HDR lumineuse et ce pendant une durée de vie de 20000 heures sans perte de dynamique.

source lumineuse laser jvc dla-z1

Cette compatibilité HDR10 s’accompagne du support de l’Hybrid-Log-Gamma (HLG). Petite précision, le JVC est effectivement très lumineux mais à pleine puissance le projecteur est énergivore avec une consommation de 750W par heure. Fort de plus de 2280 lumens après calibrage il peut projeter une image de 5 mètres de base en respectant les recommandations SMPTE de 16 fL.

Le DLA-Z1 est annoncé par le constructeur comme étant capable de couvrir 100% de l’espace couleur DCI-P3 et 80% du Gamut BT.2020. Les ingénieurs de la marque ont attaché une importance toute particulière à la qualité de l’optique, totalement en verre et insérée dans un bloc en aluminium. Cette solution vise à proposer la plus grande précision d’image, à minimiser les d’aberrations chromatiques et surtout à être stable dans le temps sans être sensible à des écarts de températures.

Le système d’interpolation d’image Clear Motion Drive déjà présent sur les modèles 1080P est également de la partie et prend en charge les signaux 4K. JVC a retravaillé l’algorithme Multiple Pixel Control (MPC) pour améliorer le niveau de détails, y compris lors de la mise à l’échelle des contenus Full HD 1080p en UHD 2160p. Le Z1 est compatible avec les signaux 4K60P 4:4:4, 4K60P 4:2:2/36 bits, 4K24P 4:4:4/36 bits à 18 GB/s.

Le système d’autocalibration qui passe par l’utilisation d’une sonde Spyder et d’un logiciel JVC (disponible en téléchargement) déjà présent sur les modèles 1080P est également reconduit sur le Z1.

Évoquons brièvement la moribonde 3D pour signaler que le DLA-Z1 est compatible 3D avec les lunettes 3D RF de la marque mais, petite mesquinerie, à 35000€ aucune paire de lunettes n’est fournie avec l’appareil ! (Que nenni Monsieur le Baron, ne vous z’en déplaize il est de bon aloi et plus zamuzant qu’un artizan vous les confectionnasse sur mezure!)

TOUR PHYSIQUE DE L’APPAREIL

TEST JVC DLA-Z1

Z1 caisse de transport 2

Il va être conséquent cet examen physique ! En effet, le DLA-Z1 n’est pas vraiment un appareil qu’on peut emporter avec soi sous le bras ! Avec 37,5 kg sur la balance et une longueur de 72 cm, il vaut mieux être deux pour le manipuler. C’est un modèle d’installation destiné à venir prendre place dans un aménagement dédié. La qualité de son assemblage et des matériaux utilisés ne souffre aucun reproche.

Sa coque allongée est entièrement noire avec les logos 4K, ISF, THX, Blu-Escent Laser pour venir l’agrémenter.

TEST JVC DLA-Z1

diodes laser bleue jvc dla-z1

Le bloc optique est en position centrale et le verre est protégé par un cache en plastique qu’on vient enlever manuellement.

TEST JVC DLA-Z1

Z1 position table

Si la protection n’est pas automatisée, en revanche le zoom, le focus et le déplacement mécanique du bloc optique sont entièrement motorisés. Cette motorisation du bloc optique permet aux ingénieurs de JVC de reconduire le dispositif de mémoire de zoom qui autorise d’un appui sur une touche de la télécommande le jonglage entre des formats d’images préalablement sauvegardés.

Le lens-shift se déplace de + ou – 100 % sur l’axe vertical et de + ou – 43 % sur l’axe horizontal. Pour obtenir une image de 2m50 de base il vous faudra un recul compris entre un minimum de 3m50 et un maximum de 7 mètres.

La connectique comprend 2 prises HDMI 2.0b HDCP 2.2 (les deux!), un port série RS-232, une prise LAN (rj-45), une mini-jack et une prise USB-A pour les mises à jour. Le connecteur mini-din pour l’émetteur 3D RF est également présent.

La télécommande est similaire à tous les modèles de la marque avec son éclairage jaune.

Télécommande JVC

MENUS

 

Il faudrait un test complet uniquement dédié aux menus pour détailler les possibilités offertes par les ingénieurs JVC à l’utilisateur final. Toutes ses attentes sont en effet satisfaites. Ainsi, aux multiples sélections usine (naturel, cinéma, HDR, film, THX, 3D, utilisateur) il convient de rajouter les profils de couleurs susceptibles de servir de base à des réglages utilisateurs.

TEST JVC DLA-Z1

Menu THX

Les niveaux RVB ont la possibilité d’être finement optimisés grâce à des ajustements dédiés du Gain et du Bias. Ils peuvent sans cela se satisfaire des réglages de températures prédéfinis. JVC propose également un CMS qui travaille sur les 3 dimensions du Gamut et un éditeur de gamma avec de multiples sélections déjà ajustées en usine. Le choix de l’espace couleurs est également possible dont 2 dédiés aux signaux HDR.

À ces multiples réglages de colorimétrie, il convient de rajouter 121 mémoires ajustées en usine qui doivent permettre de faire correspondre l’image du projecteur au(x) gabarit(s) d’écran que vous utilisez à domicile.

Le MPC (Multiple Pixels Creator) est disponible pour les sources 1080P et 4K (il faudra sélectionner le choix correspondant). Quatre options permettent d’ajuster ses effets (netteté accentuée, contraste dynamique, image lissée et NR [pour réduction de bruit]). Pour aider à la précision de l’image, le DLA-Z1 intègre une correction électronique de l’alignement des panneaux qui travaille sur une échelle de 1/16ème de pixel.

L’interpolation d’image appelée ici réduction du flou (c’est assez parlant) peut être ajustée de la manière suivante : basse, haute, ntsc1080p24 ou désactivée. Comme pour les X5500/X75000 et X9500 on retrouve dans cette partie l’apparition d’un nouveau menu appelé « Faible latence » qui lorsqu’il est activé vient abaisser le temps de retard entre la source et le diffuseur. Cette option est principalement dédiée aux Gamers.

Un mode dédié HDR avec le support des gamma HDR10 et HLG (Hybrig Log gamma) est également présent. Il est également possible de sélectionner les espaces de couleurs prévus pour les images HDR : BT2020 et DCI.

 

TEST JVC DLA-Z1

hybrid log gamma résultats

TEST JVC DLA-Z1

gamma St2084 résultats

 

 

Pour accroître le contraste natif du JVC DLA-Z1 vous disposez de deux options : un iris dynamique qui travaille en deux mode auto 1 ou 2 et un iris fixe qui vient réduire en permanence le flux lumineux. Son fonctionnement est particulièrement discret ; un des meilleurs du moment.

Faute de pack 3D livré par le constructeur avec le projecteur de test nous n’avons pu évaluer cette partie.

 

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement :

La source lumineuse laser qui est intégrée dans le DLA-Z1 peut fonctionner suivant 3 modes de puissance : bas, moyen et haut. Dans le mode bas, le vidéoprojecteur est très discret et nous obtenons 30db ; en mode moyen le surcroît de bruit reste limité avec 35db mais le mode le plus haut dépasse les 40db (40,5). Avec plus de 1700 lumens après calibrage, il suffira pour de pas être importuné par le bruit de se limiter à l’activation du mode  moyen  voire bas avec ses tout de même 971 lumens.

Synchronisation du signal HDMI :

La plaie des projecteurs JVC est malheureusement encore présente sur le Z1 avec 10 à 15 secondes d’attente pour voir l’image s’afficher dès que l’on change de source. Attention également à la qualité des câbles HDMI avec les signaux 4K : 2 de nos exemplaires n’ont pas affiché d’images alors qu’ils fonctionnaient avec d’autres projecteurs 4K.

 

Piqué/netteté :

Nous l’avons vu en entame, le constructeur a concentré ses efforts sur le bloc optique de son premier vidéoprojecteur 4K natif. L’utilisation du verre permet d’assurer la stabilité de la précision d’image dans le temps et de ne pas souffrir des changements de température qui entraîne des aberrations chromatiques, à l’image de celles que subissent les projecteurs Sony VW300/320/500/520, tous équipés d’une optique en plastique dont la stabilité des convergences n’est obtenue qu’après 30 mn de fonctionnement.

TEST JVC DLA-Z1

MIRE DE TEST 4K BUROSH

Le Z1 ne souffre pas de ces défauts et offre une image nette et précise des angles jusqu’au centre de l’écran. Les lignes des menus sont finement découpées et aucune trace de dérive ne vient perturber les croix de notre mire 4k Burosh.

 

TEST JVC DLA-Z1

Mire netteté 4K Burosch

 

Fluidité :

Que ce soit avec les projecteurs 1080p à simulation 4K ou avec le Z1, les ingénieurs ont porté un effort sur la fluidité de l’image en intégrant un dispositif d’interpolation d’images qui est disponible pour les signaux 1080p mais également pour les signaux 4k. Pour le coup, c’est un énorme avantage face aux autres projecteurs 4K ou simili-4K dont aucun ne propose l’interpolation d’images pour les signaux 4k (Sony, Epson, BenQ ou Acer).

Dans ce domaine également, JVC n’a pas ménagé ses efforts et cette option apporte un vrai bénéfice à l’image en raffermissant la précision d’image dans les travellings et ce sans entraîner la production d’artefacts. La mise en œuvre de l’aide à la fluidité est un vrai plus en terme de confort visuel et de précision des images en mouvement.

 

Overscan :

Les triangles guide entourant notre image de référence Burosch sont tous présents à l’image, signe que le Z1 ne rogne pas l’image projetée et que la totalité des éléments qui doivent s’y trouver sont bien présents à l’écran.

TEST JVC DLA-Z1

Overscan

 

Speckle/bruit vidéo :

 

Qu’est ce que le Speckle ? Les tavelures ou chatoiement (speckle en anglais) est l’ensemble des petites taches rapidement fluctuantes qui apparaissent dans la texture instantanée d’une image et qui lui donnent un aspect granuleux. Elles sont dues soit à la diffusion des ondes d’un faisceau de lumière cohérente spatialement (issue d’un laser par exemple) par une cible présentant des irrégularités à l’échelle de la longueur d’onde, soit à la propagation d’un faisceau cohérent dans une atmosphère caractérisée par des variations aléatoires d’indice de réfraction. (source wikipédia).

TEST JVC DLA-Z1

exemple visuel speckle

Vous pouvez constater sur l’exemple visuel joint que la présence de Speckle sur l’image peut rapidement venir dégrader sa qualité. Heureusement pour les possesseurs de Z1, ce défaut de la vidéoprojection laser est absent de l’image du nouveau JVC.

 

Input lag :

Dans la partie réservée à l’aide à la fluidité, l’utilisateur a accès à une option « faible latence » qui vise à réduire le temps d’affichage d’une image au profit des utilisateurs de jeux vidéos pour qui une valeur d’input lag la plus basse est recherchée. En mode de fonctionnement normal (pour le home cinéma), le temps de retard est de 82,7 ms ; c’est beaucoup trop élevé pour les Gamers.

TEST JVC DLA-Z1

input lag latence normale

En activant le mode qui vise à réduire le retard d’affichage, le niveau d’input lag descend à 47,1 ms ; c’est plus acceptable mais nous ne sommes pas dans les niveaux particulièrement bas obtenus avec les JVC DLA-X5500 et DLA-X9500.

TEST JVC DLA-Z1

input lag latence améliorée

 

LUMINOSITÉ ET CONTRASTE

 

Contraste et forte luminosité ne font généralement pas bon ménage. Pourtant, si on fait abstraction des très bonnes valeurs de contraste natif obtenues avec la série des DLA à lampe, le Z1 accomplit l’exploit d’offrir un bon contraste natif associé à une très forte luminosité. La gestion en temps réel de la puissance lumineuse et la présence d’un iris fixe permettent de régler la luminosité pour l’adapter à n’importe quelle taille d’écran allant de 2m jusqu’à 5m50 de base, avec des couleurs naturelles et en respectant les normes SMPTE de 16 fL.

 

TEST JVC DLA-Z1

Le contraste adaptatif ne doit pas être négligé car il permet de vraiment améliorer la puissance des noirs sans entraîner d’effet de pompage. C’est dans le mode auto2 qu’on obtient les mesures de contraste séquentiel les plus élevées avec des valeurs dépassant allègrement les 100 000:1 et des couleurs justes.

Le choix de l’espace couleurs va venir directement impacter les résultats en terme de luminosité car un filtre cinéma visant à étendre le gamut pour se rapprocher des références DCI-P3 se met en place dans le chemin de lumière. Sans filtre en mode HDR nous avons obtenu 2849 lumens avec les lasers à pleine puissance (pas loin des 3000 annoncés par JVC) et dès que le filtre se met en place on chute à 1376 lumens soit une perte de plus de 50%. Mais ce sont des valeurs qui restent amplement suffisantes pour les bases d’écrans que l’on retrouve dans la majorité des installations de particuliers.

Petit aparté concernant les signaux HDR : avec le mode dédié et son gamma adapté, le visionnage de films UHD HDR devient enfin « user friendly » et surtout avec une image qui n’est pas anémique. Ce projecteur est parfaitement adapté à la restitution de programmes HDR.

Vous trouverez ci-dessous l’ensemble de nos mesures de contraste et de luminosité.

 

COLORIMÉTRIE

TEST JVC DLA-Z1

THX CIE

En sortie de boîte on a déjà vu mieux. C’est d’autant plus étonnant que les X5500 et X9500 étaient bien ajustés en respectant les références HDTV. Là, à l’exception du mode THX, il va falloir corriger le tir. Il faudra d’ailleurs prévoir au minimum 2 calibrages, le premier pour les films 1080P et le second pour les films HDR.

TEST JVC DLA-Z1

THX RVB GAMMA

 

 

Les outils mis à disposition par JVC sont performants et il est aisé de corriger les couleurs et de les sauvegarder dans plusieurs blocs mémoires.

Avec l’action du filtre cinéma dans les modes cinéma et film, les valeurs mesurées dépassent les références de l’espace couleurs DCI-P3.

TEST JVC DLA-Z1

Mode FILM référence espace couleurs DCI-P3

  Post-calibrage, nous avons réussi sans trop de difficultés à corriger le tir.

TEST JVC DLA-Z1

CMS avancé JVC Z1

 

La température de couleurs est maintenant à 6469K (6500 recherché) avec un écart deltaE limité à 1.8 (valeur inférieure à 3 recherchée) et un gamma moyen à 2.26 (2.22 recherché).

 

TEST JVC DLA-Z1

post calibration rvb gamma

L’ensemble de nos relevés pour chacun des modes usine est présent ci-dessous (cliquez sur la touche « load more » pour les afficher toutes).

COMPARAISONS

 

Nous avons effectué quelques montages comparatifs avec des modèles 4K concurrents, chez SONY, BenQ et ACER. Nous nous sommes également intéressés à une comparaison avec les modèles à simulation 4K chez le même constructeur en confrontant le Z1 au X9500. Voici ce que nous avons obtenu.

 

Comparaison JVC DLA-Z1 versus SONY VPL-VW550ES

Avec son tarif d’acquisition de 35000€ face aux 9990€ du VW550ES, nous entendons déjà le chant de nos grognons habituels qui estimeront que la comparaison n’est pas judicieuse. Or, puisqu’ayant les deux appareils en même temps dans notre salle de test et il aurait été dommage de se priver de cette confrontation. En désactivant tous les traitements vidéos sur les 2 vidéoprojecteurs 4K, le VW550ES ne peut pas rivaliser avec le Z1 et ce n’est pas surprenant. La précision d’image, grâce à une optique entièrement en verre est clairement en faveur du Z1. Vous y rajoutez une dynamique d’image impossible à atteindre pour un projecteur à lampe opposé à un modèle laser et vous comprendrez aisément que la différence de tarif est justifiée. N’oublions pas au passage la supériorité en terme de fluidité sur les signaux 4K du JVC face au SONY, grâce à son système d’interpolation d’images actif sur les films UHD Blu-ray.

TEST JVC DLA-Z1

COMPARAISON JVC Z1 versus SONY VW550

TEST JVC DLA-Z1

ZOOM COMPARATIF SICARIO JVC Z1 SONY VW550

En activant le Reality Creation sur le SONY en revanche, le VW550 réduit l’écart visuel séparant les deux modèles et les différences en faveur du Z1 seront limitées à la dynamique d’image et au contraste.

TEST JVC DLA-Z1

SONY 4K versus JVC 4K

 

 

Comparaison JVC DLA-Z1 versus DLP BENQ W11000 (DLP 4K)

Les images comparatives Z1 versus BenQ W11000 montrent principalement une grande différence dans le contraste en défaveur du DLP amplifiée par le fait qu’il n’est pas HDR. Le DLA-Z1 est bien le vainqueur de cette comparaison.

TEST JVC DLA-Z1

Comparaison DLA-Z1 versus SONY VW550ES versus BenQ W11000

 

 

Comparaison JVC DLA-Z1 versus JVC DLA-X9500

Là, la comparaison a été difficile et face au haut de gamme des modèles 1080p à simulation 4K de la même marque, nous avouons que pour des bases d’écrans inférieures à 3 mètres vous n’allez obtenir une différence visuelle qu’en terme de rendu 4k grâce à la plus forte puissance lumineuse du Z1. Mais pour le reste… … Nous serions tentés de vous recommander de choisir le X9500, beaucoup plus facile à placer et bien moins cher ; avec la différence de prix vous pouvez vous constituer un stock de lampes de rechange !

TEST JVC DLA-Z1

Comparaison JVC DLA-Z1 versus JVC DLA-X9500

 

VERDICT SUBJECTIF

TEST JVC DLA-Z1

Oblivion fleur

Mais plus encore que les mesures, quelles sont les impressions visuelles laissées par le premier vidéoprojecteur laser 4K de JVC ?

1080P

 

TEST JVC DLA-Z1

Oblivion large fusil

Avec nos extraits d’Oblivion (transfert Blu-ray exceptionnel), de Fury (moyenne qualité) et de Spectre (basse qualité), nous obtenons avec notre petit lecteur de notre X-box one S et, quels que soient les passages, des résultats visuels de très haute volée. Le traitement vidéo interne et la mise à l’échelle transcendent les galettes 1080P et pour ceux qui se demandent si le Z1 est à l’aise avec les sources haute-définition aussi bien qu’avec les films UHD et bien la réponse est clairement oui.

TEST JVC DLA-Z1

James Bond Spectre 1080p

Malgré des chiffres de contraste natif en baisse par rapport aux modèles à lampe, à aucun moment nous n’avons ressenti une faiblesse dans ce domaine et visuellement le Z1 produit une image avec plus de profondeur et des noirs plus denses que celle du SONY VW550ES.

TEST JVC DLA-Z1

FURY 1080P

 

4K HDR

Le Z1 est né pour projeter des images HDR et surtout il n’impose pas de procéder à de multiples réglages pour en profiter. Il suffit de sélectionner le mode « HDR » et de savourer simplement votre galette 4K HDR.

TEST JVC DLA-Z1

XMEN 4K HDR

Avec sa réserve lumineuse, il est enfin possible de comprendre les bénéfices à tirer d’une image HDR en vidéoprojection. Adieu les noirs bouchés, les images peu lumineuses et le judder : le Z1 est le premier vidéoprojecteur HDR 4K à passer dans notre salle de test qui délivre une image HDR-10 lumineuse, hyper précise, contrastée et fluide. En synthèse : zéro défaut !

TEST JVC DLA-Z1

sicario large

 

CONCLUSION

Nous ressortons de ce test avec des impressions partagées. Nul doute qu’il s’agit là d’une des plus belles images home cinéma offertes par un vidéoprojecteur. Mais nous ne pouvons décemment pas qualifier le Z1 d’appareil grand public, au regard de son prix et de sa taille. Quelques points nous ont irrités. Le premier concerne ce défaut ennuyeux au quotidien de lenteur de synchronisation et le second est lié au bruit de fonctionnement. En revanche, nous nous inscrivons en faux contre un test anglais réalisé sur le même appareil qui concluait que le Z1 avait un contraste moyen. À nos zieux c’est totalement faux ; le rapport contraste/luminosité est phénoménal et participe au délice visuel procuré par ce géant de la vidéoprojection.

Alors ne boudons pas notre plaisir : une fois passés les quelques dézagréments évoqués ci-dessus, le Z1 nous a emmené dans Zun autre monde de l’image. Il nous a enfin fait découvrir tous les Zavantages d’une image HDR et c’est le premier à le faire de si belle manière. Chapeau donc aux concepteurs de ce vidéoprojecteur qui ont rassemblé tout leur savoir faire made in JVC pour fournir une expérience home cinéma inégalée au futur utilisateur (pour peu que lui aussi soit certifié ISF ;-).

 

TEST JVC DLA-Z1

JVC DLA-Z1 coque

 


Nous avons aimé :

– La puissance lumineuse

– Le contraste

– Le meilleur rendu HDR du moment

– La fluidité.

La construction

– Le piqué et la netteté.


Nous regrettons :

-Un bruit de fonctionnement trop élevé avec les laser à pleine puissance

– La lenteur de la synchronisation HDMI

– Une colorimétrie qui pourrait être mieux ajustée en sortie de boîte

– L’absence de lunettes 3D à 35000€ c’est étonnant.

CARACTÉRISTIQUES (Données constructeur)

 

Système de projection Matrice D-ILA 4K 0.69 » (4096 x 2160) x3 Résolution : 4096 x 2160 Lampe : Diode laser Durée de vie de la lampe : Approx. 20 000 heures Luminosité : 3000 lumens Rapport de contraste : Infini:1 Image Dimension de l’image projetée (diagonale) : 60 » (152 cm) à 280 » (711 cm) pour un rapport hauteur/largeur de projection en 16:9 Optique Lentille : Zoom Zoom : motorisé 2x avec mise au point motorisée Fonction de décalage de l’axe optique (motorisé) : – Vertical : +/-100% – Horizontal : +/-43% Format compatibles Vidéo : 480p, 576p, 720p 60/50, 1080i 60/50, 1080p 60/50/24, 3840 x 2160p 60/50/30/25/24, 4096 x 2160p 60/50/30/25/24 Signal d’entrée PC (HDMI) : VGA / SVGA / XGA / WXGA / WXGA+ / SXGA / WSXGA+ 3D Format 3D : – Frame-pack : 720p 60/50, 1080p 24 – Side-by-Side : 720p 60/50, 1080p 60/50/24, 1080i 60/50 – Over-Under : 720p 60/50, 1080p/24 Connectique Entrées vidéo (panneau arrière) : HDMI x2 (prise en charge 3D/Deep Color/HDCP2.2/18 Gbps) Connecteurs de sortie (arrière) : Sync. 3D x1 (mini DIN à 3 broches) Connecteurs de contrôle : RS232C x1 (Sub-D 9 broches) Déclencheur x1 (mini jack, CC 12 V/100 mA) LAN (RJ-45) x1 Connecteur de service : USB Type A (mise à jour du microprogramme requise) Alimentation Consommation : Projecteur en fonction : 750 W Mode veille en mode d’économie d’énergie : 0,4 W Mode veille réseau actif : 1.4 W (LAN), 1.1 W (RS232C), 1.4 W (LAN et RS232C) Délai de commutation : 20 min. (En veille ou réseau en veille; par défaut) Généralités Niveau de bruit : 26 dB (avec la lampe en mode basse consommation) Dimensions (L x H x P) : 500 x 235 x 720 mm Poids : 37,5 kg

TEST JVC DLA-Z1
Premier du genre chez JVC, le JVC-DLA z1 est un surdoué de l'image home cinéma et s'affiche comme une démonstration technique du savoir-faire du constructeur. A 35000€, il aura toutefois du mal à se frayer un chemin dans les salles de cinéma à domicile, d'autant que sur des bases d'images inférieures à 3 mètres son petit frère, le X9500 arrive à diffuser une image du même calibre.
Qualité d'image globale100%
Contraste et luminosité100%
Piqué, netteté et fluidité100%
Colorimétrie90%
Menus, options et équipement100%
Facilité de placement et utilisation95%
98%Note Finale

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TEST SONY VPL-VW550ES

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TEST SONY VPL-VW550ES

Après avoir découvert le VPL-VW550ES à l’occasion du salon IFA de Berlin 2016, le voilà qui arrive dans notre salle de tests pour passer sur le grill de nos évaluations objectives et subjectives. Davantage mise à jour que réelle nouveauté, ce vidéoprojecteur SXRD de résolution 4096×2160 (4K réelle) propose une gestion simplifiée des signaux HDR au profit de l’utilisateur final puis des performances à la hausse en terme de contraste. Pour le reste, point d’évolution, les qualités mais aussi les faiblesses relevées sur le VPL-VW520ES sont toujours présentes.

Le VPL-VW550ES est disponible chez vos revendeurs au prix public conseillé de 9990€.

Sans tarder et avec l’aide de notre chat PJHC.FR, il est l’heure de vous faire partager nos conclusions sur ce nouveau vidéoprojecteur 4K !

TEST SONY VPL-VW550ES

Test sony VPL-VW550es par le chat de PJHC.FR

PRÉSENTATION

TEST SONY VPL-VW550ES

sony vpl-vw550es blanc

Le constructeur met en avant les avantages suivants pour ce nouveau modèle que nous avons découvert en septembre 2016 à Berlin :

Le vidéoprojecteur 4K Sony VPL-VW550ES reprend les caractéristiques principales du VPL-VW520ES en les améliorant. Ainsi, il propose un contraste dynamique supérieur de 20% ainsi qu’une compatibilité HLG HDR, de nouveaux réglages plus efficaces, et un basculement automatique en REC2020 lorsqu’un signal adéquat est transmis. Le Sony VPL-VW550 embarque une matrice à 3 panneaux SXRD 4K (4096×2160 pixels), la dernière norme HDMI 4K@60p et les traitement vidéo propriétaire du constructeur. Dénommé 4K Reality Creation, il va mettre à l’échelle et optimiser toutes les sources pour un rendu semblable à une « véritable » 4K. Il s’accompagne de la technologie d’affichage Triluminos qui offre une palette de couleurs élargie pour des textures et une profondeur de champ encore plus abouties. Ce traitement vidéo conserve également la fonction Mastered in 4K qui permet d améliorer la restitution 4K des Blu-ray 1080p labellisés Mastered in 4K.

La puissance lumineuse, annoncée à 1800 lumens, est identique à celle du VW520ES. La durée de vie de la lampe est également inchangée avec 6 000 heures de fonctionnement (en mode lampe bas). La référence de celle-ci est LMP-H280 et son coût de remplacement avoisine les 450€.

Le 550ES conserve l’aide à la fluidité Motionflow (sauf pour les contenus 4K). Il s’agit d’un mode d’interpolation d’images combiné avec un dispositif d’insertion de trames et qui vise à améliorer la netteté et la fluidité de l’image dans les travellings.

Le bloc optique est entièrement motorisé, ce qui lui permet d’offrir une option de mémoire de zoom où jusqu’à cinq positions peuvent être sauvegardées. Les paramètres enregistrés peuvent être adaptés au format d’image du film projeté (16:9 et cinémascope, par exemple).

Le VPL-VW550ES conserve le dispositif de calibration automatique qui avait vu le jour sur le 500ES et qui doit permettre de venir corriger les dérives de colorimétrie générées par l’usure de la lampe.

Ajoutez à cela un zoom motorisé 2×, un Lens Shift (décalage de la lentille) de 85% en position verticale et 31% en horizontale, sans oublier un vrai silence de fonctionnement (annoncé à 26 dB).

TOUR PHYSIQUE

Conception de l’appareil :

Le VW550ES est disponible en blanc et en noir ; il trouvera donc sa place aussi bien dans une salle dédiée que dans un salon.

test SONY VPL-VW550ES

SONY VPL-VW550ES BLANC ET NOIR

Son bloc optique est hybride (verre et plastique). La lentille frontale est en plastique tandis que  tous les autres éléments sont en verre. L’avant est protégé par un cache en plastique que l’on enlève manuellement. Toute la circulation de l’air s’effectue par des prises situées sur l’avant de l’appareil, ce qui permet de coller le fond du projecteur contre un mur ou une paroi sans entrave au refroidissement.

Aidé par un Lens-shift d’une amplitude importante tant verticale qu’horizontale, le positionnement de cet appareil dans la plupart des configurations ne posera aucun souci de trapèze ou de distance. L’image se déplace en effet sur l’axe vertical de 85% vers le haut et de 80% vers le bas (la référence étant les 100% de la taille de l’image) et de 31% de chaque côté sur l’axe horizontal.

Une mire intégrée dans les menus permet de prendre en compte tous les formats d’affichage. Le zoom est également particulièrement ample. Ainsi pour obtenir une image de 2 mètres de base il vous faudra un recul minimum de 2,30 mètres et maximum de 4,77 mètres. Pour 2,50 mètres de base, ces distances seront comprises entre 2,90 mètres et 5,97 mètres.

    Connectique :

Sur ce Sony VW550, la 3D Active est assurée par un transmetteur RF (Radio Fréquences) intégré qui permet une plus grande couverture et une meilleure synchronisation du signal dans votre intérieur. Il est également possible d’ajouter un émetteur IR (Infra Rouge) supplémentaire (TMR-PJ2 en option).

Le reste de la connectique du Sony VPL-VW550 comprend 2 entrées HDMI en version 2.0a, dont une totalement compatible avec les signaux Ultra HD 4K / 60p, HDCP 2.2, et HLG HDR. La technologie HLG (Hybrid log Gamma) a été développée par la BBC et la NHK pour les contenus 4K UHD captés à la volée et pré-enregistrés en HDR. Un kit émetteur/récepteur sans fil HDMI Sony IFU-WH1 (en option) vous permettra de vous affranchir de nombreux obstacles. Les lunettes 3D Sony TDG-BT500A sont en option.

connectique SONY

lunettes 3D RF SONY

Télécommande :

Point de différence ou d’innovation à attendre, l’excellente et longue télécommande SONY est reconduite et elle bénéficie toujours d’un rétro-éclairage particulièrement utile dans le domaine du cinéma à la maison.

Télécommande SONY

MENUS ET OPTIONS

En matière d’ajustement de la colorimétrie, le VW550ES propose un Color Management System (CMS) avec la possibilité d’ajuster l’espace colorimétrique sur les couleurs primaires et secondaires. Par contre, les gamuts dédiés DCI ou Adobe des générations précédentes ont disparu. Seul est conservé le BT.709 ainsi que des Espaces Couleur dénommés 1,2 et 3. Des valeurs prédéfinies de températures de couleurs sont proposées (D93, D75, D65, DCI, D55 et Personnalisé 1, 2, 3, 4 et 5). Notez que seuls les modes « personnalisés» offrent la possibilité d’ajuster finement l’échelle de gris. Le mode xvColor (ou xvYCC) propre à Sony est toujours disponible mais il désactive les gestions du Gamma.

TEST SONY VPL-VW550ES

Menu Image

Le traitement vidéo est également complet. Le VPL-VW550ES intègre le système d’amplification de la netteté Reality création. Ce dispositif, lorsqu’il est activé, ouvre sur trois sous-menus. Le premier « base de données » permet de choisir entre Normal ou Mastered 4K. Cette sélection est optimisée pour restituer les films BR du catalogue de SONY PICTURES portant la mention MASTERED IN 4K.

Pour accroître le contraste natif de son projecteur, SONY reconduit la gestion de la puissance du flux lumineux en fonction du contenu de l’image, L’iris dynamique inventé par le constructeur japonais dispose de deux niveaux de fonctionnement : maximum pour le plus grand rapport de luminosité et de contraste ou limité pour une action plus lente de l’iris dynamique. Le projecteur étant particulièrement lumineux, un iris fixe qui permet de limiter la puissance de la lumière est toujours présent ; il est réglable sur un pas de 0 à 100.

Une seconde possibilité d’accroissement du contraste électronique est cette fois présente sous la dénomination « amplification du contraste » dans trois niveaux haut, moyen ou bas.

Pour améliorer la fluidité à l’occasion des mouvements de caméra, le VW550ES est équipé du dispositif de SONY « Motionflow ».  Cette option est ajustable sur plusieurs niveaux : fluidité haute, fluidité basse, impulsion (insertion de trames), combinaison et pure cinema. Quand le projecteur reçoit un signal UDH ou 4K seul le mode impulsion reste disponible.

Enfin, pour terminer ce tour des options, n’oublions pas la reconduite du dispositif de correction électronique de l’alignement des trois panneaux SXRD.

TEST SONY VPL-VW550ES

Menu alignement panneaux

Ci-dessous vous trouverez des photos de chacun des menus du SONY VPL-VW550ES.

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement :

Pour fournir les 1800 lumens annoncés, la lampe équipant le VW550 fonctionne à pleine puissance et a besoin d’être refroidie. Le ventilateur est donc particulièrement audible en mode lampe haut avec 41 dB mesurés ; le passage en mode lampe bas réduit la nuisance sonore mais sans arriver à la discrétion offerte par les HW45/65 (33 dB).

Piqué/netteté/précision d’images :

TEST SONY VPL-VW550ES

mire de précision et netteté

Dès la sortie de boîte et sans nécessité de monter en température, notre exemplaire de test nous a affiché une mire d’alignement des panneaux sans défaut. Cette caractéristique lui permet de délivrer toute la force de la précision et de la définition d’image.

Nos mires de netteté sont propres et exemptes d’aberrations chromatiques.

TEST SONY VPL-VW550ES

mire d’alignement panneaux

Le VW550ES est donc paré pour la reproduction de tous les détails d’une image 4K et le fait de plus belle manière que ces prédécesseurs.

Fluidité :

Face aux concurrents que sont les X5500/X7500/X9500 de JVC, il est regrettable de constater que l’aide à la fluidité n’est toujours pas disponible pour les signaux UHD (seule l’insertion de trames sous l’appellation « impulsion » est offerte mais avec cet effet « voile noir » désagréable qui entraîne plus de nuisances que d’avantages à l’image).

TEST SONY VPL-VW550ES

Fluidité sony VW550

Input lag :

Le SONY VPL-VW550ES dispose d’un mode optimisé pour les jeux vidéos (mode jeu) qui réduit le niveau d’input lag.

TEST SONY VPL-VW550ES

Input lag normal SONY VPL-VW550ES

Alors que les autres sélections affichent un retard de 120.9 ms, le mode dédié aux jeux vidéos réduit notre mesure à 35.6 ms (un excellent score pour un projecteur matriciel, pas le meilleur mais un des meilleurs).

TEST SONY VPL-VW550ES

Input lag mode jeu

Overscan :

Notre mire d’overscan présente tous ses symboles ; le VPL-VW550ES ne rogne aucune des parties de l’image qu’il est supposé afficher.

TEST SONY VPL-VW550ES

Mire d’overscan

Effets du traitement vidéo Reality Creation à l’image :

1080P :

Nous vous plaçons ci-dessous 3 exemples visuels du traitement vidéo de Sony Reality Creation sur des signaux 1080P. La mise à l’échelle est particulièrement bien menée et surtout de manière fine et ciselée. Contrairement aux premières moutures de ce dispositif, on peut monter jusqu’à +50 sans générer trop de défauts à l’image. La valeur maximum exagère toutefois trop le trait, en ajoutant des détails n’existant pas sur l’image originelle.

TEST SONY VPL-VW550ES

RC off

TEST SONY VPL-VW550ES

RC +50

TEST SONY VPL-VW550ES

RC max

4K HDR :

Pour les signaux 4K HDR ou non, le Reality Creation n’a aucun effet perceptible.

 

 

LUMINOSITÉ ET CONTRASTE

Avec plus de 12000:1 de contraste mesuré, le VW550 surpasse les 10 000:1 de contraste natif relevés sur son prédécesseur. La luminosité, même après calibration, est également en augmentation et vient bénéficier au rendu des programmes HDR.

TEST SONY VPL-VW550ES

Contraste et luminosité SONY VPL-VW550ES

Avec plus de 1700 lumens en mode lampe haut, le VPL-VW550ES est capable d’éclairer une  image 16/9ème de 4m20 de base en respectant les 16 fL des recommandations SMPTE. En mode lampe économique, il faudra se contenter de 3m50 de base ! Nous tenons à souligner que ces valeurs sont obtenues avec une lampe qui a plus de 340 heures de fonctionnement.

Le contraste natif quant à lui est mesuré à 12071: après calibration et avec un tel niveau vous n’aurez pas besoin d’activer l’iris dynamique.

L’ensemble de nos mesures de contraste et de luminosité figure ci-dessous, cliquez sur « load more » pour avoir accès à toutes les images.

COLORIMÉTRIE

Références HDTV (rec709) :

TEST SONY VPL-VW550ES

CIE référence

Le SONY VPL-VW550ES bénéficie des qualités de ses aînés et offre un mode « Référence » proches des valeurs HDTV recherchées (température de couleurs de 6500K, gamma 2.2 et espace couleurs HDTV).

TEST SONY VPL-VW550ES

Référence RVB GAMMA

    Post-calibration avec les références rec709 nous obtenons les résultats suivants :

TEST SONY VPL-VW550ES

CMS avancé post calibration

TEST SONY VPL-VW550ES

rvb gamma post calibration

Référence BT.2024 et espace couleurs DCI-P3 ou REC.2020 :

TEST SONY VPL-VW550ES

TV LUMIERE CIE référence DCI-P3

Avec sa lampe au mercure et sans l’aide d’un filtre cinéma, le SONY VPL-VW550ES n’arrive pas à proposer un Gamut qui atteint les valeurs de l’espace couleurs DCI-P3 et bien évidemment est encore plus éloigné des valeurs REC.2020.

TEST SONY VPL-VW550ES

Menu contraste hdr

Le gamma HDR est par contre bien géré et s’active automatique dès la détection d’un signal 4K HDR-10 ou HLG.

COMPARAISONS

Nous avons effectué quelques montages photos comparatifs avec un modèle DLP 4K concurrent  chez BenQ, le W11000 ainsi qu’avec le JVC DLA-X9500.

SONY VPL VW-550ES versus JVC DLA-X9500

A 9990€, le concurrent direct du VPL-VW550ES est le JVC DLA-X9500 qui ne bénéficie pas d’une matrice 4K mais vient simuler une image UHD à partir d’une matrice 1080P.

TEST SONY VPL-VW550ES

Comparatif SONY VPL-VW550ES versus JVC DLA-X9500

Malgré sa résolution inférieure, le JVC X9500 offre une profondeur d’image et un contraste natif quatre fois supérieur à celui du SONY et compense ainsi cet écart de résolution. Nous avons préférer le rendu JVC mais ce sont deux images d’un excellent niveau, le summum de ce qu’un vidéoprojecteur home cinéma est capable de vous offrir à l’heure actuelle. Avantage : JVC

SONY VPL-VW550ES versus BENQ W11000

TEST SONY VPL-VW550ES

SONY VW550 versus BENQ W11000

Les bons réglages de convergences sur notre exemplaire de test permettent au SONY VPL-VW550ES de venir faire jeu égal avec le BenQ W11000 (DLP 4K) en terme de précision d’images. Mais là où le SXRD vient gagner des points face au DLP c’est dans le domaine du contraste et nous savons toute l’importance visuelle apportée par ce facteur. Avantage : SONY.

TEST SONY VPL-VW550ES

Comparatif sicario BENQ W11000 versus SONY VPL-VW550ES

 

 

 

 

 

VERDICT SUBJECTIF

Comme à l’accoutumée, après le panel de nos mesures, nous allons évoquer avec vous les impressions visuelles laissées par ce nouveau SONY VPL-VW550ES.

1080P : Avec nos extraits de Fury, Oblivion et Mad Max Fury Road nous obtenons une image particulièrement lumineuse avec une excellente précision. Le traitement Reality Creation travaille en discrétion et il faut véritablement monter dans des niveaux supérieurs à 50 pour obtenir un impact à l’image.

TEST SONY VPL-VW550ES

Lucy 1080P

L’image très précise et avec une colorimétrie naturelle dans le mode référence dès la sortie de boîte vient bénéficier de l’interpolation d’images qui contribue de belle manière à la précision d’image dans les mouvements latéraux et horizontaux.

TEST SONY VPL-VW550ES

Mad max 1080P

En matière de contraste, si SONY est toujours distancé visuellement par JVC sur ce point, le contraste natif est d’un excellent niveau et vous ne gagnerez pas grand-chose en activant le contraste dynamique si ce n’est une perte de dynamique dans les blancs et dès lors mieux vaut le laisser désactiver. Les images qui parsèment ce paragraphe sont directement prises à partir de l’image projetée par notre VW550ES sur un écran technique gris de 2m50 de base. La source est une console XBOX ONE S.

TEST SONY VPL-VW550ES

Fury 1080P

Si le VW550ES est un projecteur 4K, il n’en néglige pas pour autant les sources 1080P. C’est d’ailleurs sur ce type de programmes que nous le trouvons le plus à son avantage car il tire simultanément bénéficie de l’interpolation d’images et de l’effet Reality Creation.

4K HDR :

TEST SONY VPL-VW550ES

SICARIO HDR 4K SONY VPL-VW550ES

Contrairement au SONY VPL-VW520ES dans sa première version, l’activation du HDR a été simplifiée avec le VW550ES. La détection d’un signal 4K HDR active des options particulières dans les menus comme une gestion dédiée du gamma HDR (HDR-10 ou Hybrid Log Gamma).

TEST SONY VPL-VW550ES

4K HDR Xmen Apocalyspe

Nous avons pu tester nos extraits de deux galettes UHD BR HDR (SICARIO et XMEN Apocalypse qui sont deux très bons transferts) et les résultats obtenus sont proches de ceux, excellents, du DLA-Z1 de JVC. Ce dernier l’emporte toutefois en matière de dynamique, à la faveur de la puissance lumineuse de son laser. Précisons tout de même que le Z1 est commercialisé à 35000€.

TEST SONY VPL-VW550ES

SICARIO HDR 4K SONY VPL-VW550ES

 

CONCLUSION

Le Sony VPL-VW550ES représente une légère évolution par rapport au VW520ES déjà testé dans nos colonnes. Il vient principalement apporter une gestion simplifiée des programmes 4K HDR et offre un contraste natif en progression sans atteindre les niveaux des DLA JVC.

Nous avons également noté ses excellentes performances en terme de précision d’image et de colorimétrie. À 9990€ il vient directement en compétition avec le JVC X9500 et à ce prix il offre une résolution 4K native opposée à la simulation 4K du JVC. Toutefois, à moins de 3 mètres de base d’écran il vous sera impossible d’apercevoir une quelconque différence quant à la précision d’images.

SONY continue donc à commercialiser des modèles SXRD 4K natifs de très grande qualité mais hors de budget pour la plupart de nos lecteurs. En définitive, heureux seront les acheteurs de ce Sony VW550ES mais face à l’arrivée des vidéoprojecteurs DLP 4K à moins de 3000€ on se plaît à rêver de voir apparaître une version 4K de l’excellent et plus abordable VPL-HW45ES.

 

Nous avons aimé :

– Une colorimétrie bien ajustée en sortie de boîte,

– La luminosité,

– Le contraste en progrès,

– Un mode HDR plus abouti,

– La précision d’image.

Nous regrettons :

– Le bruit de fonctionnement

– Une espace couleurs ne couvrant pas la totalité du DCI-P3,

– L’absence d’aide à la fluidité pour les signaux 4k.

 

CARACTÉRISTIQUES (Données constructeur)

Technologie SXRD
Matrice 0,74″ x 3
Format des panneaux 16/9
Résolution en 2D 4096 x 2160 pixels (UHD)
Résolution maximale en 3D 4096 x 2160 pixels (4K)
Traitement vidéo 4K Reality Creation / Triluminos / Advanced Iris 3 / HDR
Fréquence de balayage Motionflow
Luminosité 1800 lumens
Intervalle de luminosité > 1500 lumens
Compatibilité 3D 3D Active
Certifications officielles Correction des couleurs HSV
Upscaling (Mise à l’échelle vidéo) HDMI : Ultra HD 4K
Zoom Électrique (env. 2,06 x)
Type de lampe Ultra Haute Pression 280 Watts
Durée de vie de la lampe Jusqu’à 6000 heures
Lens Shift (Vertical / Horizontal) Électrique (+-85% / +-31%)
Positionnement Plafond Arrière, Arrière
Rapport de Projection De 1,38 à 2,83 :1
Diagonale d’image projetée (mini / max) 60″ (152 cm) à 300″ (762 cm)
Connectique HDMI 2.0 (x2, dont 1 compatible HDCP 2.2)
Connectique informatique Port Ethernet, Port USB (pour mise à jour), Relais IR (pour adaptateur infrarouge), RS 232
Liaison Sans-Fil Wi-Fi en option
Bruit de fonctionnement 26 dB
Fonctions spéciales Mode faible latence pour le jeu (Low Input Lag)
Consommation (Max / Eco / Veille) 390 W / – / –
Télécommande Télécommande fournie
Dimensions (L x H x P) 496 x 202 x 464 mm
Poids 14 kg

TEST SONY VPL-VW550ES
Si l'aspect extérieur rappelle les VW300/320/500/520, ce sont les performances visuelles du nouveau VW550ES qui vont vous enchanter. La précision d'image est au rendez-vous ainsi qu'un mode HDR plus abouti, mais c'est surtout les progrès en terme de contraste natif qui nous auront le plus marqué. Si le VW550ES n'égale pas encore JVC dans ce domaine, le gain visuel est bien là et pour nous, le VW550ES nous apparaît comme le vidéoprojecteur 4K HDR le plus abouti du constructeur.
Qualité d'image globale100%
Contraste et luminosité95%
Piqué, netteté et fluidité95%
Colorimétrie97%
Menus, options et équipement100%
Facilité de placement et utilisation96%
97%Note Finale

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OPTOMA UHD550X : Vidéoprojecteur DLP UHD à moins de 2000€

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OPTOMA UHD550X

Après vous avoir annoncé ses premiers modèles DLP UHD  qui porteront les références, UHD60 et UHD65, voici que le constructeur de vidéoprojecteurs DLP Optoma dévoile le diffuseur frontal DLP de résolution Ultra HD,  le moins cher du marché, le UHD550X. En effet ce nouvel appareil sera lancé au prix agressif de 1990€ et est annoncé pour la 3ème semaine du mois de juin 2017 en Europe.

OPTOMA UHD550X

OPTOMA UHD550X

Alors que les modèles UHD60 et UHD65 seront positionnés respectivement à 2499€ et 3299€, le UHD550X sera positionné sous la barre symbolique des 2000€ et destiné principalement aux vendeurs online, alors que les 2 modèles précédents devraient être commercialisés plus « classiquement ».

OPTOMA UHD550X

OPTOMA UHD550X

 

 

Présenté dans une coque blanche, ce nouveau modèle Optoma est annoncé avec une luminosité de 2800 lumens, un taux de contraste dynamique de 50 000:1 et une lampe classique au mercure avec une durée de vie de 10 000 heures en mode économique.

Sa connectique est riche avec 2 prises HMDI compatible MHL, 1 VGA, 1 RS232, 1 RJ45, 1 prise USB alimentée, et des entrées/sorties audio S/Pdif.

OPTOMA UHD550X

OPTOMA UHD550X

 

Résolument 2D, l’Optoma UHD550X n’est pas compatible 3D, en revanche il supportera les signaux HDR-10. Petit prix ne signifie pas forcément absence de lens-shift et pour faciliter son positionnement, le bloc optique qui offre un rapport de projection de 1,39 – 2.22 est équipé d’un dispositif de déplacement mécanique sur l’axe vertical (lens-shift).

Ce vidéoprojecteur est également pourvu de deux haut-parleurs d’une puissance de 4W.

Si les délais de sortie sont respectés, nous devrions pouvoir vous proposer rapidement un banc d’essai de ce concurrent des ACER V7850, V9800 et BenQ W11000.

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TEST LG ProBeam HF80JS : DLP laser home cinéma full hd

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TEST LG ProBeam HF80JS : DLP laser home cinéma full hd

En cette période de disette pour la vidéoprojection, tant pour les ventes que pour les sorties de nouveaux modèles (mais la fin du mois de juin devrait lancer les apparitions des modèles DLP 4LK), l’arrivée dans notre salle de test du nouveau vidéoprojecteur compact home cinéma laser de LG apparaît comme un rayon de soleil dans un ciel assombri.

C’est donc avec le HF80JS que nous allons découvrir l’incursion du constructeur coréen dans le domaine des mini-projecteurs équipés d’un source lumineuse laser avec roue phosphore. En effet, si LG est engagé activement dans la commercialisation de petits projecteurs multimédias depuis plusieurs années, les ingénieurs de la marque s’étaient limités à mettre en œuvre des diodes LED pour fournir la lumière nécessaire à projeter une grande image cinéma à domicile.

LG PROBeam HF80J

LG PROBeam HF80J en action

Nous avons d’ailleurs testé nombre de ces appareils à LED sur le blog, les plus récents et les concurrents directs du modèle Probeam étant les versions PF1000U/PF15000 et LARGO, tous de résolution full hd.

Mais ne vous faisons pas plus attendre et entamons en votre compagnie le premier examen en ligne du HF80JS.

PRÉSENTATION

Le LG ProBeam HF80JS est donc un vidéo-projecteur portable qui troque l’éclairage à LED contre une source lumineuse au laser. En comparaison des modèles PF1500 et LARGO à LED qui plafonnaient à 1400 lumens, LG annonce une luminosité de 2000 lumens pour un contraste dynamique de 150 000:1.

Le laser bleu équipant le HF80JS est couplé à une roue phosphore. Cette technologie est annoncée avec une durée de vie de 20 000 heures (30 000 heures pour la version à LED).

Le LG ProBeam HF80JS dispose néanmoins d’une connexion Bluetooth qui prend en charge le profil A2DP. Il peut donc diffuser le son des vidéos en stéréo, directement sur un casque ou des enceintes sans fil ou par le biais de ses haut-parleurs intégrés. De plus, grâce à la technologie Wi-Fi Miracast, le projecteur est en mesure de diffuser le contenu stocké dans la mémoire d’un smartphone ou d’une tablette.

LG PROBeam HF80JS

LG PROBeam HF80J

Le LG ProBeam HF80JS est équipé du système d’exploitation WebOS qui anime déjà les téléviseurs connectés de la marque et de la télécommande LG Magic Remote pour faciliter la navigation dans l’interface. Une version moins élaborée du HF80JS existe et est commercialisée 1599€ (HF80JG) au lieu de 1799€ pour le HF80JS. Les principales différences viennent de l’absence du WebOS 3.0 et de la télécommande Magic Remote pour le modèle le moins cher.

TOUR PHYSIQUE

Avec à peine 10,8 cm de largeur pour 25,2 cm de profondeur et 14 cm de hauteur, le vidéoprojecteur HF80JS ne rentre pas dans la catégorie des pico-projecteurs mais dans celle des mini-projecteurs.

TEST LG HF80JS

LG HF80JS

Avec son poids de seulement 2,1 kg, il se transporte aisément, d’une salle de réunion à votre domicile ou sur votre lieu de vacances. Simple à balader, il est aussi simple à connecter : 2 ports HDMI et 1 port USB le branchent à vos appareils. Un adaptateur le rend compatible aux iPhone et iPad. Par son port USB, il lira les fichiers multimédias et bureautiques et, en connexion Bluetooth, ses 2 x 3 Watts le transforment en enceinte sans fil.

TEST LG HF80JS

TEST LG HF80JS

Si vous avons testé un modèle blanc, une version noire avait été présentée à l’occasion du dernier salon CES de Las Vegas. Son bloc optique est entièrement manuel et il dispose d’un réglage de zoom et de focus mais pas de lens-shift. En position table il faudra jouer des pieds dévissables pour positionner l’image à la bonne hauteur, un outil de correction sur quatre axes permet de régler automatiquement le trapèze vertical afin de faciliter son installation.

TEST LG HF80JS

Commande de zoom

Ce n’est pas véritablement un projecteur courte focale : pour projeter une image de 2 mètres de base il vous faudra un recul compris entre 2m80 et 3m05 et pour une image d’une largeur de 2m50, ces distances passent à un recul minimum de 3m50 et maximum de 3m80.

La télécommande Magic Remote diffère du modèle LARGO. Elle peut être utilisée de 2 manières : soit par son capteur de mouvement intégré qui fait déplacer un curseur à l’image ou, plus classiquement, par un déplacement grâce aux touches fléchées.

TEST LG HF80JS

Télécommande Smart Remote

MENUS

Le LGHF80JS est un vidéo-projecteur multimédia particulièrement versatile. Pour prendre en charge toutes les sources qui peuvent lui être connectées, ses menus sont organisés autour de l’interface propriétaire de LG, le WebOS 3.0. Couplé à la télécommande Magic Remote et son senseur gyroscopique, la navigation est rapide et ludique, tout comme la première installation de l’appareil aidée par des vignettes.

TEST LG HF80JS

Menu d’installation

Ce système d’exploitation gère également les applications de Streaming vidéo comme Netflix avec un onglet dédié. Le Probeam peut être relié à internet grâce à une liaison sans fil intégrée ou par son port LAN.

TEST LG HF80JS

webos 3

Un lecteur multimédia destiné à la prise en compte des photos, vidéos et musique complète le dispositif et grâce aux hauts-parleurs intégrés ou à la connexion Bluetooth, il est possible de visionner un film stocké sur clé USB ou disque dur sans connecter le projecteur à un ordinateur ou une platine multimédia. Le lecteur multimédia prend en charge la plupart des fichiers connus (AVI, MKV, Excel, Word, etc….).

TEST LG HF80JS

lecteur médias

Oubliez la 3D et l’interpolation d’images du modèle à LED LARGO, le HF80JS a définitivement tourné la page de l’image à 3 dimensions, ce qui ne nous dérange pas particulièrement. En revanche, nous regrettons l’absence de l’aide à la fluidité qui était de bonne facture sur le modèle 1080P à LED.

Pour corriger une colorimétrie qui en a bien besoin, le HF80JS propose des outils dans ses menus IMAGE. Pour ajuster les couleurs, les réglages sont pléthoriques : échelle de gris sur 2 ou 20 niveaux, CMS sur 3 dimensions, ajustement des tons chair et ciel. Un mode super résolution sur 4 niveaux (désactivé, bas, moyen, élevé) viendra rehausser les détails de l’image.

TEST LG HF80JS

paramètres image

Les réglages de colorimétrie d’usine sont dénommés de la manière suivante « Vif, standard, cinéma, sport, jeux, cinéma lumineux, cinéma sombre ». Seuls les 2 derniers donnent accès à tous les réglages de colorimétrie « réglages expert ».

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement :

Avant d’évoquer le discrétion du fonctionnement du HF80JS, il nous apparaît utile de rappeler que ce type de solution technique affranchit l’utilisateur de préchauffage à l’allumage ou de temps de refroidissement à l’extinction. Vous branchez, vous allumez et c’est parti pour le spectacle ! Le projecteur est quasiment immédiatement utilisable. L’extinction est tout aussi rapide. La puissance de fonctionnement du laser équipé le petit LG est réglable sur 3 niveaux, minimum, moyen et élevé. Quel que soit le mode sélectionné, le HF80JS est particulièrement discret grâce à sa conception ; notre mesure de bruit n’a jamais dépassé les 30 dB. Un très bon point pour cet appareil.

Piqué et netteté :

Nous allons un petit peu nous attarder sur cette partie en décrivant l’action du mode super résolution. En effet, si cette option est désactivée, l’image apparaît légèrement « molle », sans piqué. Toutefois, sur nos mires de netteté, les aberrations chromatiques sont particulièrement discrètes, signe d’une bonne tenue du bloc optique.

TEST LG HF80JS

précision image

Pour gagner en détails et piqué, il faut activer l’accroissement de netteté. Dans certains des modes usine, elle est activée par défaut « Sport, Jeu, et Vivid ». Pour les autres il faudra sélectionner la super résolution en veillant toutefois à ne pas aller dans ses plus hauts niveaux. Ainsi, si l’effet sur le piqué est impressionnant, son action s’accompagne d’artefacts indésirables, principalement des doubles contours.

TEST LG HF80JS

comparatif super résolution lignes

Cette même image de test issue de notre boîtier Burosch est une vue de Hambourg où vous pouvez voir distinctement l’effet sur les lignes des fenêtres et des immeubles dès que la super résolution est activée. Si cette option peut se montrer intéressante avec des programmes de qualité médiocre ou moyenne, nous vous recommandons de la laisser désactivée pour les Blu-ray.

TEST LG HF80JS

comparatif immeuble super résolution

Input lag :

Le caractère versatile du LG HF80JS ainsi que la longue durée de vie de sa source lumineuse peuvent représenter un attrait pour les Gamers qui souhaitent jouer sur de grandes tailles d’écran en déplacement. Mais pour cela, ce vidéoprojecteur doit afficher une mesure d’input lag la plus basse possible. Hors du mode jeu, nous obtenons une mesure de 129 ms (beaucoup trop élevée pour des parties multijoueurs) ; en passant au mode jeu nous avons mesuré 52 ms. C’est certes mieux mais nous sommes dans la moyenne des mesures d’input lag relevées sur des vidéoprojecteurs DLP. La concurrence Acer, BenQ, Epson fait mieux sur ce point.

Fluidité :

Nous l’avons évoqué plus haut, nous regrettons l’absence de l’interpolation d’images des LG LARGO mais nous devons toutefois concéder que ce vidéoprojecteur laser se débrouille très bien sans. C’est une image dépourvue de judder (ralentissement et déformation dans les travellings) que nous offre le HF80JS, encore un point fort pour ce modèle.

TEST LG HF80JS

Fluidité

Overscan :

Le HF80JS détecte immédiatement le format de l’image et vient se configurer dans celui ad-hoc. Sur notre image de test, tous les symboles les plus à l’extrémité de la mire sont présents, signe qu’aucun rognage n’est appliqué.

TEST LG HF80JS

overscan

Bruit vidéo/uniformité/Speckle (laser) :

S’agissant du vidéoprojecteur à source lumineuse laser, c’est surtout sur la recherche du Speckle que nous allons nous attarder.

Qu’est ce que le Speckle ? Les tavelures ou chatoiement (speckle en anglais) est l’ensemble des petites taches rapidement fluctuantes qui apparaissent dans la texture instantanée d’une image et qui lui donnent un aspect granuleux. Elles sont dues soit à la diffusion des ondes d’un faisceau de lumière cohérente spatialement (issue d’un laser par exemple) par une cible présentant des irrégularités à l’échelle de la longueur d’onde, soit à la propagation d’un faisceau cohérent dans une atmosphère caractérisée par des variations aléatoires d’indice de réfraction. (source wikipédia).

A l’occasion de notre première découverte du LG HF80JS au salon ISE 2017 d’Amsterdam, nous avions pu percevoir quelques traces de cet effet indésirable dans la version de pré-série mais notre modèle définitif est totalement épargné et ce quelle que soit la source.

TEST LG HF80JS

uniformité 2

L’uniformité lumineuse, la répartition de la lumière sans point chaud (hot spot) est bonne sans coin lumineux. En revanche nous le verrons plus avant dans les mesures de colorimétrie, la faiblesse du rouge est prégnante à l’écran.

LUMINOSITÉ ET CONTRASTE

Dans ce domaine, la source laser du nouveau LG creuse l’écart avec les modèles à LED du même constructeur. Dans le mode le plus économique et avec la sélection « standard », le HF80JS peut éclairer une base d’image de 3 mètres tout en conservant 16 fL et jusqu’à 3m30 après passage à pleine puissance.

TEST LG HF80JSAvec un maximum de 1083 lumens mesurés nous sommes toutefois bien loin des 2000 lumens annoncés par le constructeur. Mais le Probeam s’avère plus apte à éclairer des grandes bases d’écran que les modèles équivalents à LED, encore un bon point donc pour le HF80JS.

Luminosité et contraste sont en progrès par rapport aux modèles à LED (qui étaient particulièrement mauvais reconnaissons-le), mais nos mesures de contraste restent malgré tout particulièrement décevantes en atteignant un maximum de 600:1.

COLORIMÉTRIE

Second talon d’Achille du LG laser, la colorimétrie et le gamma. Aucun des modes usine n’est satisfaisant ; il faudra se contenter des sélections « standard » et « cinéma » pour arriver à un rendu tout juste acceptable. Le gamma est du même acabit et l’absence d’éditeur est préjudiciable.

TEST LG HF80JS

Cinema CIE

Pour corriger un manque flagrant de rouge dans les niveaux RVB, 2 options de correction des Gain et Bias sont disponibles. La première sur 2 niveaux et la seconde sur 20. S’il nous a été possible d’intervenir avec réussite sur les niveaux de gris avec la sélection à 2 niveaux, nos témoins de mesures sont restés inactifs avec la seconde option.

TEST LG HF80JS

cinema rvb gamma

Nous vous plaçons ci-dessous, l’ensemble de nos mesures pour toutes les sélections usine.

VERDICT SUBJECTIF

Nous allons débuter par les points forts du Probeam, à savoir la qualité du bloc optique en progression par rapport aux modèles à LED, contribuant à une meilleure précision d’image, et l’activation de la super résolution qui permet de rehausser le niveau de netteté des sources de qualité moyenne (tout ce qui est dématérialisé par exemple).

TEST LG HF80JS

mad max pistolet

Sur nos extraits habituels pour nos test de Fury, Mad Max Fury Road et Sicario, nous obtenons des images bien détaillées et lumineuses. Le modèle laser surclasse les projecteurs à LED du même constructeur.

Mais passées ces premières bonnes impressions, il va falloir vivre avec le plus gros défaut de cet appareil : son contraste ou plutôt l’absence de contraste. Les scènes nocturnes ou mixtes (sombres avec parties claires) sont sans profondeur et les noirs ont une forte tendance au gris.

TEST LG HF80JS

mad max nuit désert

Ce constat visuel est atténué par la bonne tenue et l’excellent dynamique des scènes de jour ou encore de la restitution des films d’animation… mais quand la nuit arrive Freddy ose à peine montrer ses griffes et vous allez regretter d’avoir choisi cet appareil. Il n’y a rien à y faire dans le domaine du contraste séquentiel, tous nos trucs habituels (gamma élevé, contraste dynamique, utilisation d’un écran gris technique…) ne permettent pas de remédier à cette situation  ; c’est à un point tel que le ProBeam est surclassé par tous les vidéoprojecteurs à lampe classique.

Si c’était là son seul défaut il serait possible d’envisager un compromis mais à cette faiblesse il faudra rajouter celle d’une colorimétrie non adaptée à une utilisation de cinéma à la maison. Le HF80JS à besoin d’une très grosse intervention de calibrage pour corriger ce point.

TEST LG HF80JS

menu couleur dynamique

C’est toujours compliqué de photographier l’image d’un vidéoprojecteur laser et le LG ne déroge pas à cette règle. Mais, au-delà de cette difficulté, les photos de l’image projetée par le HF80JS en liaison avec notre platine XBOX One S reflètent bien les couleurs « non conformes » aux références rec709 et le déficit de rouge à l’image.

CONCLUSION

Nous fondions beaucoup d’espoirs sur l’arrivée de ce premier vidéoprojecteur home cinéma laser « budget » et comme bien souvent, plus les attentes sont élevées et plus la déception est grande. C’est effectivement notre ressenti après ces deux semaines passées avec le LG ProBeam HF80JS. Le concept est novateur et intéressant mais la mise en œuvre ne comble pas toutes les attentes de l’amateur de home cinéma. Le Probeam de LG n’est pas dépourvu de qualités, c’est un « couteau suisse » multimédia qui peut diffuser à lui seul un film dans de bonnes conditions et avec une puissance lumineuse non négligeable et surtout avec une longue durée de vie. or, passé l’examen de ses qualités, il faudra vivre avec des couleurs qui ne collent pas aux références HDTV, voire en sont très éloignées et surtout avec un contraste ne correspondant plus aux standards du moment, surtout en comparaison de modèles tel le BenQ W1090 qui de ses 690€ survole les performances visuelles du HF80JS.

Ah ! l’innovation technologique et l’alternative aux lampes classiques, nous sommes impatients de l’obtenir mais avec une image home cinéma de qualité.

TEST LG HF80JS

LG HF80JS et télécommande

Nous avons apprécié :

– La discrétion de fonctionnement,

– Le WebOs 3.0,

 

– La liaison Bluetooth avec une enceinte externe,

– La précision d’image,

– La luminosité,

– La télécommande Magic Remote.

Nous regrettons :

– La colorimétrie,

– Le contraste.

CARACTÉRISTIQUES (DONNÉES CONSTRUCTEUR)

Technologie DLP
Format natif 16/9
Compatible 4/3 Oui
Encoche Anti-vol Oui
Qualité de l’image
Résolution 1920 x 1080 pixels
Résolution informatique 1080p
Luminosité 2000 Lumens
Contraste 150 000:1
HDTV 1080p Oui
Rapport de projection 1,4
Zoom x1,1
Projection
Taille de l’image minimale 76,0 cm
Taille de l’image maximale 3,0 m
Mise au point Manuelle
Haut parleur intégré Oui
Puissance (en watts RMS) 6
Lampe
Durée de vie de la lampe 20000 heures
Niveau sonore (mode éco) 26 dB
Niveau sonore (mode normal) 28 dB
Connectiques
HDMI 2
Port USB 1
Réseau
Miracast Oui
Bluetooth Oui
Widi Oui
Consommation
Consommation en veille 0,5 Watts
Consommation en fonctionnement 150 watts
Alimentation Secteur
Mode Eco Oui
Contenu du carton
Livré avec Notice, Télécommande, Sacoche de transport, Câble d’alimentation
Dimensions
Dimensions l x h x p 10.8 x 14 x 25.23 cm
Poids Brut (kg) 2.100
Informations et Services
Disponibilité des pièces détachées (donnée fournisseur) Pendant 2 ans

TEST LG ProBeam HF80JS : DLP laser home cinéma full hd
Le LG HF80JS représente une belle progression technique et qualitative face aux modèles équivalents 1080P à LED du même constructeur, toutefois ses performances globales ne lui permettent pas de représenter une alternative aux vidéoprojecteurs home cinéma à lampe classique, surtout avec un prix public de 1799€.
Qualité d'image globale65%
Contraste et luminosité50%
Piqué, netteté et fluidité83%
Colorimétrie30%
Menus, options et équipement90%
Facilité de placement et utilisation82%
67%Note Finale

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OPTOMA GT5500+ : DLP HOME CINEMA 1080P ULTRA COURTE FOCALE

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OPTOMA GT5500+ : DLP HOME CINEMA 1080P ULTRA COURTE FOCALE

Les vidéoprojecteurs de cinéma à la maison à focale ultra courte ont la côte en ce moment. Alors que nous sommes les premiers à tester en ce moment le VIEWSONIC PX800HD et que nous avons également été les précurseurs pour vous proposer les tests des Philips SCREENEO HDP2510 et OPTOMA GT5500, voici que ce dernier constructeur annonce la sortie sur le marché français du GT5500+ !

OPTOMA GT550+

OPTOMA GT550+

L’Optoma GT5500+ est donc une version modifiée du GT5500 qui sera disponible en blanc (gris pour le GT5500) au prix public recommandé de 1499€. Il s’agit encore une fois d’un appareil à focale ultra courte qui permet de projeter une image de 2m50 de diagonale avec un recul de seulement 30cm.

OPTOMA GT5500+

OPTOMA GT5500+

Ses performances sont également (sur le papier en  augmentation avec une luminosité annoncée à 3200 lumens (3100 pour le GT5500) et un contraste dynamique de 25 000:1.

De résolution full hd (1920×1080), il est encore 3D ready avec les lunettes 3D RF du constructeur. Son bruit de fonctionnement s’élève à 28db et la durée de vie de sa lampe (classique au mercure) est donnée pour 3000H en mode de fonctionnement normal et 6500H en mode économique.

La connectique est riche avec deux entrées HDMI 1.4a, 2 entrées VGA (YUV), une entrée composite, un port RS232, un port ethernet, des entrées audio jack, RCA et micro et une sortie audio. Une prise USB alimentée est également disponible ainsi qu’un port VESA-3D pour connecter les lunettes 3D RF de la marque.

Le GT5500+ est Compatible 3D en DLP-Link ou avec les lunettes RF d’Optoma.

OPTOMA GT550+

OPTOMA GT550+

OPTOMA GT550+

OPTOMA GT550+

 

Autre nouveauté sans augmentation de tarif, la télécommande est maintenant disponible avec un éclairage.

L’Optoma GT5500+ sera disponible cette semaine chez vos revendeurs en France.

 

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TEST OPTOMA GT1080Darbee

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TEST OPTOMA GT1080Darbee

Seconde déclinaison d’un vidéoprojecteur intégrant directement le traitement vidéo Visual Darbee, l’Optoma GT1080 Darbee a été dévoilé à l’occasion du salon ISE d’Amsterdam 2017, en même temps que l’Optoma UHD60. En liaison avec la firme Darbee, Optoma est pour le moment le seul constructeur de projecteurs a intégrer ce traitement visuel dans deux de ses diffuseurs frontaux :  le HD28DSE et maintenant le GT1080 Darbee.

Ce nouveau modèle dispose de deux caractéristiques intéressantes (en plus du Darbee) : Il est équipé d’un bloc optique de type courte focale qui lui permet de projeter une grande base d’image avec très peu de recul et il propose dans ses menus une option permettant d’abaisser à un niveau extrêmement bas les mesures d’input lag. Ce GT1080 Darbee est commercialisé à 999€ et est déjà disponible chez vos revendeurs. Il est orienté vers une utilisation home cinéma et jeux vidéos, en environnement non dédié (salon ou chambre à coucher).

PRÉSENTATION ET TOUR PHYSIQUE

TEST OPTOMA GT1080Darbee

OPTOMA GT1080Darbee

Avec le GT1080Darbee nous nous retrouvons face à un vidéoprojecteur DLP de résolution full HD (1920×1080) équipé d’une puce 0.65 en dark chip 3 et d’une roue chromatique 6 segments RVBRVB. Il est annoncé par le constructeur avec une luminosité de 3000 lumens et un contraste dynamique de 28 000:1. Sa lampe bénéficie d’une durée de vie de 5000 heures en mode normal, 6000 heures en mode économique.

Le bloc optique est totalement manuel (zoom et focus) et protégé par un cache en plastique. Le rapport de projection est de 0.49:1. Avec sa focale courte, ce projecteur peut afficher un grand écran à une distance réduite. Ainsi, vous pouvez obtenir une image de 2,5m avec le projecteur placé à seulement 1 mètre de l’écran ou du mur.

OPTOMA UHD60 OPTOMA UHD65

Un calculateur des distances de projection et des conséquences sur la taille de l’image est disponible ici :

http://www.optoma.fr/projector-distance-calculator/gt1080darbee

Aucun Lens-shift ne viendra vous aider à positionner correctement l’appareil mais le GT1080 Darbee dispose d’une correction électronique du trapèze sur quatre points, ce qui permet de le décaler par rapport à l’axe central de l’écran.

Compatible 3D, il supporte non seulement les lunettes DLP-Link en triple flash 144hz mais également et c’est une particularité chez Optoma des lunettes RF grâce à une prise Vesa-3D.

En matière de connectique il y a : 2 entrées HDMI (1.4a 3D support) dont une compatible MHL (qui permet de relier votre tablette ou smartphone directement au projecteur à l’aide d’un câble dédié), 1 sortie Audio stéréo Jack 3.5mm, 12V trigger, 1 port vesa-3D et 1 prise USB-A alimentée, destinée à connecter un module de liaison sans-fil optionnel ou à recharger directement des lunettes 3D.

TEST OPTOMA GT1080Darbee

Connectique OPTOMA GT1080Darbee

A ces possibilités de liaison et intégré dans la coque il faut ajouter la présence d’un haut-parleur de 20W permettant de s’affranchir de la liaison avec un amplificateur externe, en vue d’une utilisation nomade.

Pour piloter l’appareil vous disposez de touches dédiées présentes sur le haut de la coque. La télécommande reste similaire à la majorité des vidéoprojecteurs Optoma que nous avons testés. Elle est ergonomique, bénéficie d’un large rayon d’action et surtout n’oublie pas le rétroéclairage.

L’Optoma GT1080Darbee propose également une option pour réduire le temps de latence à l’affichage (input lag), dédié à une utilisation avec des consoles de jeux ou un ordinateur. Ce temps est annoncé par le constructeur à 16 ms.

Enfin et pour que le tour de ce nouveau vidéoprojecteur soit complet, le traitement vidéo Darbee est l’intérêt principal de ce nouveau modèle.

LES MENUS

Présentées sous une forme de carré, les différentes sélections de colorimétrie en usine sont organisées de la manière suivante : Cinéma, Couleur, Jeu, Référence, Lumineux, Utilisateur, 3D, et deux sélections ISF cachées et accessibles par une manipulation connue des professionnels bénéficiant des qualifications de calibration ISFccc (le projecteur bénéficie de cette certification).

TEST OPTOMA GT1080DARBEE

Menu info OPTOMA GT1080DARBEE

Pour ajuster la colorimétrie, le GT1080Darbee propose un CMS sur 3 dimensions avec un diagramme d’aide et un réglage dédié des niveaux RVB (Gain et Bias) ; les deux sont efficaces. On regrettera l’absence d’un éditeur de gamma et il faudra donc se contenter de sélections usine dans ce domaine.

N’espérez pas trouver d’aide à la fluidité. Point non plus d’iris fixe ou mécanique pour venir améliorer le contraste. Ce nouvel Optoma reconduit le dispositif électronique de contraste dynamique. Pour diminuer la lumière, le fonctionnement de la lampe peut être configuré de deux manières : lumineux ou économique.

Pour la 3D, les signaux suivants sont supportés : côte à côte: 1080i50 / 60, 720p50 / 60, Trames entrelacées : 1080p24, 720p50 / 60 haut -bas : 1080p24, 720p50 / 60.

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement :

Bonne surprise, le GT1080Darbee bénéficie d’un bruit de fonctionnement maîtrisé. C’est un vidéoprojecteur que l’on peut qualifier de discret dans les 2 modes d’intensité de la lampe (Lumineux et économique). Si nous n’atteignons pas les 26dB annoncés, avec 30dB en mode économique et 32dB en mode lumineux (mesurés à 50 cm), ce nouvel opus Optoma ne souffre d’aucun reproche, d’autant que grâce à sa courte focale il se trouvera éloigné des oreilles des spectateurs et encore moins audible

Piqué et netteté :

TEST OPTOMA GT1080DARBEE

netteté gt1080darbee

C’est en désactivant totalement le mode Darbee que nous avons demandé au GT1080Darbee de reproduire nos mires de précisions. Dans ce domaine, c’est également une bonne surprise car malgré son taux de remplissage (fill factor) de 80% on obtient de très bons résultats au centre de l’image, sans trace d’aberration chromatique. C’est moins glorieux sur les bords de l’écran mais n’oublions pas que nous sommes ici avec une focale courte et un appareil placé à moins de 1000€.

TEST OPTOMA GT1080DARBEE

croix netteté gt1080darbee

Fluidité :

En l’absence d’aide à la fluidité (interpolation d’images), le GT1080Darbee s’en sort plutôt bien, avec un judder limité.

TEST OPTOMA GT1080DARBEE

fluidité optoma gt1080darbee

Input lag :

 

Sans activer le mode de réduction d’input lag, notre testeur Leobnar affiche une valeur somme toute déjà respectable de 34,3 msec.

 

TEST OPTOMA GT1080DARBEE

lag normal gt1080darbee4

 

Après sélection de l’option spéciale de réduction cette valeur descend à 17,4 ms, très proche donc des 16 ms annoncés par le constructeur. C’est un input lag qui conviendra aux Fraggeurs fous pour qui le temps de retard le plus réduit est important dans l’exercice de leur passe-temps favori.

TEST OPTOMA GT1080DARBEE

lag réduit gt1080darbee

Overscan :

Sans avoir besoin d’intervenir dans les menus, le réglage de cropping ou overscan (qui vise à faire disparaître les défauts et parasites qui peuvent se présenter sur les bordures d’images) est désactivé. Et c’est OK : tous les symboles de notre mire de test Burosh sont bien dans le plan de l’écran.

TEST OPTOMA GT1080DARBEE

overscan optoma gt1080darbee

Contraste et luminosité :

Le constructeur annonce 3000 lumens maximum. Eh bien ils sont bien là dans le mode Lumineux… mais avec une telle dérive verdâtre que c’est inutile pour une utilisation home cinéma.

TEST OPTOMA GT1080Darbee

TEST OPTOMA GT1080Darbee

Avec des couleurs à la norme (mode Référence), le GT1080Darbee est capable d’éclairer avec 16 fL une base d’écran de 2m90 en mode lampe normal et de 2m50 en mode économique. Il est toutefois possible d’augmenter ces tailles en passant dans le mode Cinéma (pas trop éloigné des valeurs de références rec709). Les bases d’images passent ainsi à 3m40 avec la lampe à pleine puissance et 2m90 en mode éco.

TEST OPTOMA GT1080DARBEE

Contraste OPTOMA GT1080Darbee

Le contraste natif n’atteint pas les meilleurs du segment qui avoisinent les 2000:1 ; le GT1080Darbee plafonne en effet à 1500:1 avec des couleurs à la norme. Il faut jouer de l’iris dynamique pour dépasser les 2800:1. Sur ce point le BenQ W1210ST qui présente beaucoup de similitudes avec le GT1080Darbee est mieux loti !

Colorimétrie :

TEST OPTOMA GT1080DARBEE

CIE LUMINANCE référence OPTOMA GT1080DARBEE

Le constructeur met en avant son respect des références HDTV dès la sortie de boîte et nous devons admettre que c’est plutôt bon dans deux sélections usine : Cinéma et Référence. Notre préférence va à la première, qui conjugue dynamique de l’image et naturel des couleurs. Les autres sélections sont trop éloignées des valeurs rec709.

TEST OPTOMA GT1080Darbee

Mode référence RVB GAMMA OPTOMA GT1080Darbee

TEST OPTOMA GT1080Darbee

CMS avancé mode référence OPTOMA GT1080Darbee

C’est donc un bon point pour Optoma, qui vient ainsi jouer sur les terres de BenQ au niveau de la précision des couleurs.

Nous avons placé ci-dessous des photos de chacun des modes usine et ses effets sur la même scène issue de Fury.

 

TRAITEMENT VIDÉO DARBEE

La technologie Darbee embarquée dans les Optoma HD28DSE et maintenant GT1080Darbee ne fonctionne pas comme un scaler. Les algorithmes mis en œuvre ne vont pas désentrelacer l’image ni la mettre à l’échelle ou encore changer sa fréquence.

Mais alors que fait-elle ? C’est tout simple, elle amplifie la qualité de l’image en donnant une impression de plus grande netteté avec des couleurs et un contraste renforcés. Elle apportera ses améliorations visuelles sur des sources haute ou basse définition et sur les jeux vidéo.

Concrètement, le traitement visuel Darbee ajuste la luminance de chaque pixel de l’image, ce qui rend certains d’entre eux plus sombres et plus lumineux que les autres en fonction de la scène. Ainsi, en augmentant le contraste entre la lumière et certaines zones sombres de la scène, ce traitement est en mesure de mettre en évidence les détails fins de l’image et d’accroître la sensation de netteté.

A cet effet et tout comme les boîtiers externes DVP5000 et DVP5100, le Darbee intégré aux vidéoprojecteurs Optoma propose 3 modes de réglages (Haute définition, jeu vidéo et Couleurs) avec en supplément un mode de démonstration.

LES TROIS MODES DE RÉGLAGES DISPONIBLES

Haute définition : Il est prévu pour être utilisé avec des sources de hautes qualités (BR/HDTV). Darbee préconise un réglage variant entre 40 et 80%.

Jeu : Ce mode accentue l’effet 3D (sur une image 2D) et permet de détacher les différents plans de l’image. Darbee préconise un réglage variant entre 40 et 80%.

Couleurs : Il est conçu pour les vidéos de basse qualité ou de définition standard. En plus de l’amélioration des premiers plans de l’image et en fonction du contenu de la scène, les détails d’arrières plans (incluant bien souvent du bruit et des artefacts liés à la décompression Mpeg) peuvent être améliorés par le DVP ; Darbee préconise un réglage variant entre 30 et 60%.

TEST OPTOMA GT1080DARBEE

comparo darbee stop en haut et darbee high def max bas

Pour vérifier les effets en direct, une option démonstration est disponible. Elle permet soit de séparer l’image en deux avec un côté Darbee actif, soit de visualiser un balayage horizontale complet de l’image.

TEST OPTOMA GT1080Darbee

SICARIO OPTOMA GT1080Darbee

Pour bien comprendre l’effet visuel produit par le traitement DARBEE nous vous plaçons des montages photos de ces images issues des films Fury et Sicario.

 

VERDICT SUBJECTIF

Au-delà de nos mesures, dès la première mise en marche de l’appareil, le GT1080Darbee offre une image bien équilibrée, lumineuse sans excès et avec une bonne impression générale de netteté.

TEST OPTOMA GT1080Darbee

SEULE SUR MARS OPTOMA GT1080Darbee

Les couleurs restent équilibrées dans le mode Référence et rendent toute la justesse à la volonté du directeur de la photographie des œuvres projetées.

TEST OPTOMA GT1080Darbee

SICARIO OPTOMA GT1080Darbee

Autre bon point, malgré un contraste moyen, la lisibilité des scènes mixtes (éléments lumineux et parties sombres) est très bonne.

TEST OPTOMA GT1080Darbee

FURY OPTOMA GT1080Darbee

Dans le domaine de la fluidité, même si le judder (auquel nous sommes très sensibles) n’est pas totalement invisible, il reste dans des niveaux acceptables.

CONCLUSION

Le GT1080Darbee est donc le second vidéoprojecteur à intégrer directement le traitement Visual Darbee. Nous savons que d’autres constructeurs s’intéressent à cette configuration mais Optoma est pour le moment le seul à la proposer et qui plus est pour deux genres de diffuseurs frontaux : l’un volontiers à destination des Gamers et possédant une courte focale quand l’autre visait les homecinéphiles avec une focale plus classique. Les deux modèles sont donc bien différenciés mais le nouveau venu disons-le tout net nous a bien davantage convaincu que son ainé !

Nous relevons également deux points forts supplémentaires de ce modèle : un input lag particulièrement bas et une fidélité colorimétrique aux valeurs de références rec709 laquelle était jusqu’alors plutôt l’apanage de BenQ, Epson ou Sony.

A l’exception de son contraste moyen (qui peut être compensé par l’utilisation d’une toile technique grise), nous n’avons qu’éloges pour cet Optoma GT1080Darbee à moins de 1000€, qui remplira parfaitement le rôle de diffuseur à courte focale de films et de jeux vidéo qui lui est confié pour ce prix.

 

TEST OPTOMA GT1080Darbee

OPTOMA GT1080Darbee avec VIEWSONIC PRO7827HD

Nous avons apprécié :

– Le traitement Darbee intégré,

– La discrétion de fonctionnement,

– L’input lag très bas,

– Une colorimétrie bien ajustée en sortie de boîte.

Nous regrettons :

– Un contraste moyen,

– L’absence de lens-shift.

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES

Technologie d’affichage Technologie DLP® de Texas Instruments Puce 0.65” DarkChip 3 1080p
Résolution 1080p 1920 x 1080
Luminosité 1 (mode Lumineux) 3000 ANSI Lumens
Contraste 28 000:1
Durée de vie de la lampe2 Dynamic/Eco/Bright 8000/6000/5000 (hrs)
Rapport de projection 3 0.49:1
Type de zoom Fixe
Connecteurs (Entrées/Sorties) 2 x HDMI (1.4a 3D support) + MHL v1.2, Audio Out 3.5mm, Relais 12V, 3D-Sync, USB-A Power (1A), USB service
Haut-parleur (Watts) 20
Correction Trapézoïdale ± 40° Verticale
Poids (kg) 2.66
Dimensions (LxPxH) (mm) 315 x 224 x 114
Ratio 16:9 Native, Compatible 4:3
Offset 116% ±5%
Taille image projetée 1.15 – 7.67m (45.3″ – 300″) Diagonale 16:9
Distance de projection 0.5 – 3.35 mètres
Optique F/2.8; f=7.42mm
Uniformité 80%
Résolution Maximum Full HD 1920 x 1080
Compatibilité Informatique UXGA, SXGA, WXGA, HD, XGA, SVGA, VGA, Mac
Compatibilité 480i/p, 576i/p, 720p(50/60Hz), 1080i(50/60Hz), 1080p(50/60Hz)
Support 3D

Les fonctions 3D des projecteurs Optoma ne peuvent être utilisées qu’avec du contenu 3D compatible. Les applications usuelles incluent la 3D éducative ou la conception 3D et la modélisation 3D. Certains boîtiers TV, les lecteurs Blu-ray 3D™, la PS3 de Sony® et la Xbox 360 de Microsoft® sont compatibles via la HDMI v1.4a.

 

Compatibilité 3D

Side-by-Side:1080i50 / 60, 720p50 / 60

Frame-pack: 1080p24, 720p50 / 60

Over-Under: 1080p24, 720p50 / 60

Input Lag (ms) 16
Taux de rafraichissement Horizontal 15.375~91.146 KHz
Taux de rafraichissement Vertical 24 ~ 85Hz (120Hz for 3D)
Nombre de Couleurs 1073.4 Millions
Niveau sonore (mode Eco) 26dB
Alimentation 100-240V, 50-60Hz
Consommation électrique 225W Mode Lumineux / 187W Mode Eco (< 0.5W Standby)
Type de lampe 195W
Température de fonctionnement 5°C – 40°C, Humidité Max. 85%, Altitude Max. 3000m
Sécurité Barre de sécurité, verrou Kensington, protection par mot de passe
Menu à l’écran 27 Langues: Anglais, Français, Allemand, Espagnol, Italien, Portugais, Néerlandais, Suédois, Finlandais, Grec, Danois, Norvégien, Polonais, Russe, Chinois Simplifié, Chinois Mandarin, Coréen, Arabe, Japonais, Thaïlandais, Hongrois, Tchécoslovaque, Turc, Vietnamien, Persan, Roumain, Indonésien
Accessoires fournis en standard Sacoche de transport, cache objectif, câble d’alimentation, télécommande, 2 piles AA , Guide démarrage rapide
Accessoires en option Lunettes 3D, sans fil, support plafond
Sans fil (optionnel) Oui
Garantie 2 Années

 

TEST OPTOMA GT1080Darbee
Second tome des aventures de Darbee dans la vidéoprojection, ce GT1080Darbee est une bonne surprise et à l'exception de son contraste, il est bien armé pour remplir les missions Jeux et Cinéma que vous voudrez bien lui confier !
Qualité d'image globale85%
Contraste et luminosité60%
Piqué, netteté et fluidité75%
Colorimétrie90%
Menus, options et équipement70%
Facilité de placement et utilisation59%
73%Note Finale

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OPTOMA UHZ65 : DLP 4K LASER 5000€

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OPTOMA UHZ65 : DLP 4K LASER 5000€

Dans un communiqué de presse daté du 14 juin 2016, le constructeur de vidéoprojecteurs DLP Optoma annonçait la sortie d’un vidéoprojecteur DLP UHD équipé d’une source lumineuse laser.

 

Cet appareil qui est construit autour de la nouvelle puce 4K de DLP, offre une compatibilité avec les signaux UHD et 4K. Toutefois il n’est pas de résolution native UHD (3840×2160), à l’image des BenQ W11000/X12000, OPTOMA UHD550X/UHD60/UHD65, ACER H7850/v7850 et VIVITEK HK2244, il vient simuler une image 4K avec une puce de résolution native 2716×1528 (en photo ci-dessous).

 

Optoma UHZ65

Puce DLP 4K intégrée dans l’Optoma UHZ65

 

Le constructeur a pourvu ce nouveau modèle d’une source lumineuse laser (durée de vie de 20 000 heures) avec une roue chromatique au phosphore. Elle doit délivrer 2800 lumens et permettre d’atteindre un contraste dynamique de 1 500 000:1 (on peut déjà parier que ce ce ne sera pas le cas après nos mesures « terrain »).

Le UHZ65 sera compatible HDR-10 et la solution laser doit lui permettre d’atteindre les références de l’espace couleurs REC2020.

En matière d’équipement et pour faciliter son placement : un Lens-shift vertical d’une légère amplitude de 15% permettra de déplacer le bloc optique manuellement. Ses prises HDMI seront au format 2.0 et HDCP 2.2.

 

 

OPTOMA UHZ65

OPTOMA UHZ65

L’optoma UHZ65 est annoncé pour une sortie aux États-Unis à la fin d’année 2017 au tarif de 4999$, on peut raisonnablement tabler sur un prix de 5000€ pour l’Europe.

 

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TEST ACER H7850 : DLP 4K

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TEST ACER H7850 : DLP 4K

Juste avant la pause estivale (tout du moins pour votre serviteur mais pas pour le blog ni pour les tests puisque nous accueillons une toque hautement insigne pour renforcer encore la brigade), les exclusivités s’enchaînent chez PJHC.FR et nous sommes encore une fois couverts levés avant tout le monde en France pour vous communiquer les mesures et les impressions sur le premier vidéoprojecteur DLP 4K à moins de 2500€, à savoir l’Acer H7850. Sans plus attendre, entrons dans le vif du sujet de cette belle exclusivité PJHC.FR pour voir si la mayonnaise que propose le traiteur taïwanais prend (Nota de la rédaction : notre correcteur cattod est en mode Top Chef !)

ACER H7850

ACER H7850

PRÉSENTATION

Après la sortie du V9800 qui partageait une base commune avec le BenQ W11000 (tous deux testés sur le blog de PJHC.FR), le constructeur Acer enchaîne sur un second vidéoprojecteur DLP 4K mais cette fois positionné au tarif hyper compétitif de 2499€ (3999€ pour le V9800). Ce H7850 sera bientôt rejoint par un modèle similaire mais plus orienté home cinéma, le V7850 (2999€). Les principales différences entre les deux consistent en la présence d’une roue chromatique 5 segments RGBCY sur le H7850 contre RGBRGB pour le V7850, d’une luminosité supérieure pour le H7850 (3000 lumens contre 2100 lumens pour le V7850).

Tous deux intègrent un dispositif d’aide à la fluidité (interpolation d’images) appelé Accumotion par Acer et actif sur signaux 1080P et 4K ! C’est assez important à souligner car en comparaison les précurseurs des modèles 4K qui en sont également dotés, à savoir les vidéoprojecteurs Sony VW350 et VW550ES bien plus chers, sont limités aux signaux 1080P.

De ces deux modèles, tout du moins au niveau des caractéristiques, le V7850 est davantage orienté home cinéma que le H7850 pour l’heure seul disponible. Le V7850 dispose en supplément d’une certification ISFccc absente du H7850.

Au rayon des caractéristiques partagées le constructeur  met en avant une compatibilité Rec.2020 et HDR10 (n’espérez pas une compatibilité Dolby Vision pour un vidéoprojecteur ça n’existera pas) et un lens-shift vertical d’une amplitude de 15%.

TEST ACER H7850

Amplitude lens-shift acer h7850

TOUR PHYSIQUE

Par rapport au V9800 qui était plutôt imposant et pesait 15 kg, le H7850 connaît non seulement une cure tarifaire mais également une réduction de taille et de poids puisqu’il ne pèse « que«  5,8 kg. La sacoche noire fournie protège sans souci sa coque blanche lors de transports. Attention toutefois il est bien plus large que des modèles 1080P comme le H6502BD.

TEST ACER H7850

ACER H7850 et sacoche

Pour le placer correctement et aligner son image dans le plan de l’écran, vous utiliserez les pieds dévissables ou encore un déplacement mécanique du bloc optique (Lens-shift). Celui-ci est limité à l’axe vertical et est d’une amplitude de + ou – 15%, soit donc modeste. Pour avoir accès à ce mécanisme, il faut appuyer sur une molette escamotable dissimulée sous la coque.

TEST ACER H7850

BOUTON LENS SHIFT VERTICAL ACER H6850

En parlant de l’optique, signalons qu’elle est plutôt de type longue ; il faudra placer l’appareil loin de l’écran. Si vous souhaitez une base de 2m50 d’écran, le recul devra être compris entre 3m50 et 5m55. Il s’agit donc d’un appareil plutôt typé « fond de salle » (rapport de projection 1,39-2,22:1). À noter que les futurs Optoma UHD550X/UHD60/UHD65 et l’ACER V7850 se trouveront tous équipés du même bloc optique.

Signalons également la présence de deux hauts-parleurs intégrés qui doivent permettre de projeter un film et de bénéficier de sa bande sonore sans être lié à un système sonore externe. (Nous n’en dirons pas plus à leur propos : Les PJHCistes ont exprimé sur le forum l’évidence de l’inutilité désormais de hauts-parleurs intégrés sur les projecteurs en général et ceux home-cinéma en particulier… on se demande encore pourquoi les constructeurs persistent à en mettre !?!).

Pour commander l’appareil en supplément du panneau de commandes manuelles, Allelujah ! Enfin le constructeur nous gratifie d’une télécommande avec un éclairage intégré !

TEST ACER H7850

SACOCHE TRANSPORT ACER H7850

Je crois que nous l’avons évoqué dans 99 % de nos tests de vidéoprojecteurs Acer et nous avons fini par convaincre les ingénieurs de la marque à l’usure du bien fondé de cette option. Vous avouerez avec nous que c’est quand même diablement utile pour pouvoir utiliser l’appareil dans le noir.

TEST ACER H7850

télécommande acer h7850

En matière de possibilités de liaison, le choix est vaste. Ainsi à l’arrière du vidéoprojecteur on trouve:

1 x sortie VGA – HD D-Sub (HD-15) 15 broches,
1 x vidéo composante/entrée RVB – HD D-Sub (HD-15) 15 broches,
2 x USB – USB de type A 4 broches (gestion),
1 x HDMI – HDMI de 19 broches de type A,
1 x entrée ligne audio – mini-phone 3,5 mm,
1 x réseau – RJ-45,
1 x série RS-232 – D-Sub (DB-9) 9 broches,
1 x Mobile High-Definition Link (MHL) / HDMI
1 x sortie ligne audio

TEST ACER H7850

CONNECTIQUE ACER H6850

Point de prise 3D-RF ou de support DLP-Link ; comme beaucoup d’appareils à venir, l’ACER H7850 est uniquement 2D, signe encore une fois du désengagement des acteurs du secteur sur la 3D et c’est tant mieux tant que le rendu n’est pas meilleur ou ne concerne que des exceptions !

 

MENUS

Second point d’amélioration dans l’usage au quotidien des menus de l’ACER H7850, la validation est maintenant calquée sur les autres marques et elle s’obtient en appuyant sur la touche « Enter », nous avons pesté pendant de nombreuses années sur le système de validation par flèches qu’Acer était seul à utiliser. En revanche, nous avons encore une fois une unique mémoire de sauvegarde utilisateur et chaque modification de paramètre sur un mode usine fait basculer l’appareil dans cette sauvegarde unique.

Au final, le menu image propose les sélections suivantes : Lumineux, Standard, film, cinéma sombre, jeux, sport, silence et utilisateur.

L’architecture des menus est basique et conforme aux modèles d’entrée de gamme de la marque ; dans ce domaine également il y a encore une marge de progression pour obtenir des menus plus « sexy ».

TEST ACER H7850

Menu couleur

Afin de corriger la colorimétrie vous disposez d’un CMS à trois dimensions et d’un ajustement séparé des niveaux RVB (Gain et Bias). Pour régler le gamma il faudra passer par des sélections définies en usine (sans possibilité d’édition).

En matière de traitement vidéo le H7850 intègre un mode super résolution censé « booster » la netteté de l’image ainsi qu’une aide à la fluidité de type interpolation d’images. Le contraste peut être accru de manière électronique grâce à un dispositif adaptatif de gestion de la luminosité en fonction du contenu d’image projeté mais aucun dispositif mécanique de type iris fixe n’est disponible.

Ce vidéprojecteur 4K est également compatible HDR : 4 modes HDR correspondant à 4 valeurs de gamma HDR-10 sont proposés dans le menu avancé.

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement :

Chapeau bas pour la conception de cet appareil  : il rejoint les vidéoprojecteurs les plus silencieux du moment et contrairement au BenQ W11000 ce constat n’est pas entravé par le bruit d’un iris mécanique. L’ACER H7850 arrive dans son mode « silence » au niveau de la résiduelle de bruit présent dans notre appartement soit 29db ! (mesurés à 50 cm). Donc on ne l’entend pas. Avec le passage en mode haut, l’aiguille de notre sonomètre frémit légèrement mais reste cantonné dans la bande des 32db, un très bon point donc.

Netteté/piqué/définition/bruit vidéo :

DLP et 4K, c’est le couple gagnant en terme de précision d’image, de netteté et de définition. Toutefois, il convient de préciser que la puce DLP présente dans le H7850 n’offre pas nativement une résolution UHD de 3840×2160.

Nous avions déjà évoqué les caractéristiques de cette nouvelle puce 0.67 qui offre nativement une résolution de 4 millions de pixels (donc bien davantage qu’une simple résolution 1080P donnant 2 millions de pixels). Le traitement XPR va porter ce nombre à 8 millions pour atteindre une résolution UHD, chaque pixel étant dédoublé. XPR est l’appellation TI (Texas Instruments) pour ce procédé. Cette solution technique est plus élaborée que la simple wobulation.

Optoma UHZ65

Puce DLP 4K intégrée dans l’Optoma UHZ65

La vitesse de commutation rapide de la puce (plus de 9.000 fois par seconde) permet à chaque miroir de reproduire deux pixels distincts et uniques par trame, de sorte qu’elle peut théoriquement afficher chaque pixel d’une source UHD.

Dans son mode Silence  cette dénomination est opportune car le H7850 devient quasiment inaudible, le traitement XPR est désactivé et la puce DLP travaille dans sa résolution native de 2716×1528 alors qu’avec l’XPR elle affiche une résolution UHD de 3840×2160. L’iris dynamique est alors désactivé par défaut et la lampe passe en mode économique.

Concentrons-nous volontiers sur cette partie car c’est le gain en définition et en précision qui va attirer les amoureux de grande images. L’optique équipant le H7850 est relativement bonne puisque sans activer la super résolution nous ne mettons pas en avant de traces d’aberrations chromatiques.

TEST ACER H7850

Netetté

Nos mires DVDO 4k sont libérées de toute pollution. Si cette partie est plutôt favorable, en contrepartie sans activer le mode super résolution et donc l’XPR l’image est analogue à celle qu’on peut obtenir avec un vidéoprojecteur 1080P.

Pour dynamiser tout cela il faudra donc jouer avec les niveaux de la super résolution.

TEST ACER H7850

comparaison XPR super résolution

Hélas, mille fois hélas, si le gain en piqué est bien là, il s’accompagne d’un désagréable bruit vidéo qui devient de plus en plus perceptible au fur et à mesure de l’élévation des niveaux. Les exemples visuels ci-après vous permettent d’appréhender l’effet produit sur l’image.

TEST ACER H7850

BRUIT VIDÉO ACER H7850 2

TEST ACER H7850

BRUIT VIDEO ACER H7850

Fluidité :


Le second point fort de l’Acer H7850 après sa discrétion réside en la fluidité de son image grâce au mode Accumotion (interpolation d’images) et il est actif sur les signaux SDR 1080P comme le 4K HDR. Il peut être ajusté sur trois niveaux de 1 à 3. La valeur 1 a notre faveur car elle regroupe tous les avantages : précision dans les travellings, élimination des ralentissements d’image et des déformations (judder) puis surtout absence d’artefacts. Bref, une excellente surprise et sur ce point, il fait bien mieux qu’un SONY VPL-VW550ES positionné à presque 10000€.

Input lag :

C’est le deuxième point faible de cet appareil bien qu’il n’affecte que les joueurs : nos mesures de retard à l’affichage par rapport au signal source sont relativement élevées.

TEST ACER H7850

input lag interpolation images off

En sélectionnant le mode jeu et en désactivant l’interpolation d’images nous avons mesuré 77,9 ms ce qui est trop pour les Gamers et cette valeur monte à 147,7 ms avec l’aide à la fluidité. Hola expert du frags passe ton chemin, le H7850 n’est simplement pas pour toi.

TEST ACER H7850

input lag interpolation images on

Uniformité/overscan :

Avec l’aide de nos mires 4K DVDO nous pouvons constater que toute les parties de l’image sont bien présentes à l’écran : le traitement vidéo intégré ne vient pas rogner les bords de notre motif de test.

TEST ACER H7850

uniformité

En matière d’uniformité c’est très bon. Normal c’est du DLP, aucun souci de coins lumineux ou de dérive colorée type shading à l’horizon.

COLORIMÉTRIE

SDR

Allons-y sans faux-semblant : c’est mauvais voire très mauvais sur toute la ligne, gamma, niveaux RVB, ou gamut, aucun des modes usines ne s’approche des valeurs de références rec709 recherchées. La faute sûrement à l’absence de roue chromatique RVBRVB et à une priorité donnée à la puissance lumineuse plutôt qu’à la fidélité colorimétrique. Le V7850 sera certainement plus adapté au home cinéma que ce H7850.

TEST ACER H7850

rvb gamma cinema sombre

Il est illusoire de penser que le calibrage pourra beaucoup améliorer le tableau. En effet, s’il est possible de réduire un espace couleurs trop étendu à l’aide du CMS, l’opération inverse ne peut pas être réalisée.

TEST ACER H7850

CIE cinema sombre

Que dire ensuite des valeurs de gamma usine bien loin des niveaux annoncés puis de l’absence d’éditeur de gamma ? Le seul point sur lequel vous pourrez intervenir sera celui des niveaux RVB. C’est maigre et surtout cela vous fera tomber directement dans l’unique mémoire utilisateur de cet appareil., un rien pénible !

HDR

Le constructeur met en avant une compatibilité rec2020. Mais quel est l’intérêt si le projecteur affiche un espace couleurs déjà en retrait par rapport aux références HDTV ? Dans la mesure où le H7850 est incapable d’afficher les 100 % du gamut rec709 alors il lui sera impossible d’atteindre les valeurs du DCI-P3 et par voie de conséquence le rec2020.

Petite consolation, le gamma HDR et ses 4 niveaux réglés en usine est plutôt bien géré même s’il a une petite tendance à boucher les noirs.

CONTRASTE ET LUMINOSITÉ

Vu les mauvais résultats en terme de colorimétrie, nous n’avons pas réussi à calibrer correctement le projecteur. Néanmoins, avec la sélection standard il est possible d’éclairer une base d’image de 4m70 avec la lampe en mode haut et 3m30 en mode lampe économique tout en obtenant 16 fL.

TEST ACER H7850Si donc la puissance lumineuse est au rendez-vous, il n’en va pas de même pour le contraste natif qui ne correspond pas aux standards du moment pour un modèle DLP home cinéma (2000:1). L’ACER H7850 a un piètre contraste natif, inférieur à 800:1.

Il est possible d’améliorer cela en activant l’iris dynamique. Dès lors la valeur de contraste séquentiel avoisine les 1400:1 mais nous sommes bien loin des cadors en la matière.

VERDICT SUBJECTIF

1080P SDR

TEST ACER H7850

sicario 1080p sdr

Avec nos Blu-ray classiques en résolution Full HD (1080P) ce nouveau vidéoprojecteur Acer ne se démarque pas de la concurrence des petits modèles à moins de 1000€. Pire, nous estimons que son contraste faiblard et sa colorimétrie mal ajustée le placent même en retrait face à des modèles tel le BenQ W2000.

TEST ACER H7850

sicario comparo salle d attente

Pour redonner des couleurs et de la densité à l’image de l’ACER H7850 il faudra jouer du traitement XPR et donc augmenter les niveaux de la super résolution, mais en vous limitant strictement au niveau +2 sous peine de rendre le bruit vidéo beaucoup trop perceptible.

Mais soyons honnête même dans ces conditions le H7850 ne démontre aucune supériorité face à des modèles full HD moins onéreux.

TEST ACER H7850

comparatif mexique 1080p versus 4K HDR

Seul point qui redonnera le sourire à ses possesseurs, l’interpolation est vraiment bien gérée et nous vous recommandons de la laisser active.

4K HDR

TEST ACER H7850

xmen pentagone 4k hdr

C’est avec des signaux 4K HDR que l’ACER H7850 exprime son meilleur potentiel.

TEST ACER H7850

CASQUE XMEN 4K HDR

Les noirs retrouvent de la matière, les couleurs sont plus saturées et la définition ainsi que la densité de l’image font un bond. Encore une fois l’apport bénéfique de l’interpolation d’images sur les signaux UHD ou 4K est notable et appréciée.

TEST ACER H7850

XMEN LARGE 2

DLP 4K simulée versus SXRD 4K natif

Habitude prise depuis plusieurs tests, nous vous plaçons une image comparative entre, d’une part une image de 4 millions de pixels simulant avec le traitement XPR une composition de 8 millions de pixels (le DLP ACER H7850) et, d’autre part, une vraie image de 8 millions de pixels (SXRD SONY VPL-VW550ES). Encore une fois le DLP démontre que malgré une définition inférieure l’impression générale de netteté et de précision est en faveur de la solution mono-DLP. Il reste à travailler sur les autres aspects de l’image (contraste, colorimétrie) pour se positionner en concurrent sérieux des vidéoprojecteurs 4K à trois matrices.

TEST ACER H7850

comparo zoomé sony 4k hdr versus acer h7850 4k hdr

TEST ACER H7850

Comparatif sony 4k acer h7850 4k

CONCLUSION

Allez, deux cafés et l’addition ; on s’en va ! Tout comme vous chers lecteurs, nous fondions de grands espoirs sur ce premier vidéoprojecteur DLP 4K à moins de 2500€. Hélas, force est de relever une fois encore qu’ACER répète les mêmes erreurs d’une génération de projecteurs sur l’autre  : une colorimétrie mal ajustée en sortie de boîte et une seule mémoire de sauvegarde. A cela il faut rajouter les défauts spécifiques du H7850 : son contraste faiblard qui vient perturber la restitution des scènes nocturnes d’un film, la présence d’un bruit vidéo trop visible et son input lag trop élévé. J’y trouve un goût amer (y’en a!).

Dès lors il ne reste pas beaucoup de points forts à cet ACER H7850. Le soufflet est retombé. Saluons tout de même en guise de consolation sa discrétion de fonctionnement et la qualité de son interpolation d’images.,, mais à vrai dire c’est le moindre accompagnement qu’on est en droit d’attendre à ce niveau de tarif.

Nous espérons qu’une partie de ces défauts sera effacée avec le V7850 et sa certification ISFccc. En l’état en tout cas et en attendant, nous ne pouvons vous recommander l’achat de l’ACER H7850. Par rapport à la hauteur de nos attentes l’assiette paraît bien vide ! La recette trois étoiles du projecteur performant et bien équilibré existe-t-elle dans l’arrière-cuisine ? Les constructeurs et notamment Acer semblent pourtant avoir les ingrédients en main, parce qu’en gros selon nos tests un cocktail H7850 / V9800 serait déjà bien plus succulent !

Nous avons aimé :

– La discrétion de fonctionnement,

– Le prix,

– L’interpolation d’images,

– La puissance lumineuse bénéfique pour les images HDR.

Nous regrettons :

– Le contraste,

– La colorimétrie,

– Des menus archaïques,

– Une seule mémoire utilisateur,

– Un bruit vidéo trop présent,

– Une valeur d’input lag trop élevée,

– Une image trop molle sans activation de la super résolution.

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES (Données constructeur)

TEST ACER H7850

Caractéristiques acer h7850 (*) UNIQUEMENT POUR LE v7850

TEST ACER H7850 : DLP 4K
Une grande déception, à la hauteur de nos espoirs déçus et sûrement de ceux de nos lecteurs qui attendaient beaucoup du premier vidéoprojecteur DLP 4K à moins de 2500€. Espérons que le V7850 sera bien plus adapté pour le home cinéma.
Qualité d'image globale55%
Contraste et luminosité 55%
Piqué, netteté et fluidité75%
Colorimétrie30%
Menus, options et équipements55%
Facilité de placement et utilisation60%
55%Note Finale

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TEST OPTOMA UHD550X

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TEST OPTOMA UHD550X

Second DLP UHD 4K de la nouvelle génération à arriver dans notre salle de test, l’Optoma UHD550X est également le premier vidéoprojecteur DLP Ultra HD à être positionné sous la barre symbolique des 2000€. C’est donc un appareil pour lequel nos attentes et celles de nos lecteurs sont très élevées et qui doit permettre de démocratiser la 4k sur de très grandes bases. Après les médiocres résultats de l’Acer H7850, nous formulions de grandes espérances pour ce nouveau modèle… hélas, encore une fois elles ont été déçues.

PRÉSENTATION

L’OPTOMA UHD550X fait partie d’une série de 3 appareils qui seront commercialisés par Optoma entre juillet et août 2017. Il s’agit de projecteurs mono-DLP équipés de la puce 0.66” 4K de Texas Instrument ; le premier que nous testons aujourd’hui est le modèle d’entrée de gamme positionné à 1999€. Pour mémoire, on ne peut pas parler ici d’une vraie résolution 4K carTexas Instrument a développé cette nouvelle puce pour une résolution native de 4 millions de pixels (toutefois bien davantage qu’une simple résolution 1080P donnant 2 millions de pixels). Le traitement XPR va porter ce nombre à 8 millions pour atteindre une résolution UHD, chaque pixel étant dédoublé. XPR est l’appellation TI (Texas Instruments) pour ce procédé. Cette solution technique est plus élaborée que la simple wobulation. La vitesse de commutation rapide de la puce (plus de 9.000 fois par seconde) permet à chaque miroir de reproduire deux pixels distincts et uniques par trame, de sorte qu’elle peut théoriquement afficher chaque pixel d’une source UHD. Sa résolution native est de 2716×1528, donc supérieure à une résolution full HD de 1920×1080 mais inférieure à celle de l’UHD (3840×2160) ou de la 4K (4096×2160).

Contrairement au UHD65 (le haut de la gamme) qui est équipé d’une roue chromatique RGBRGB et d’un traitement vidéo intégrant une aide à la fluidité, le UHD550X utilise pour décomposer les couleurs, une roue RGBYCW. Il fait l’impasse sur l’interpolation d’images et avec sa forte luminosité de 2800 lumens est plus destiné à être mis en œuvre dans une pièce à vivre que dans une salle dédiée.

L’Optoma UHD550X dispose d’une compatibilité High Dynamic Range (HDR) et d’un dispositif de conversion SDR à HDR qui, d’après le constructeur, permet de profiter du contenu proche du HDR à partir de n’importe quelle source standard offrant un contraste, des détails et des couleurs améliorés sur tous les contenus SDR. Le projecteur est également certifié ISFccc et dispose des menus cachés permettant à un professionnel de sauvegarder ses réglages (Petite parenthèse ici : nous parlons de professionnels certifiés, à l’image de Cédric louis et de Sylvain Bartolli qui bénéficient des formations ISFccc et THX, et pas des nombreux charlatans hobbyistes du calibrage qui pullulent sur le web en ce moment ; nous ne saurions trop vous recommander de ne faire appel qu’à ces professionnels reconnus si vous avez besoin de faire calibrer votre diffuseur, fin de la parenthèse).

L’appareil est équipé de prises HDMI HDCP 2.2 compatibles MHL et comprend deux haut-parleurs intégrés de 4 Watts. Le constructeur annnonce un contraste dynamique de 500 000:1 (pourquoi pas, on peut toujours l’écrire mais nos mesures attesteront que c’est bien loin d’être le cas), et d’une lampe à longue durée de vie (15000/10000/4000 heures / dynamic eco/économique/normal).

 

TOUR PHYSIQUE DE L’APPAREIL

OPTOMA UHD550X

OPTOMA UHD550X

Nous allons beaucoup évoquer les similitudes avec les modèles Acer et Optoma. En effet, si quelques options internes et esthétiques les différencient, les bases sont les mêmes. Le bloc optique ainsi que le lens-shift sont des éléments partagés par les ACER H7850/V7850 et OPTOMA UHD550X/UHD60 et UHD65… Ce qui dans le cas de l’optique n’est pas un très bon signe mais nous évoquerons ce point dans la partie verdict technique.

Avec sa coque blanche nacrée et ses dimensions imposantes, le UHD550X n’est pas ce que l’on peut appeler un projecteur transportable (498 x 331 x 141), en revanche il ne pèse que 7,8 kg.

Pour le placer correctement et aligner son image dans le plan de l’écran, vous utiliserez les pieds dévissables ou encore un déplacement mécanique du bloc optique (lens-shift).

TEST OPTOMA UHD550X

optoma UHD550x panneau de commande lens shift soulevé

Celui-ci est limité à l’axe vertical et est d’une amplitude de + ou – 15%, soit donc modeste. Pour accéder à ce mécanisme, il faut appuyer sur la coque pour déverrouiller le panneau supérieur qui donne accès aux molettes de zoom et de Lens-shift.

TEST OPTOMA UHD550X

COMMANDES ZOOM ET LENS SHIFT OPTOMA UHD550X

Au passage, nous remarquons une qualité d’assemblage et de fabrication plus que perfectible ; le clapet dissimulant les commandes nous est apparu bien fragile et avec quelques difficultés pour le bloquer en position fermée. On sent bien l’appareil d’entrée de gamme dans cette partie. Petite particularité à signaler, le UHD550X intègre un emplacement pour un filtre à poussière optionnel.

L’optique est protégée par un cache en plastique que l’on retire manuellement. Zoom, focus et lens-shift ne sont pas motorisés et n’y a du coup aucune possibilité de mémoire de zoom.

TEST OPTOMA UHD550X

OPTOMA UHD550X face

Pour obtenir une base d’image de 2m50 , le recul devra être compris entre 3m50 et 5m55. Il s’agit donc d’un appareil plutôt typé « fond de salle » (rapport de projection 1,39-2,22:1). Ces distances sont similaires pour les ACER H7850/V7850 et OPTOMA UHD550X/UHD60 et UHD65.

La connectique est riche : 1 prise HDMI 2.0, 1 HDMI, VGA (RGB/YPbPr), Audio in 3.5mm, Audio out S/PDIF, Audio Out 3.5mm, RJ45, RS232, USB-A Power (1.5A), USB service, Relais 12V. Mais point de prise 3D-RF ou de support DLP-Link ; comme beaucoup d’appareils à venir, l’Optoma UHD550X est uniquement 2D. Il est compatible CRESTRON et peut être piloté à distance en le connectant à un réseau domestique.

OPTOMA UHD550X

OPTOMA UHD550X connectique

La télécommande est reconduite d’un modèle à l’autre chez Optoma, blanche avec éclairage, elle offre une forme ergonomique, n’est pas trop imposante et dispose d’un large rayon d’action.

TEST OPTOMA UHD550X

télécommande optoma uhd550X

 

MENUS

TEST OPTOMA UHD550X

Menu affichage

 

Pour ceux qui ont déjà possédé des projecteurs Optoma avec leurs menus présentés sous une forme de carré, les différentes sélections de colorimétrie en usine sont organisées de la manière suivante : Cinéma, HDR, Couleur, Jeu, Référence, Lumineux, Utilisateur et deux sélections ISF cachées et accessibles par une manipulation connue des professionnels bénéficiant des qualifications de calibrage ISFccc (le projecteur bénéficie de cette certification).

TEST OPTOMA UHD550X

Modes colorimétrie

Pour ajuster la colorimétrie, lOptoma UHD550X propose un CMS sur 3 dimensions avec un diagramme d’aide et un réglage dédié des niveaux RVB (Gain et Bias). On regrettera l’absence d’un éditeur de gamma et il faudra donc se contenter de sélections usine dans ce domaine (Gamma/video/graphique/standard/1.8/2.0/2.4).

TEST OPTOMA UHD550X

CMS

Le traitement d’image associe également un mode appelé super détails, ajustable sur 4 niveaux : désactivé, 1, 2 et 3.

Pour la prise en compte HDR, il existe un mode de commutation automatique dans la partie appelée “plage dynamique”. Cette sous-partie est décomposée en deux domaines : “Film” qui comprend le dispositif de conversion SDR/HDR et “Dynamique” qui sous cette appellation regroupe 4 configurations et réglages gamma spécifiques pour les signaux HDR (lumineux/standard/film/détails).

N’espérez pas trouver d’aide à la fluidité. Point non plus d’iris fixe ou mécanique pour venir améliorer le contraste. Ce nouvel Optoma reconduit le dispositif électronique de contraste dynamique. Pour diminuer la lumière, le fonctionnement de la lampe peut être configuré de trois manières : normal, économique ou dynamique économique.

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement :

Point de mode silence ici, comme sur le H7850. En mode lampe économique, le UHD550X est mesuré à 35dB et ce chiffre monte à 39dB avec la lampe à puissance normale (mesure à 50cm de l’appareil).

Netteté/piqué/uniformité :

TEST OPTOMA UHD550X

Mire de netteté 4K pixel BUROSCH

Pour ce test, nous avons utilisé des images de références 4K issues du site de Burosch.de. Si le piqué est bon au centre de l’image, le focus est impossible à réaliser uniformément sur toutes les parties de l’écran. En effet, quand les lettres de menus sont floues à droite, l’intervention sur le focus va bien venir corriger la netteté à droite mais en entraînant dans le même coup un flou à gauche de l’écran.

TEST OPTOMA UHD550X

Mire de netteté 4K Burosch

Tout ceci démontre un bloc optique de piètre qualité, contrairement aux BenQ W11000/X12000 et Acer V9800 qui sont équipés d’une optique en verre adaptée à la restitution des images UHD et 4K. Optoma a équipé ses modèles d’un bloc optique 1080p qui nuit à la précision d’image, à son uniformité et à sa précision. Pour compenser, il faudra jouer avec l’augmentation de la netteté grâce au traitement vidéo « super détails ».

Input lag :

Nos mesures de retard à l’affichage par rapport au signal source sont relativement élevées : 61 ms. , soit bien loin des 33 ms. annoncées par le constructeur.

Overscan/bruit vidéo :

Tous les triangles des bordures de notre image de test Burosch sont bien visibles à l’écran, signe que l’overscan est bien désactivé et qu’aucun rognage n’est appliqué par le traitement vidéo interne du projecteur. Le bruit vidéo est bien maîtrisé, même après activation du dispositif Brilliant Color, et l’image reste épargnée par les fourmillements.

Fluidité :

Pas d’interpolation d’images, que ce soit en SDR ou HDR. Cela signifie qu’il faudra vivre avec le judder typique des images 1080p24 et encore plus avec les images 4K, mais à ce tarif ce n’est pas surprenant. L’UHD60 n’en est pas équipé, il faudra passer au UHD65 pour y avoir accès.

COLORIMÉTRIE ET GAMMA

TEST OPTOMA UHD550X

CMS avancé référence

SDR : C’est un comble parce que ce projecteur HDR 4K est plus adapté aux signaux 1080p et à la référence rec709 qu’aux signaux 4K. En effet, le gamut du UHD550X couvre 102% de l’espace couleurs HDTV (rec709). Son mode usine référence est celui qui se rapproche le plus d’une température de couleurs de 6500K et d’un gamma de 2.2.

TEST OPTOMA UHD550X

rvb gamma référence

TEST OPTOMA UHD550X

color checker reference

Malgré cela, en sortie de boîte des retouches sont nécessaires, mais nous saluons toutefois une colorimétrie mieux réglée en usine que celle de l’Acer H7850.

HDR :

Sur cette partie, nous allons piquer une colère car nous ne comprenons pas pourquoi un projecteur est qualifié de compatible 4K HDR avec un espace couleurs aussi restreint (c’était déjà le cas pour l’Acer H7850). L’UHD550X n’arrive qu’à couvrir 76,3% de l’espace couleurs DCI-P3 et 54,7% du rec.2020.

TEST OPTOMA UHD550X

CIE du mode HDR avec comme référence l’espace couleurs rec2020

Si nous pouvons le comprendre pour ce dernier, en revanche d’autres modèles 4K ou simili 4K arrivent à atteindre 100 % du DCI-P3.

TEST OPTOMA UHD550X

RVB GAMMA HDR avec référence HDR-10 projecteur

Ce facteur et ces limitations vont impacter directement la saturation et la puissance des couleurs, on peut même évoquer l’idée d’une simili 4K HDR.

Voici nos réglages recommandés :

Mode Film

Couleur du mur : Off

Dynamique Range : HDR sur auto et mode HDR film

Contraste : +7

Netteté : +10

Gamma : film

Réglages de colorimétrie :

Brilliant color : 5

Température de couleurs : D65

Espace couleurs : cinéma

RVB : Rouge – 5

Ultra détails : +3

Dynamic black : arrêt

Toutes nos mesures pour chacun des modes usine sont présentes ci-dessous, il suffit de cliquer sur le bouton « load more » pour y avoir accès.

LUMINOSITÉ ET CONTRASTE

TEST OPTOMA UHD550X

L’Optoma UHD550X est un projecteur lumineux qui atteint presque les 2800 lumens annoncés par le constructeur. Ainsi conçu pour les grandes bases d’images ou une utilisation dans une pièce à vivre, il est capable d’éclairer dans de bonnes conditions une image de 4 mètres de base en mode lampe normal et 3m70 de base en mode économique.

Si les résultats en terme de contraste sont en hausse face à l’ACER H7850, ils n’atteignent pas les niveaux des BenQ W2000 ou W1090 et culminent aux environs de 1300:1 après calibration. L’activation du contraste dynamique s’accompagne d’un effet de pompage visuel et d’un impact direct sur les niveaux RVB et le gamma, entravant ainsi vos efforts de calibrage.

Tous nos relevés de contraste sont placés ci-dessous, cliquez sur la touche « load more » pour y avoir accès.

VERDICT SUBJECTIF

N’y allons pas par quatre chemins, l’image de cet Optoma UHD550X est une déception sur la plupart de nos extraits de tests, que ce soit en 1080p ou en 4K. La faute à deux facteurs principaux : le premier est lié à la qualité moyenne du bloc optique et le second à la faiblesse du contraste.

TEST OPTOMA UHD550X

Contraste OBLIVION OPTOMA UHD550X

Sur les mêmes passages 1080p, prenez un vidéoprojecteur comme le BenQ W8000 ou même le W2000 qui allient justesse et profondeur d’image grâce à un bloc optique en verre de qualité et vous n’aurez pas besoin avec ces modèles de pousser la netteté ou la super résolution pour obtenir le principal avantage d’une image DLP, à savoir sa précision. Nous ne trouvons donc aucune justification qualitative à l’Optoma UHD550X pour envisager son achat avec des sources 1080p. Le seul domaine dans lequel il tire son épingle du jeu, c’est sur les scènes de jour avec activation du mode « ultra détails » à l’image des extraits d’Oblivion qui suivent.

TEST OPTOMA UHD550X

Oblivion large 1080P optoma uhd550X

TEST OPTOMA UHD550X

OBLIVION rochers 1080p

TEST OPTOMA UHD550X

OBLIVION FLEURS

En HDR ça s’arrange un petit peu, mais l’UHD550X fait moins bien que les ténors comme le W11000 ou le X12000. Là encore c’est le contraste qui vient impacter négativement le rendu général de l’image.

TEST OPTOMA UHD550X

SICARIO SALLE D ATTENTE

TEST OPTOMA UHD550X

SICARIO 4K HDR OPTOMA UHD 550X

Évaluez isolément, l’image du 550X peut donner illusion mais face à la concurrence des modèles DLP 4K voire FULL HD plus aboutis et mieux finis, elle ne supporte pas la comparaison.

COMPARAISON OPTOMA UHD550X versus SONY VPL-VW550ES

Nous avons réalisé un montage photographique entre la même scène issue du Blu-ray UHD de SICARIO entre l’image projetée par l’Optoma UHD550X (4K simulée) et un vidéoprojecteur 4K natif, le SONY VPL-VW550ES.

TEST OPTOMA UHD550X

COMPARO SONY OPTOMA 4K HDR

 

En zoomant sur l’image, la différence de contraste est notable mais en terme de résolution, c’est plus difficile, le mono-dlp qui simule une image 4K se rapproche du rendu du SXRD 4K natif.

 

TEST OPTOMA UHD550X

COMPARO SONY OPTOMA ZOOM

 

CONCLUSION

On ne peut retirer au constructeur Optoma la capacité à nous faire rêver avec ses différentes annonces : premier projecteur full hd à LED à tarif abordable, premier DLP UHD à moins de 2000€, premier DLP laser 4K à moins de 5000€. Hélas la plupart de nos espérances sont bien souvent amoindries ou déçues à la découverte du modèle définitif. C’est encore une fois le cas avec cet UHD550X. Si des progrès appréciables sont à noter en terme de colorimétrie et de contraste face au désastreux ACER H7850, ces nouveaux modèles sont encore loin d’égaler la précision colorimétrique, la qualité de l’optique ou la puissance du contraste d’un BenQ W2000 ou d’un W1090 (positionnés respectivement à 1000€ et 699€) et voilà bien là un comble pour des projecteurs censés représenter l’entrée dans le futur de la vidéoprojection. Plus grave encore, pour baisser les coûts l’optique mise en œuvre dans les 5 nouveaux modèles n’est pas adaptée à la restitution d’une image 4K, ce qui entraîne des défauts d’uniformité et ce contraste faiblard. Dans ces conditions et malgré cette tentative de permettre l’accession à une image 4K ou UHD au plus grand nombre, nous ne pouvons que vous recommander d’attendre des modèles plus performants où la qualité des blocs optiques ne sera pas négligée afin de pouvoir bénéficier de toute la précision d’une image 4K (à l’instar des BenQ W11000/X12000 et ACER V9800).

Autre point négatif à souligner qui vaut également pour les modèles équivalents d’ACER : il est navrant de constater que la compatibilité HDR ne s’accompagne pas d’un Gamut étendu proche du DCI-P3 ou du REC2020 ; les ACER H7850/V7850, OPTOMA UHD550X/UHD60 et UHD65 ne dépassent que très légèrement le Rec709. Dans ces conditions, autant rester sur des signaux HDTV puisqu’une partie de l’avantage d’un signal Ultra Haute Définition ne pourra jamais être affichée par ces modèles.

Bref, plutôt que la précipitation à nous sortir des modèles 4K, nous consommateurs préférerions avoir des appareils plus aboutis, aptes à afficher toutes les caractéristiques et avantages d’une image HDR. Adeptes de la pérennité et de la longévité, passez votre chemin, vous ne serez pas satisfaits avec cet Optoma UHD550X.

OPTOMA UHD550X

OPTOMA UHD550X

Nous avons apprécié :

  • Le prix,

  • La luminosité,

  • La discrétion de fonctionnement,

  • Les menus relativement complets,

  • Une colorimétrie mieux ajustée que celle de l’Acer H7850.

 

Nous regrettons :

  • Une qualité de fabrication et d’assemblage perfectible,

  • Le constraste faiblard donnant des noirs gris,

  • Un espace couleurs limité au rec709,

  • Le judder trop présent,

  • Un bloc optique de moyenne qualité qui entraîne une perte d’uniformité.

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES (données constructeur)

Technologie d’affichage DLP
Résolution UHD (3840×2160)
Luminosité 1 (mode Lumineux) 2800 ANSI Lumens
Contraste 500 000:1
Durée de vie de la lampe2 Dynamic/Eco/Bright 15000/10000/4000 (hrs)
Rapport de projection 3 1.39 – 2.22:1
Type de zoom 1.6x Manuel
Lens Shift Verticale: +15%
Connecteurs (Entrées/Sorties) HDMI 2.0, HDMI, VGA (RGB/YPbPr), Audio in 3.5mm, Audio out S/PDIF, Audio Out 3.5mm, RJ45, RS232, USB-A Power (1.5A), USB service, Relais 12V
Haut-parleur (Watts) 2x 4
Poids (kg) 7.8
Dimensions (LxPxH) (mm) 498 x 331 x 141
Ratio 16:9 Natif, Compatible 4:3
Taille image projetée 0.67 – 7.68m (26.45″ – 302.2″) Diagonale 16:9
Distance de projection 1.3 – 9.3m
Optique F/2.5~3.26; f=20.91~32.62mm
Uniformité 85%
Résolution Maximum 2160p
Compatibilité Informatique UHD, WQHD, WUXGA, FHD, UXGA, SXGA, WXGA, HD, XGA, SVGA, VGA, Mac
Compatibilité 480i/p, 576i/p, 720p(50/60Hz), 1080i(50/60Hz), 1080p(24/50/60Hz), 2160p(24/50/60Hz)
Input Lag (ms) 33
Taux de rafraichissement Horizontal 31~135KHz
Taux de rafraichissement Vertical 24~120 Hz
Nombre de Couleurs 1073.4 Millions
Niveau sonore (mode Eco) 25dB
Alimentation Input: 110 – 220v
Consommation électrique 305W Mode Lumineux / 249W Mode Eco (< 0.5W Standby)
Type de lampe 240W
Température de fonctionnement 5°C – 40°C, Humidité Max. 85%, Altitude Max. 3000m
Sécurité Barre de sécurité, Encoche Kensington
Menu à l’écran 10 Langues: Anglais, Espagnol, Français, Allemand, Portugais, Italien, Русский, 簡体中文, 日本語, 한국어
Accessoires fournis en standard Cordon d’alimentation, télécommande avec 2 piles AA, 1 guide utilisateur
Accessoires en option Support plafond
Sans fil (optionnel) Non
Garantie 2 Années

TEST OPTOMA UHD550X
Comme souvent chez Optoma, de très bonnes idées sur le papier qui se retrouvent balayées en pratique. Un projecteur UHD mérite une bonne optique pour en tirer toute la quintessence et justifier le surcoût financier avec des modèles full hd positionnés à moins de 1000€. Le nouvel Optoma UHD550X n'aura pas relevé ce challenge. Le seul argument tarifaire ne serait justifié son achat.
Qualité d'image globale75%
Contraste et luminosité65%
Piqué, netteté et fluidité70%
Colorimétrie79%
Menus, options et équipements55%
Facilité de placement et utilisation60%
67%Note Finale

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BENQ W2000+ : successeur du W2000

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BENQ W2000+ : successeur du W2000

Le 10 octobre 2015  nous vous dévoilions un vidéoprojecteur DLP de BenQ qui allait rapidement se transformer en succès des ventes mais également et des lectures sur le forum et sur le blog de www.projection-homecinema.fr, le BenQ W2000 arrivait à combiner dans un vidéoprojecteur DLP 1080P à moins de 1200€, une précision colorimétrique dès la sortie de boîte, alliée à la qualité des optiques en verre du constructeur. Cet OVNI de la vidéoprojection que personne n’avait vu arriver, se voyait dès lors attribuer un Gold Award PJHC.FR bien mérité, d’autant qu’avec son image il venait concurrencer des appareils valant le triple de son prix.

Après presque deux années de commercialisation, le constructeur sortira cet automne, le W2000+. Cette version améliorée du W2000 abandonnera la coque en or pour une livrée anthracite qui nous plaît beaucoup.

 

BENQ W2000+

benQ W2000+ de côté

Cette version + proposera quelques améliorations légères tout en conservant les qualités intrinsèques déjà relevées sur le W2000 : fidélité à la référence rec709 dès la sortie de boîte, certification ISFccc, bloc optique en verre pour réduire les aberrations chromatiques et renforcer la précision d’image, projection de côté possible avec correction électronique, roue chromatique RVBRVB, système sonore intégré de grande qualité CinemaMaster Audio+, etc….

BENQ W2000+

BENQ W2000+ de face

 

 

Mais quelles sont les différences et améliorations apportées par ce W2000+ sur un modèle qui nous semblait déjà parfait ?

La luminosité tout d’abord, annoncée à 2000 lumens sur le W2000, elle est élevée à 2200 lumens sur le W2000+.

Le module de liaison HDMI sans fil (optionnel), vient maintenant se dissimuler dans un emplacement ouvert dans les entrailles du projecteur (voir la photo ci-dessous) :

BENQ W2000+

module wifi intégré au projecteur BenQ W2000+

 

Le constructeur a également pensé aux fans de jeux vidéos en travaillant à réduire le niveau de lag que nous avions mesuré à 49 msec. sur le W2000.

Enfin fier du travail de ses ingénieurs sur la colorimétrie de ses vidéoprojecteurs, chaque acquéreur d’un BenQ W2000+ se verra remettre un relevé des performances de son appareil, cette démarche sera également valable pour les futurs acheteurs de BenQ W2000.

BENQ W2000+

BenQ W2000+ connectique

Ce BenQ W2000 « Premium » arrivera donc chez nous à l’Automne, si nous n’avons pas encore son tarif, en revanche nous allons rapidement pouvoir vous informer sur ses performances puisqu’un exemplaire de test nous a été envoyé par le constructeur. Nous vous donnons donc rendez-vous dès la semaine prochaine sur le forum pour discuter de nos premières mesures et impressions sur le tout nouveau BenQ W2000+.

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BENQ W1050

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BENQ W1050

Qui a dit que le marché des vidéoprojecteurs se portait mal ? Ce postulat n’est sûrement pas partagé par les ingénieurs et commerciaux de BenQ, en effet après vous avoir dévoilé le BenQ W2000+ et à quelques heures de vous proposer son premier banc d’essai, voici que vous avons découvert un second DLP 1080P home cinéma chez ce constructeur : le W1050.

BENQ W1050

BENQ W1050

Amoureux du cinéma à domicile, nous ne nous plaindrons pas de cet avalanche de nouveaux modèles mais nous reconnaissons que nous commençons à avoir du mal à suivre ce rythme !

Le W1050 est un vidéoprojecteur DLP de résolution 1080P qui viendra se positionner sous le W1090 en étant lancé au prix de 650€ !

BENQ W1050

BENQ W1050

Au programme, l’espace couleurs rec709 reproduit à 96%, focale courte permettant une diagonale de 2m50 avec un recul de 2m80, 15000:1 de contraste, roue chromatique RVBRVB (comme le BenQ W2000+) et luminosité de 2200 lumens.

BENQ W1050

BENQ W1050

BENQ W1050

Caractéristiques W1050

Sortie prévue à l’automne 2017 au prix de 650€, avec une commercialisation principalement en ligne.

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TEST BENQ W2000+

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TEST BENQ W2000+

Voilà qu’après deux années de commercialisation le W2000 de BenQ voit une version premium arriver portant la référence W2000+. Pour mémoire, depuis octobre 2015 date à laquelle nous avons testé le W2000 celui-ci a été un succès des ventes amplement justifié au regard, d’une part, de son tarif et, d’autre part mais aussi le plus important, de la qualité de son image.

TEST BENQ W2000+

W2000+ avant

Rappelons que ce vidéo projecteur était labellisé Rec709, c’est-à-dire que dès la sortie de boîte le constructeur s’engageait à fournir  une image qui respectait les références de l’espace couleur HDTV. Ce principe qui assure à l’utilisateur une image juste et fidèle est repris pour le W2000+.

Aujourd’hui, nous sommes les premiers en Europe à pouvoir tester cet appareil qui ne sera disponible chez les revendeurs français qu’à l’automne 2017 ; une belle exclusivité que nous réservons encore une fois à nos lecteurs !

PRÉSENTATION

Le W2000+ est un vidéoprojecteur de résolution Full HD (1080p) équipé d’une puce DLP 0.65 en dark chip 3 et d’une roue chromatique 6 segments RVBRVB. Il fait partie de la gamme CinematicColor du constructeur qui respecte la norme couleurs HDTV établie par la S.M.P.T.E. (Society of Motion Picture and Television Engineers) en 1990.

 

A noter et c’est une première, que le constructeur intègre dans l’emballage des W2000+/W2000 un rapport de calibration (Gamut et gamma) destiné à l’acquéreur d’un de ces modèles. Cette démarche vise à marquer l’importance attachée par le constructeur à la fidélité colorimétrique de ses modèles home cinéma.

TEST BENQ W2000+

rapport de calibration enveloppe

TEST BENQ W2000+

Rapport de calibration benQ usine W2000+

 

Mais quelles sont donc les différences et/ou les évolutions par rapport au premier matricule ? 

 

→ Une coque entièrement noire : Le W2000 premier du nom avait en effet une façade or et une coque grise. Elle est abandonnée au profit d’une couleur entièrement sombre qui trouvera mieux sa place dans une salle dédiée. La première version était davantage pour un salon. Mais les différences ne s’arrêtent pas là.

 

→ Un peu plus de pêche lumineuse : Le W2000 était annoncé avec une luminosité de 2000  lumens ; la nouvelle version pousse la puissance à 2200 lumens.

→ Plus rapide : Le constructeur a également équipé son nouvel appareil d’une option visant à réduire l’input lag au profit des amateurs de jeux vidéos.

 

Ce nouveau projecteur conserve en revanche les qualités substantielles de son prédécesseur à savoir une colorimétrie bien ajustée dès la sortie de boîte, un bloc optique en verre qui rend justice à la technologie DLP et confère à la précision de son image. N’oublions  pas la certification ISF CCC et accessoirement la présence d’un système sonore stéréo labellisé Master cinéma audio dont nous avions déjà relevé la qualité à l’occasion de notre test du W2000.

 

TOUR PHYSIQUE

TEST BENQ W2000+

BenQ W2000+ face

La coque de galbe identique à celle du W2000 perd sa couleur grise et or pour devenir totalement noire. Le bloc optique est entièrement manuel et les commandes de zoom, de focus et du Lens-Shift vertical sont dissimulées sous un volet coulissant.

TEST BENQ W2000+

W2000+

Le rapport de zoom est de 1.3 : concrètement pour projeter une image de 2 mètres de base, il vous faudra un recul minimum de 2,30 mètres et maximum de 3 mètres. Un cache en plastique qui s’enlève manuellement vient protéger la lentille.

Pour rehausser l’appareil, le W2000+ est équipé d’un pied central en forme de T inversé.

Sa connectique comprend deux prises HDMI dont une compatible MHL qui vous permettra de relier, avec le câble ad hoc, une tablette ou un smart phone.

TEST BENQ W2000+

W2000+ arrière

Elles sont complétées par une prise VGA, une prise USB alimentée qui peut recharger une paire de lunettes 3D. Enfin, signalons la présence d’une mini-USB, de prises mini-jack, entrée et sortie audio et d’une prise RS-232. Il est également possible de relier un dongle wifi en le connectant à une prise dissimulée sous la coque.

BENQ W2000+

module wifi intégré au projecteur BenQ W2000+

La télécommande blanche est classique chez BenQ, fournie avec grand nombre de modèles du constructeur. Elle a le bon goût d’être rétro-éclairée.

TEST BENQ W2000+

Télécommande W2000+

MENUS

À la première mise en route du W2000+, le constructeur propose deux OSD (On Screen Display), le premier appelé « simplifié » prend la forme de vignettes qui permettent simplement d’intervenir sur les réglages de base de l’appareil, le second «avancé» reprend l’architecture classique des menus des vidéoprojecteurs BenQ.

Première configuration guidée BenQ

Un chemin d’installation prédéfini par les ingénieurs de BenQ permet d’ajuster le type de projection, la forme des menus, le trapèze et la langue. Une fois cette première opération effectuée, il n’y a plus qu’à lancer votre premier film.

La certification ISFccc s’accompagne des outils d’ajustement précis des niveaux RVB, une Color Management System (CMS) sur les trois dimensions.

Dans le menu image général à côté des réglages classiques de luminosité, netteté, teinte, contraste, plusieurs modes préréglés d’usines sont disponibles : lumineux, vivid, cinéma rec709, game et deux modes ISF (jour et nuit) qui sont verrouillés à l’aide d’un code. Dans ces sélections, les paramètres de réglages avancés sont réduits. Pour bénéficier de plus d’options de réglages, il faut utiliser les mémoires de sauvegardes utilisateurs 1 et 2.

L’une des principales innovations se trouve dans le menu image avancée et l’option « mode rapide » qui permet de réduire le niveau d’input lag, nous mesurerons dans la partie « verdict technique » son impact.

TEST BENQ W2000+

lag normal avec menu BenQ W2000+

En matière de température de couleurs, l’utilisateur a accès aux pré-réglages usine suivants : chaud,  normal, froid, lampe native.

TEST BENQ W2000+

Menu image BenQ W2000+

Le menu avancé donne accès à un CMS sur 3 dimensions pour les couleurs primaires et secondaires et permet de corriger les valeurs de nuances, de saturation et de gain. Une option permettant de régler finement l’échelle de gris existe également (gain et bias). Si BenQ ne propose pas d’éditeur de gamma, en revanche des valeurs étalonnées de 1.6 à 2.8 sont présentes et bien ajustées en usine sur les valeurs annoncées.

C’est dans la partie configuration système que nous découvrons l’accès aux menus ISF, plutôt réservé aux utilisateurs expérimentés et/ou aux professionnels. Un code secret est nécessaire pour pouvoir les déverrouiller. Ce sous-menu dédié au calibrage permet de sauvegarder tous les ajustements de couleurs dans deux mémoires spécifiques ISF Day et ISF Night. Une fois le calibrage effectué par un professionnel certifié ISF , il verrouille l’accès et l’utilisateur final peut uniquement les sélectionner sans possibilité de les modifier par le biais du menu image.

TEST BENQ W2000+

Menu ISF

Le W2000+ dispose d’une fonction de calibrage avancé nommée CCA (Comprehensive Color Adjustment). Elle permet de régler les couleurs primaires non pas en valeurs de teinte, saturation et gain , mais en valeurs xyY. Pour calibrer les couleurs primaires, le professionnel certifié ISF relève une série de mesures. Il entre ensuite les données dans le projecteur qui se charge automatiquement de calculer le positionnement des couleurs primaires, du point blanc et des couleurs secondaires.

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement : On débute en fait par LE point négatif du W2000+. Son bruit de fonctionnement dépasse en effet celui du W2000 ; le surcroît de lumens n’y est peut être pas étranger. En mode lampe normal nous mesurons 42 dB à 50 cm du projecteur. En fonctionnement économique cette valeur descend à 37 dB. C’est plutôt une mauvaise surprise au regard de notre W2000 de test qui, lui, rendait respectivement 37 et 32 dB, des valeurs plus basses mais pourtant déjà pas irréprochables. On pourra certes objecter que lors des mesures de test dans un cas comme dans l’autre nous nous positionnons à côté de l’appareil, ce que le spectateur ne fera pas souvent. Or, n’oublions pas que ce projecteur avec sa focale courte devra être placé à proximité des spectateurs et que déjà pour le W2000 la gène du bruit est souvent rapportée par les propriétaires même s’il fait partie des moins bruyants dans sa catégorie. Alors les décibels en plus du W2000+ sont incontestablement les malvenus ! .

Piqué/netteté :

Le W2000 et le W2000+ sont équipés d’un bloc optique entièrement en verre. Nous savons par expérience que le constructeur attache un soin particulier à cette partie. Les ingénieurs de la marque ont bien conscience que pour tirer le meilleur partie de la technologie DLP, l’optique ne doit pas être négligée.

TEST BENQ W2000+

Mire netteté BENQ W2000+ large

Nos images de tests démontrent une excellente précision de l’image et des aberrations chromatiques réduites à la portion congrue. Nos lecteurs qui sont attachés à la précision de leur image seront enchantés par les performances de ce W2000+.

TEST BENQ W2000+

Mire netteté W2000+

Cropping/Overscan :

Toutes les parties de notre mire d’overscan sont présentes dans l’image projetée par le W2000+, aucun rognage ou cropping n’y est appliqué par défaut.

TEST BENQ W2000+

Overscan BenQ W2000+

Uniformité/Bruit vidéo/artefact :

Pas de trouble à l’horizon dans cette partie, l’image reste lisse même après avoir activé le Brilliant color (il est désactivé dans le mode CinematicColor).

L’uniformité sur mire n’appelle aucune remarque, aucun trace de dérive colorée ne viendra s’inviter dans cette mire de gris qui nous sert à dépister les problèmes de shading.

TEST BENQ W2000+

Uniformité W2000+

Fluidité :

Le BenQ W2000+ ne dispose pas d’une aide à la fluidité. Malgré cette absence, les signaux 1080p24 présentent un judder minimum qui n’est nullement perturbateur ou distrayant.

Input lag :

TEST BENQ W2000+

lag normal avec menu BenQ W2000+

La promesse de réduction du niveau d’input lag est tenue. On passe ainsi du retard de 49,7 ms. semblable à celui du W2000, ce qui est déjà honorable pour un vidéoprojecteur pour atteindre 33,1 ms à l’aide du menu « mode rapide », une valeur bien plus « sexy » pour les gamers et les adeptes de jeux multijoueurs ou le temps de réponse est crucial.

TEST BENQ W2000+

Mode jeu BenQ W2000+

 

COLORIMÉTRIE ET GAMMA

TEST BENQ W2000+

Mire colorimétrie burosch

Nous avions déjà souligné la précision du calibrage en usine sur les précédents modèles de la gamme CinematicColor (BenQ W3000/W2000/W8000, tous testés sur le blog). Le W2000+ s’inscrit dans cette lignée mais avec une nuance dans le mode Cinéma rec709 : l’espace couleurs, la luminance, le color checker, le gamma,  collent aux affirmations du constructeur à une exception près, celle des niveaux RVB qu’il faudra retoucher en rehaussant le bleu.

TEST BENQ W2000+

CMS avancé cinemarec709 sortie de boîte

TEST BENQ W2000+

RVB GAMMA cinema709 sortie de boîte

Mais nous reconnaissons que c’est là chipoter car les résultats en sortie de boîte sont déjà très bons. Néanmoins, au mode CinemaRec709 nous avons préféré le mode ISF day. Il permet d’obtenir un contraste natif de 2500/1 avec une bonne précision des couleurs et pour cela il suffit d’augmenter le gain bleu de +10 pour obtenir un résultat parfait.

TEST BENQ W2000+

Color checker post calibration

TEST BENQ W2000+

rvb gamma post calibration

Nous tenons également à souligner la perfection du gamma ajusté en usine par les concepteurs du BenQ W2000+ : les valeurs annoncées sont présentes sur nos appareils de mesures et avec une linéarité sans défaut. Chapeau BenQ !

Toutes nos mesures, pour chacun des modes usine sont présentes ci-dessous, cliquez sur « load more » pour y avoir accès.

LUMINOSITÉ ET CONTRASTE

TEST BENQ W2000+

Contraste et luminosité BenQ W2000+

 

C’est dans le domaine du contraste natif que le W2000+ marque le plus sa différence avec son prédécesseur. Il est ainsi possible d’obtenir une valeur de plus de 2500/1 avec des couleurs justes ! Cela se retrouve à l’image avec une superbe dynamique conjuguée à des noirs profonds. La gestion parfaite du gamma vient compléter ce tableau idyllique pour tout home cinéphile qui attend que son diffuseur soit à l’aise aussi bien dans les scènes nocturnes que dans celles de jour.

Calibré en mode lampe bas, il délivre 880 lumens soit 16 fL sur 3 mètres de base  ; avec la lampe à pleine puissance il sera capable d’éclairer dans les mêmes conditions une image de 3m30 de large au format 16/9ème.

Tous nos relevés de contraste sont présents ci-dessous, cliquez sur « load more » pour y avoir accès.

VERDICT SUBJECTIF

L’image du BenQ W2000+ est tout simplement enthousiasmante, surtout en rapportant sa qualité à son tarif d’acquisition. Le premier point qui marque l’œil du spectateur est sa précision.

Pour ceux qui cherchent à tirer toute la quintessence d’une image 1080p, le W2000+ ne laissera aucun de leur espoir déçu. Sur les scènes tests d’Oblivion, les moindres petits cailloux apparaissent sur notre écran avec une définition ciselée au couteau.

TEST BENQ W2000+

oblivion large 2 W2000+

Mais une image ne saurait se représenter seulement par son piqué. Celle du W2000+ est secondée par un dynamique particulièrement bien équilibrée, une alchimie savante et bien dosée entre luminosité et contraste. Au-delà des mesures, le W2000+ prend la tête des DLP à moins de 2000€ en étant celui qui propose le meilleur contraste natif.

TEST BENQ W2000+

contraste oblivion

Les scènes nocturnes affichent des noirs denses et profonds avec la juste lisibilité grâce à un gamma parfaitement maîtrisé par les concepteurs de l’appareil.

Impossible de ne pas souligner le naturel de l’image du BenQ W2000+. Si nos mesures indiquent certes que les niveaux RVB doivent être légèrement retouchés, ce n’est pas indispensable et en sortie de boîte vous pouvez néanmoins lancer votre film sans avoir à triturer les menus pour en profiter immédiatement.

TEST BENQ W2000+

oblivion rochers W2000+

Enfin, la fluidité reste dans les bons niveaux même sans interpolation d’images. Cette liste de qualité présage d’une séance de cinéma à domicile parfaite et à petit prix.

CONCLUSION

Vous l’aurez compris à la lecture de notre banc d’essai, nous ressortons emballés par ce nouveau BenQ de la gamme CinematicColor. Notre enthousiasme est aisé à comprendre ; il est à l’image de la simplicité d’emploi de ce W2000+. En effet, il suffit de le sortir de sa boîte, de le brancher à votre lecteur Blu-ray et de vous laisser aller au plaisir du film sans plus rien toucher. C’est l’essence même de la joie du cinéma à domicile, mais rare sont les constructeurs à pouvoir offrir cette expérience visuelle dès la sortie du carton et BenQ a encore une fois répondu aux attentes de la communauté home cinéphile avec le W2000+., si ce n’était ce regrettable travers du bruit de fonctionnement.

Pour pouvoir acquérir ce petit génie de l’image il faudra attendre le démarrage de sa commercialisation à la rentrée 2017 (septembre), pour un prix de 1099€.

Au regard de la qualité de son image et malgré son défaut sonore nous attribuons au W2000+ un Gold Award PJHC.FR.

Gold-Award-pjhc-projection-homecinema-fr

Gold-Award-pjhc-projection-homecinema-fr

Nous avons aimé :

La précision de son image,

La coque noire,

Les menus complets,

La colorimétrie,

La netteté,

La fluidité,

Le contraste,

L’input lag réduit,

Un appareil vraiment facile à utiliser avec une image cinéma dès la sortie de boîte.

 

Nous regrettons :

Le bruit de fonctionnement,

,,, Qu’il ne soit pas disponible plus tôt.

 

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES (données constructeur)

 Puce DLP 0,65 1080P • Contraste natif : 15 000:1 • Luminosité : 2 200 lumens • Certification ISFccc • Certification MHL • Lens Shift  vertical • Correction trapèze vertical et horizontal (+ ou -30°) • Résolution 1 080p • 3D Ready • Roue codeuse : six segments (RVBRVB) • Zoom : 1,3x • Lampe : 240 W • Durée de vie de la lampe : 6 000h en mode économique et 3 500h en mode Normal • Connectique : deux entrées HDMI 1.4 dont une compatible MHL, une Sub‑D15, une stéréo RCA, une YUV, une Composite, une entrée/sortie mini‑Jack 3,5 mm, une prise RS‑232, une Trigger 12V,  et un port mini‑USB (type B) • Niveau sonore : 27 dB en mode Éco, 29 dB en mode Normal

TEST BENQ W2000+
A l'exception du bruit de fonctionnement, c'est un sans faute pour ce nouveau W2000+, alors certes si vous possédez déjà un W2000, nul besoin de changer d'appareil. L'acquisition de cette version Premium doit s'envisager dans le cadre d'un nouvel achat. Une fois qu'il sera chez vous, ce BenQ W2000+ vous permettra de visionner vos films préférés dans les meilleurs conditions de restitution que ce soit dans un salon ou une pièce dédiée.
Qualité d'image globale97%
Contraste et luminosité95%
Piqué, netteté et fluidité95%
Colorimétrie94%
Menus, options et équipements95%
Facilité de placement et utilisation93%
94%Note Finale

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TEST BENQ X12000 : Projecteur Home Cinéma LED 4K UHD DCI-P3

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TEST BENQ X12000

 

Commercialisé depuis le printemps 2017, personne n’avait encore rédigé de test sérieux incluant des mesures des performances du second vidéoprojecteur DLP 4K de BenQ : le X12000 et de sa source lumineuse HLD LED de Philips.

Cette omission va être réparée dans les lignes de ce nouveau banc d’essai PJHC.FR et s’articulera principalement autour de la réponse à cette question : l’écart tarifaire de près de 1500€ qui sépare le W11000 et le X12000 est-il justifié ? Rendez-vous en fin de ce test pour obtenir notre avis sur ce duel fratricide entre 2 DLP 4K.

 

(Note du rédacteur : les 2 vidéoprojecteurs partageant la même base et disposant des mêmes menus, les parties « présentation » et « menus » sont reprises à 90% de notre test du BenQ W11000).

 

TEST BENQ X12000

BENQ X12000 face sans cache

 

PRÉSENTATION

En février 2016, à l’occasion de la couverture du salon ISE, nous avions pu vous dévoiler en avant-première les 2 références des futurs vidéoprojecteurs BenQ 4k intégrant la nouvelle puce DLP de 0.67 pouces de Texas Instruments.

Le premier des modèles est équipé d’une source lumineuse avec une lampe au mercure UHP (BenQ W11000) et le second d’une nouvelle version de LED, le HDL LED développé par Philips, le X12000 que nous testons ce jour.

Qu’est ce que le HDL LED ? (source BenQ France)

Technologie ColorSpark HLD LED : la luminosité à un autre niveau et une gamme chromatique plus vaste

Comparée à la technologie LED actuelle, la technologie Philips ColorSpark HLD LED n’offre pas seulement une vaste gamme chromatique pour la qualité des images, mais également des performances de luminosité triplées à l’avant de l’écran. En concentrant une lumière verte pure et puissante quatre fois plus lumineuse que les LED vertes ordinaires depuis le module phosphore à Haute Densité de Lumens en tandem avec les LED haute luminosité rouges et bleues, la technologie ColorSpark HLD LED augmente la luminosité de façon spectaculaire pour aider le X12000 à générer les 2 200 lumens nécessaires dans les environnements lumineux et les pièces trop éclairées. Grâce à sa lampe sans entretien de 20 000 heures et le temps de réponse Marche/Arrêt instantané, le X12000 est sûr de ravir les cinéphiles pendant longtemps et la nouvelle technologie LED leur offre à la fois une luminosité puissante et des couleurs stupéfiantes.

 

Comme le W11000, le BenQ X12000 est construit autour de la nouvelle puce 4K de Texas Instruments (TI) :

Nous avions déjà évoqué les caractéristiques de cette nouvelle puce 0.67 qui offre nativement une résolution de 4 millions de pixels (donc bien davantage qu’une simple résolution 1080P donnant 2 millions de pixels). Le traitement XPR va porter ce nombre à 8 millions pour atteindre une résolution UHD, chaque pixel étant dédoublé. XPR est l’appellation TI pour ce procédé. Cette solution technique est plus élaborée que la simple wobulation.

La vitesse de commutation rapide de la puce (plus de 9.000 fois par seconde) permet à chaque miroir de reproduire deux pixels distincts et uniques par trame, de sorte qu’elle peut théoriquement afficher chaque pixel d’une source UHD.

A noter que la coque et les caractéristiques physiques du BenQ W11000 sont similaires à celles du BenQ X12000 .

Le X12000 est donc le second vidéoprojecteur home cinéma DLP 4K de BenQ, résolument orienté haut de gamme, et il bénéficie des certifications THX et ISFccc.

Pour être en mesure de proposer un tarif abordable pour un vidéoprojecteur 4K, BenQ a fait l’impasse sur la motorisation de l’objectif. Tous les réglages du bloc optique se font manuellement avec deux molettes pour le déplacement vertical et horizontal du lens-shift avec une bonne amplitude. Le zoom et le focus sont bien évidemment également manuels. Pas de mémoire de zoom à espérer.

Pour obtenir un base d’image de 2m50 il vous faudra un recul compris entre 4m15 et 4m95, donc l’optique n’est pas vraiment courte. Le Lens-shift quant à lui permet un décalage de 65% de la position centrale de l’image vers le haut et vers le bas. L’amplitude horizontale est plus limitée avec 27% à gauche et à droite. C’est bien mais pas parmi les meilleurs sur ce point.

Distance de projection BenQ W11000

Distance de projection BenQ W11000/X12000

Amplitude lens-shift BenQ W11000

Amplitude Lens-shift BenQ W11000/X12000

Pour rehausser l’appareil en cas de besoin, 4 pieds à vis sont présents. Il est énorme, sur la balance le X12000 affiche un poids de 18,5 kg.

La conception allongée et imposante de la coque laisse présager d’un bruit de fonctionnement maîtrisé et surtout d’une conception professionnelle de l’architecture. Un volet coulissant sur lequel figure le logo 4K vient protéger le compartiment de la lampe, différence par rapport au modèle à lampe, le X12000 couvre 100% de l’espace couleurs DCI-P3 et l’affiche fièrement !

TEST BENQ X12000

BENQ X12000 DCI-P3 et

.

Sur le côté on trouve un compartiment avec tout le panneau de connectique qui comprend deux entrées HDMI dont une HDCP 2.2, une entrée VGA, une prise RS-232, une mini-USB, deux prises Trigger 12 V., et une prise LAN.

BENQ W11000

BENQ W11000/X12000

En contrebas du panneau de connectique se trouve la prise d’alimentation et sous un panneau coulissant les commandes déportées pour piloter le X12000 sans télécommande. Tous les câbles arriveront donc au vidéoprojecteur par le côté et non par l’arrière.

BENQ W11000

BENQ W11000/X12000

En parlant de télécommande, voilà justement une autre innovation de ce nouveau modèle BenQ car elle se distingue des standards récents de la marque pour s’agrandir, s’allonger et prendre une couleur sombre qui contraste avec le blanc habituel du constructeur. Elle bénéficie d’un éclairage rouge bien pratique en salle dédiée et propose une touche 3D qui sera bien utile après la mise à jour HDR/3D de la fin d’année 2017.

TEST BENQ X12000

Télécommande BenQ X12000

Le BENQ X12000 est déjà disponible au prix public recommandé de 7499€.

LES MENUS

 

A la première mise en marche de l’appareil, un chemin de configuration défini par BenQ attend l’utilisateur. Il faut tout d’abord sélectionner le type de projection (table, plafond, etc…) avant de choisir la langue et l’activation ou non de la sélection automatique des sources. Les vignettes sont identiques à celles des W2000, W1090 et autres modèles récents du constructeur.

Le sous-menu que nous utiliserons le plus est bien évidemment celui appelé « IMAGE ». C’est l’endroit d’ajustement des luminosité, netteté, contraste, couleur et teinte et surtout de sélection d’un des modes de colorimétrie fixés en usine. Ils sont au nombre de 6 (8 si on compte les 2 sélections ISF dissimulées à l’aide d’un code de verrouillage).

TEST BENQ X12000

menu image

Voici leurs liste et description : Bright est optimisé pour rendre le plus de lumière possible ; Vivid est conçu pour la projection en salle non dédiée tel un salon ; Cinéma, à l’opposé, est ajusté pour une utilisation dans lequel le contrôle de lumière est réalisé ; DCI-P3 est un mode couleur prévu pour la restitution des programmes 4K et de leur espace couleurs étendu. Enfin, développons un peu la sélection Silence qui présente quelques caractéristiques intéressantes : cette dénomination est opportune car le BENQ X12000 devient quasiment inaudible, c’est impressionnant ! Lorsque ce mode est utilisé, le XPR est désactivé et la puce DLP travaille dans sa résolution native de 2716×1528 alors qu’avec l’XPR elle affiche une résolution UHD de 3840×2160. Dans ce mode l’iris dynamique est désactivé par défaut et la lampe passe en mode économique.

En outre, 2 mémoires utilisateurs vous permettront de sauvegarder vos réglages.

Pour la colorimétrie, le gamma et le contraste vous disposez de valeurs gamma étalonnées de 1.6 à 2.8. Des températures de couleurs sont certes prédéfinies (normal, froid, lampe d’origine et chaud) mais si vous envisagez d’intervenir sur la colorimétrie vous pouvez le faire finement à l’aide d’un ajustement des niveaux de gris (GAIN et BIAS) et d’un CMS sur les 3 dimensions du gamut. En déverrouillant l’accès aux menus ISF, un calibreur professionnel aura également à sa disposition d’autres outils de réglages.

TEST BENQ X12000

MENU ISF

Le menu avancé donne accès aux réglages CinemaMaster comme pour le W8000 mais, ici, point d’aide à la fluidité. Les seules options disponibles sont : Color Enhancer, Pixel enhancer, couleur chair, DCTI et DCLTI, des algorithmes qui interviennent sur les couleurs et le contraste.

 

TEST BENQ X12000

Menu cinemaMaster

Si le X12000 ne propose pas de mémoire de zoom, les différents formats disponibles sont nombreux avec 2 modes anamorphiques pour utiliser le nouveau BenQ avec une lentille adaptée.

 

VERIFICATIONS TECHNIQUES

Bruit de fonctionnement :

L’architecture du X12000 remplie parfaitement son œuvre avec 29db mesurés à 0.50 cm dans le mode silence et 32db  au mode de puissance maximum.

 

Netteté/précision :

TEST BENQ X12000

Mire de netteté large X12000

Pour restituer la précision d’une image UHD ou 4K, le DLP dispose des plusieurs avantages sur les technologies de projection concurrentes. Principalement, c’est une puce unique (mono-dlp) qui, contrairement aux projecteurs en triple, ne souffre pas d’une réduction de la netteté due à un mauvais alignement des panneaux et qui surtout bénéficie d’un avantage dans la fonction de transfert de modulation d’un signal optique ( Source Wikipédia : La fonction de transfert de modulation est en optique la fonction qui définit le contraste en fonction de la finesse des détails à restituer. Elle permet d’évaluer les qualités d’un objectif, d’un capteur ou encore d’un vidéoprojecteur).

Le X12000 est équipé du même bloc optique que le W11000 dont nous avions déjà relevé qu’il ne produisait aucune aberration chromatique.

 

Nous avons effectué deux relevés comparatifs XPR activé et XPR désactivé, avec avouons-le très peu d’écarts entre les deux solutions.

TEST BENQ X12000

Comparatif mires XPR activé et désactivé BENQ X12000

TEST BENQ X12000

Comparatif avec et sans XPR BENQ X12000

 

Input lag :

En l’absence d’un mode dédié aux jeux vidéos et d’interpolation d’images, notre mesure d’input lag est unique et notre sonde Leobodnar affiche un retard de 61.8 msec, un peu mieux que les 65,5 msec. du W11000 mais un résultat toujours trop élevé pour les amoureux de frags multi-joueurs.

TEST BENQ X12000

Input Lag BenQ X12000

Fluidité :

Les BenQ W11000/X12000 sont dépourvus d’aide à la fluidité malgré cette absence, les résultats sont bons avec un judder relativement bien maîtrisé.

Bruit vidéo/Uniformité :

L’uniformité est excellente mais nous ne sommes pas surpris, d’abord parce que c’est un DLP et ensuite car BenQ gère la colorimétrie de ses nouveaux modèles de main de maître depuis quelques années. Les bandes colorées présentes sur le cliché sont typiques de certaines prises de vues de vidéoprojecteur mono-DLP et sont invisibles à l’œil.

 

TEST BENQ X12000

Mire d’uniformité BenQ X12000

Enfin le bruit vidéo reste très léger même avec l’option Brillant Color active, vraisemblablement grâce au traitement vidéo CinemaMaster.

 

Contraste et luminosité :

Si la luminosité est globalement en progression par rapport à celle du W11000, les écarts ne sont pas gigantesques. Toutefois le projecteur à LED dépasse le modèle à lampe classique et ceci par les simple jeu des mesures comparatives. On peut y rajouter une perception visuelle d’une luminosité plus importante en faveur du LED générée par l’effet Helmholtz-Kohlrausch.

De quoi s’agit-il ?

Les physiciens Allemand Rudolf Kohlraush et Hermann von Helmholtz ont démontré la dépendance de la clarté (brightness) par rapport à la luminance et à la chromaticité. Les objets de couleur apparaissent plus clairs que les objets achromatiques ayant la même luminance. Les couleurs les plus saturées apparaissent les plus brillantes.

Avec des couleurs naturelles, le X12000 peut éclairer à 16 fL une base d’image de 3m60 et 3m10 en mode économique, c’est bien mais dans la perspective d’une utilisation HDR nous aurions souhaité un peu plus de dynamique. Toutefois ne boudons pas notre plaisir car c’est bien la première fois qu’un modèle home cinéma à LED est plus puissant que la version qui utilise une lampe UHP classique.

TEST BENQ X12000

 

Contraste :

Les meilleurs résultats sont obtenus dans le mode DCI-P3 avec 1573/1. Il s’agit d’une valeur native car le X12000 ne dispose ni d’un iris fixe, ni d’un iris dynamique contrairement au W11000. Le modèle à lampe intègre un iris mécanique qui vient renforcer le contraste mais dont le bruit de fonctionnement rend son utilisation compliquée. En tout cas le X12000 n’excelle pas dans ce domaine.

COLORIMÉTRIE ET GAMMA

Petite particularité, aucune de nos 3 sondes de mesures n’a été capable de prendre des mesures RVB cohérentes pendant notre test. Pourtant notre Display 3 dans sa version Pro est étalonnée pour plusieurs configurations dont 2 dédiées aux vidéoprojecteurs à LED (LED oui mais pas HLD LED) et nous utilisons également un spectrophotomètre qui n’a pas les limitations d’une sonde tri-stimulus.

Ci-dessous un exemple de ce que nous obtenons sans trace de rouge ou de bleu dans les niveaux RVB avec 3 sondes différentes alors que l’image à l’écran ne présente aucune dominante de vert :

TEST BENQ X12000

RVB gamma dci-P3 BENQ X12000

Avec le X12000, si nos mesures de Gamut et de Gamma sont constantes et cohérentes, impossible de faire un relevé RVB. Nous nous sommes donc cantonnés à examiner le naturel des couleurs avec les images de test Burosch.

TEST BENQ X12000

Colorimétrie mire Burosch benQ X12000

Malheureusement nous ne sommes pas en mesure de vous communiquer des relevés fiables de températures de couleurs. Cette particularité nous aura également empêché de procéder à une calibration du X12000.

Nous contenterons donc d’examiner les promesses du constructeur en matière de respect de l’espace couleurs DCI-P3 et c’est bien le cas, puisque le mode usine portant le même nom affiche même un dépassement des valeurs de références.

TEST BENQ X12000

gamut DCI-P3 avec référence DCI-P3 BENQ X1200

L’espace couleurs du X12000 atteint donc 106,2% du gamut du cinéma numérique (de bonne augure pour la future mise à jour HDR). Dans ce domaine, il surclasse le W11000, les ACER V9800, H7850 et OPTOMA UHD550X, tous limités à un espace couleur restreint, celui du rec709.

Gamma :

Fidèles à leurs habitudes, les ingénieurs de BenQ nous offrent un appareil dont les valeurs de gamma, ajustées en usine, ne nécessitent aucune correction et sont mesurées conformes aux chiffres annoncés.

Tous nos relevés sont présents ci-dessous, cliquez sur le bouton « load more » pour y avoir accès.

 

 

 

VERDICT SUBJECTIF

TEST BENQ X12000

Oblivion large BENQ X12000

FILMS BLU-RAY 1080P

Amoureux de la précision d’image, de la netteté, des détails qui fourmillent, le X12000 est fait pour vous. Que ce soit avec des sources SDR 1080p ou avec des programmes 4K, le soin apporté par BenQ à son bloc optique apporte ses bienfaits à l’image.

TEST BENQ X12000

Oblivion fleurs BENQ X12000

TEST BENQ X12000

OBLIVION 1080p rochers BenQ X12000

 

FILMS UHD BLU-RAY

Avec nos extraits 4K (non HDR pour le moment), nous entrons dans le Graal de l’image, que ce soit avec SICARIO ou X-MEN Apocalypse, nous redécouvrons nos passages favoris. Le gain apporté sur la saturation des couleurs par un Gamut plus large que celui de la HDTV est notable.

TEST BENQ X12000

Xmen Apocalypse rousse BenQ X12000

Dans l’attente de la mise à jour, ce n’est pour le moment pas un projecteur compatible HDR, mais rassurez-vous,  comme avec le W11000, la 4K sur le X12000 est un régal pour les yeux : piqué, dynamique et couleurs fortes définissent le mieux, les caractéristiques de l’image projetée par ce nouveau vidéoprojecteur DLP 4K.

TEST BENQ X12000

SICARIO 4K BENQ X12000

S’il est facile de donner l’impression de netteté et de précision sur un zoom comme cette image ci-dessus, l’exercice est bien plus ardu sur la scène ci-dessous et plus généralement sur tous les plans larges. Le X12000 est à son aise quelle que soit la scène à restituer, grâce à son optique entièrement en verre, conçue pour la 4K.

TEST BENQ X12000

Xmen apocalypse BenQ X12000

 

CONCLUSION

C’est un match virtuel entre le W11000 et le X12000 que nous avons mené dans ce banc d’essai. Vous l’aurez compris les 2 appareils sont quasiment identiques à quelques nuances près : le W11000 à 5999€ et sa lampe classique ne peuvent pas atteindre les références de l’espace couleurs DCI-P3 (bien plus large que le rec709), sa source lumineuse à une durée de vie plus courte que celle du X12000, mais elle peut être remplacée facilement par l’utilisateur, ce n’est pas le cas des LED.

Pour renforcer le contraste, le W11000 dispose d’un iris dynamique, absent sur le X12000 mais le contraste natif est à l’avantage de ce dernier.

A l’examen de ces quelques différences, nous sommes plutôt enclin à vous recommander le moins onéreux des 2, d’autant que la future mise à jour logicielle le rendra compatible HDR. Néanmoins quel que soit votre choix, vous aurez à votre disposition un vidéoprojecteur DLP vraiment conçu pour restituer toute la précision d’une image de très haute définition, bien loin des mauvais résultats obtenus avec les ACER H7850 et OPTOMA UHD550X récemment testés.

TEST BENQ WX12000

Nous avons aimé :

  • La qualité de fabrication,

  • La précision d’image,

  • La colorimétrie en sortie de boîte,

  • Le silence de fonctionnement,

  • Le Gamut DCI-P3 atteint.

Nous regrettons :

  • Un bloc optique manuel,

  • Un contraste moyen,

  • Pas d’aide à la fluidité.

BENQ X12000 : Projecteur Home Cinéma LED 4K UHD DCI-P3 (caractéristiques)

Espace couleurs DCI-P3‎
Poids 18.5 Kg (40.8 lbs)‎
Système de projection‎ DLP 4K UHD ‎
Résolution native‎ 3840 x 2160 avec technologie XPR‎‎
Luminosité*‎ 2200 AL‎
Rapport de contraste‎ 50,000:1 ‎
Couleurs d’affichage‎ 1.07 Milliards de couleurs ‎
Objectif‎ F = 2.05 – 2.37 f = 20.54 – 30.31‎
Aspect Ratio‎ 16:9 ‎
Rapport de projection‎ 1.36 – 2.03 (100″ @ 3m) ‎
Rapport de zoom‎ 1.5:1‎
Type de lampe‎ PHILIPS HLD*‎
Lamp Mode (Normal / Economic / SmartEco / LampSave)‎ 20,000 heures**‎
Fréquence horizontale‎ 15 – 102KHz‎
Taux de balayage vertical‎ 23 – 120Hz‎
Dimensions (L x H x P)‎ 470.7 x 224.9 x 564.7 mm‎
Compatibilité HDTV‎ VGA (640 x 480) to 4K UHD (3840 x 2160)‎
Compatibilité vidéo‎ 480i/p 60Hz, 576i/p 50Hz, 720p 50/60Hz, 1080i 50/60Hz, 1080p 24/25/30/50/60Hz, 2160p 24/25/30/50/60Hz‎
On-Screen Display Languages‎ 28 langues Arabic/Bulgarian/ Croatian/ Czech/ Danish/ Dutch/ English/ Finnish/ French/ German/ Greek/ Hindi/ Hungarian/ Italian/ Indonesian/ Japanese/ Korean/ Norwegian/ Polish/ Portuguese/ Romanian/ Russian/ Simplified Chinese/Spanish/ Swedish/ Turkish/ Thai/ Traditional Chinese‎
Modes d’images‎ *** ISF désactivé : Lumineux / Vif / Cinéma / DCI-P3 / Jeu / Utilisateur 1 / Utilisateur 2 **** ISF attivato: Luminoso / Vivace / Cinema / DCI-P3 / Gioco / Utente 1 / Utente 2 ISF Notte / ISF Giorno‎‎
Accessoires (standard)‎ Copriobiettivo Telecomando con batteria avo di alimentazione (per area geografica) CD Manuale per l’utente Guida introduttiva rapida Scheda di garanzia‎
Clear Image Size Maximum Image Size‎ 95″~180″ / 300″‎
Lens Shift‎ Verticale : ± 65% / Horizontale : ± 27%‎‎
Audible Noise (Normal/Economic Mode)‎ 31 / 23 dBA (en mode silencieux)‎
Consommation électrique‎ Mode normal 530W, Eco 290W, Veille réseau < 3W, Veille < 0,5 Ws‎
Accessories (Optional)‎ Kit lampada di ricambio Montaggio a soffitto 5J.JFY10.001 Obiettivo anamorfico‎
Interface‎ 1 PC (D-Sub) 2 HDMI (HDMI 1 : HDMI 2.0 & HDCP 2.2 ; HDMI 2 : HDMI 1.4a & HDCP 1.4) 1 USB (Type mini B) (Service) 1 LAN 1 RS232 2 déclencheurs 12V CC 2 récepteurs IR (à l’avant et à l’arrière) 1 entrée IR‎

TEST BENQ X12000 : Projecteur Home Cinéma LED 4K UHD DCI-P3
Les résultats visuels du BenQ X12000 sont excellents, à l'image de ceux du W11000. C'est pourquoi nous nous interrogeons sur l'intérêt de passer à la version la plus chère qui ne propose au final, qu'un Gamut étendu et une source lumineuse avec une meilleure durée de vie.
QUALITE D'IMAGE GLOBALE95%
CONTRASTE, LUMINOSITE80%
PIQUE, NETTETE, FLUIDITE88%
COLORIMETRIE95%
MENUS, OPTIONS, EQUIPEMENT85%
FACILITE DE PLACEMENT ET INSTALLATION90%
89%98

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TEST OPTOMA UHD65 : Vidéoprojecteur DLP home cinéma 4K UHD

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TEST OPTOMA UHD65

 

L’Optoma UHD65 est le cinquième vidéoprojecteur DLP 4K testé cette année par PJHC.FR. Il s’inscrit dans cette gamme de nouveaux modèles qui a été déclinée en 3 exemplaires chez Optoma : le UHD550X (premier vidéoprojecteur DLP 4K à moins de 2000€ déjà testé sur le blog) et son grand frère, le UHD60 à 2299€. 2 appareils concurrents partageant la même base sont également disponibles chez Acer, le H8750 à 2499€ (déjà testé sur le blog) et le V7850 à 2990€.

L’Optoma UHD65 est conçu (tout comme l’Acer V7850) pour être mis en place dans une salle dédiée, ces 2 vidéoprojecteurs diffèrent des UHD550X/UHD60 et Acer H7850 par la présence d’une roue chromatique 6 segments RVBRVB. Avec ses 2200 lumens, c’est le moins lumineux des trois Optoma, conséquence de sa roue chromatique qui en l’absence d’un segment blanc, laisse filtrer moins de lumière. Cependant cette solution technique doit lui permettre, de projeter une image avec des couleurs naturelles. L’Acer V7850 est également présenté dans cette configuration.

Sa vocation à venir prendre sa place dans une pièce totalement obscure a également motivé ses concepteurs à l’habiller d’une coque noire.

Autre différence d’importance à noter par rapport aux UHD550X et UHD60, le UHD65 est le seul modèle à proposer un dispositif d’aide à la fluidité pour les signaux SDR (1080P) et 4K ou UHD HDR. A contrario, les 2 modèles Acer en sont équipés.

Passons maintenant en revue les similitudes entre les UHD550X/UHD60 et UHD65 d’Optoma.

Bloc optique et déplacement de l’ objectif :

Les 3 modèles Optoma sont pourvus d’une même bloc optique (tout comme les Acer) avec un zoom d’un facteur de 1,6 et un Lens-shift mécanique vertical d’une petite amplitude de 15%. En comparaison avec les BenQ W110000/X12000 et Acer V9800, ils sont bien plus compacts et seront plus faciles à installer dans une pièce dédiée.

 

Conversion SDR vers HDR

Une caractéristique partagée intéressante (sur le papier) de ces modèles est le dispositif de conversion SDR/HDR. Cela doit permettre avec des films encodés avec un Gamut HDTV et un espace couleurs restreint d’élever la saturation des couleurs et la puissance du contraste. Cette option n’existe pas sur les modèles Acer.

Mode de jeu

Les 3 nouveaux Optoma intègrent un mode dédié aux joueurs censé réduire le niveau d’input lag, hélas nous avons déjà vu à l’occasion de notre test du UHD550X que ce n’était pas le cas et dans le cas du UHD65 nous savons déjà qu’avec le présence d’un traitement vidéo plus poussé, nos mesures de lag seront encore plus élevées.

Compatiblité MHL

L’ une des deux entrées HDMI est compatible MHL, ce qui vous permet de connecter le projecteur avec des smartphones ou des tablettes compatibles MHL. De même, il est donc en mesure de fournir un adaptateur sans fil externe, comme l’option dongle Pro Cast Optoma HD avec puissance. Alors que vous pouvez équiper les projecteurs avec une connexion sans fil en option pour montrer, par exemple, le contenu du smartphone.

Port USB alimenté

Une autre caractéristique est le port USB 5V DC. Ici, par l’intermédiaire de périphériques externes, comme un dongle Google Cast Chrome ou le récepteur du système Optoma peut WHD200 sont alimentés en énergie. Cette offre la possibilité de fournir au spectateur avec des options sans avoir à poser une autre sortie au plafond.

Il peut servir à connecter et alimenter en énergie du dongle Google Cast Chrome ou encore un système de liaison HDMI sans fil.

Nous allions oublier la présence sur tous ces vidéoprojecteurs de haut-parleurs intégrés, dans le cas du UHD65 et de sa conception dévolue à une mise en place dans une installation de home cinéma dédiée, il est légitime de s’interroger sur leur présence. Cela démontre encore une fois que tous ces appareils partagent la même base et que seules quelques modifications physiques (roue chromatique) et logicielle (interpolation d’images) viennent les différencier.

 

TOUR PHYSIQUE DE L’APPAREIL

TEST OPTOMA UHD65

OPTOMA UHD65

Avec ses dimensions imposantes, le UHD65 n’est pas ce que l’on peut appeler un projecteur transportable (498 x 331 x 141), en revanche il ne pèse que 7,8 kg. Pour le placer correctement et aligner son image dans le plan de l’écran, vous utiliserez les pieds dévissables ou encore un déplacement mécanique du bloc optique (Lens-shift). Celui-ci est limité à l’axe vertical et est d’une amplitude de + ou – 15%, soit donc modeste. Pour accéder à ce mécanisme, il faut appuyer sur la coque pour déverrouiller le panneau supérieur qui donne accès aux molettes de zoom et de Lens-shift.

 

L’optique est protégée par un cache en plastique que l’on retire manuellement. Zoom, focus et lens-shift ne sont pas motorisés. Pour obtenir une base d’image de 2m50 , le recul devra être compris entre 3m50 et 5m55. Il s’agit donc d’un appareil plutôt typé « fond de salle » (rapport de projection 1,39-2,22:1). Ces distances sont similaires pour les Acer H7850/V7850 et OPTOMA UHD550X/UHD60.

La connectique est riche : 1 prise HDMI 2.0, 1 HDMI, VGA (RGB/YPbPr), Audio in 3.5mm, Audio out S/PDIF, Audio Out 3.5mm, RJ45, RS232, USB-A Power (1.5A), USB service, Relais 12V. Mais point de prise 3D-RF ou de support DLP-Link ; comme beaucoup d’appareils à venir, l’Optoma UHD65 est uniquement 2D. Il est compatible CRESTRON et peut être piloté à distance en le connectant à un réseau domestique.

La télécommande est reconduite d’un modèle à l’autre chez Optoma, blanche avec éclairage, elle offre une forme ergonomique, n’est pas trop imposante et dispose d’un large rayon d’action.

 

Test Optoma UHD65

OPTOMA UHD65 Télécommande

 

MENUS

 

TEST OPTOMA UHD65

Forme des vignettes menu OPTOMA UHD65

Il existe de nombreux préréglages usine que le constructeur décrit comme suit :

 

Cinéma : Procure les meilleures couleurs pour regarder des films

HDR : Affiche le contenu HDR (Large plage dynamique) tel que le réalisateur le souhaitait

Couleur : Dans ce mode, la saturation des couleurs et la luminosité sont bien équilibrés. Choisissez

ce mode pour jouer à des jeux.

Jeu : Sélectionner ce mode pour augmenter le niveau de luminosité et le niveau de temps de réponse

afin de profiter des jeux vidéo.

Référence : Ce mode est conçu pour reproduire un image aussi réelle que possible de ce que le

directeur voulait créer. Les paramètres couleur, température des couleurs, luminosité, contraste et gamma sont tous réglés sur des valeurs de référence standard.

Lumineux : Luminosité maximale depuis l’entrée PC.

A cette liste, il faut ajouter 2 modes ISF verrouillés à l’aide d’un code et une sauvegarde utilisateur.

 

 

TEST OPTOMA UHD550X

Modes colorimétrie

Pour ajuster la colorimétrie, lOptoma UHD65 propose un CMS sur 3 dimensions avec un diagramme d’aide et un réglage dédié des niveaux RVB (Gain et Bias). On regrettera l’absence d’un éditeur de gamma et il faudra donc se contenter de sélections usine dans ce domaine (Gamma/vidéo/graphique/standard/1.8/2.0/2.4).

TEST OPTOMA UHD550X

CMS

 

Pour la prise en compte HDR, il existe un mode de commutation automatique dans la partie appelée “plage dynamique”. Cette sous-partie est décomposée en deux domaines : “Film” qui comprend le dispositif de conversion SDR/HDR et “Dynamique” qui sous cette appellation regroupe 4 configurations et réglages gamma spécifiques pour les signaux HDR (lumineux/standard/film/détails).

Ce vidéoprojecteur Optoma ne possède pas d’iris mécanique pour réduire le flux lumineux, à la place la puissance lumineuse peut être réduite par le biais par le biais de l’option « dynamique contraste » qui peut être ajusté dans 3 niveaux: « normal, économique ou dynamique économique ».

Enfin, l’innovation majeure proposée par l’UHD65 : le traitement vidéo PureEngine qui regroupe : Pure Contraste, Pure Color, Pure Motion et un mode démonstration horizontal et vertical pour les effets de l’interpolation d’images (Pure Motion). L’accroissement des détails est indépendant et disponible dans les réglages image. Nous verrons dans la partie « Verdict technique », leurs effets respectifs.

 

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement :

L’Optoma UHD550X était déjà discret et le UHD65 renforce cette caractéristique en abaissant son bruit de fonctionnement à 32dB (lampe économique) et 36dB (lampe puissance normale). On retrouve dans ce domaine, un des avantages de la baisse de puissance lumineuse en comparaison des UHD550X/UHD60.

Piqué et netteté :

(photos à venir)

Si dans cette partie de nos évaluations le UHD65 est plutôt à son aise, ce n’est pas pour la qualité de son bloc optique. Sur nos mires de tests 4K Burosch, les bords de l’image affichent la présence d’aberrations chromatiques qui sont également présentes sur les lettres des menus.

La sensation de précision et de netteté est obtenue, tout comme pour les SONY HW45/HW65 par le biais du traitement interne du vidéoprojecteur et non par son bloc optique, c’est la conjonction XPR/super résolution qui aboutie à ce résultat visuel qui est inégal en fonction des œuvres projetées.

Fluidité :

Le UHD65 a un avantage de taille sur ses petits frères, c’est le seul à intégrer un dispositif d’aide à la fluidité (interpolation d’images). Il vient bien aider à réduire le judder des travellings sur les sources 1080p24 et sur les sources 4K 60hz. C’est ainsi une image en mouvement plus précise et plus stable dans les mouvements qui sera diffusée sur votre écran. Cette caractéristique n’est valable que pour les films 4K blu-ray UHD ou Blu-ray classiques en 24 et 60hz, en revanche l’Optoma UHD65 ne digère pas les signaux 50hz, ralentissements, déchirements seront au rendez-vous  et une mise à jour logicielle est nécessaire pour corriger ce bug.

Input lag :

Optoma met en avant la présence d’un mode dédié aux jeux vidéos que nous traduisons par « input lag réduit », malheureusement ce n’est pas le cas, avec notre testeur Leobnar nous obtenons 80 msec. avec l’interpolation d’images désactivée et jusqu’à 147,7 msec. avec l’aide à la fluidité. Ces valeurs sont beaucoup trop élevées pour trouver grâce aux yeux des amoureux de partie de « frags » multi-joueurs pour lesquels le temps de réponse de l’affichage est crucial. Globalement avec un vidéoprojecteur tout ce qui est au-dessus de 50 msec. de retard est mauvais.

 

 

Overscan :

Par défaut le cropping ou overscan est désactivé (il s’agit de cette option interne au projecteur qui permet de rogner une partie de l’image pour faire disparaître des défauts présents sur les bordures). Tous les signaux et diagrammes les plus aux bords de notre mire de test sont bien présents.

 

CONTRASTE ET LUMINOSITÉ

Après avoir découvert l’excellente vidéo de Heimkinoraum.de, une franchise de magasins allemande de Home Cinéma dont le siège est à Munich, nous fondions de grands espoirs sur une amélioration notable du niveau de noir de l’Optoma UHD65 face au désastreux UHD550X, à l’image de ce montage photos ci-dessous que nous avons réalisé à partir de la vidéo de Heimkinoraum.

OPTOMA UHD65 en haut, UHD550X en bas

Si nos mesures démontrent une progression dans le niveau de noir et le contraste séquentiel natif, nous ne sommes pas encore au niveau d’un petit vidéoprojecteur DLP 1080P comme le BenQ W2000+ récemment testé.

Après une calibration nécessaire, le contraste natif est mesuré à 1050/1 avec une luminosité de 850 lumens avec la lampe à pleine puissance soit assez pour illuminer à 16 fL un écran de 3 mètres de base. Avec le passage en mode économique il faudra réduire vos ambitions de taille d’écran en se limitant à 2m60 maximum.

Le UHD65 est clairement moins lumineux que le UHD550X ou le UHD60, il en tire bénéfice pour son contraste natif mais ce point est pénalisant pour ceux qui envisagent de projeter sur de très grande taille d’écran mais également pour le rendu HDR. Avec 1100 lumens maximum, il faudra également se contenter de petites tailles d’écran pour les images 4K à haute dynamique.

COLORIMÉTRIE ET GAMMA

 

En matière de colorimétrie, l’Optoma UHD65 nous a également fait grincer des dents. A l’image de notre constat d’un espace couleurs beaucoup trop restreint pour du 4K HDR ou non sur l’Optoma UHD550X, le haut de gamme de ce trio de vidéoprojecteurs DLP 4K est incapable de dépasser les références de l’espace couleurs HDTV. Il ne s’agit pas là d’une limitation de l’emploi d’une lampe classique en tant que source lumineuse, l’EPSON EH-TW9300 est parfaitement apte, au même prix que l’Optoma, à atteindre un gamut de cinéma numérique (le DCI-P3).

  Voici pour exemple le gamut de l’EPSON TW9300 (publié dans son test sur le blog) et qui atteint avec sa lampe et son filtre intégré 102,3% du DCi-P3 :

En comparaison, celui de l’Optoma UHD65 ne dépasse pas celui bien plus restreint du rec709 (HDTV). Cette limitation pénalise ce nouveau vidéoprojecteur en ne lui permettant pas sur des programmes 4K d’afficher des couleurs aussi vives et puissantes que celles de l’Epson TW9300.

 

TEST OPTOMA UHD65

CIE lumineux OPTOMA UHD65

 

RENDU SUBJECTIF

Test OPTOMA UHD65

TOUR DE PROJECTEURS HEIMKINORAUM

Grâce à l’aide de Heimkinoraum.de à Munich (Allemagne) nous avons pu assister dans d’excellentes conditions à plusieurs démonstrations comparatives SDR 1080P/4K HDR et simultanées sur un écran Stewart Greyhawk de 3 mètres de base de l’Optoma UHD65 opposé au Sony HW45 mais principalement à l’EPSON EH-TW9300 qui est positionné au même tarif de 3299€, donc une comparaison tout à fait équitable.

Test OPTOMA UHD65

Salle de démonstration Heimkinoraum.de Munich

 

Nous avons réalisé plusieurs photos et vidéos de ces démonstrations mais en raison de problèmes techniques elles seront mises en ligne ultérieurement.

 

Comparatif SDR 1080P :

Sur la scène de la sortie de Casino de Casino Royale où James Bond séduit la femme du perdant de la voiture, le passage alternatif du DLP au tri-lcd est à l’avantage de l’Epson, les noirs sont bien plus profonds et les couleurs chatoyantes.

L’introduction spatiale et le ciel étoilé de Star Wars 3 confirme cette force du contraste de l’Epson face à l’Optoma mais le DLP démontre également que malgré un noir moins profond, les étoiles scintillement avec plus de luminosité que sur le projecteur LCD, c’est un des avantages du meilleur contraste Ansi des DLP.

Sur Oblivion l’écart est moins marqué et l’Optoma arrive à devancer sur certains plans de jour un Epson qui par instant apparaît trop lumineux.

test OPTOMA UHD65

Test OPTOMA UHD65

 

Globalement notre impression générale est que l’EPSON s’en sort bien mieux que l’OPTOMA avec des programmes 1080P.

 

Comparatif 4K HDR :

Premier extrait « Le revenant », la scène de bataille (voir de massacre) avec les indiens au bord du fleuve est en matière de précision sans doute possible à l’avantage de l’Optoma, mais l’EPSON et son espace couleurs plus large regagne des points en terme de colorimétrie et de contraste.

Sur le film d’animation « Moi, moche et méchant 2 » curieusement tous nos critères d’évaluation sont en faveur de l’Optoma, le type de film (dessin animé) permet de réduire l’écart visuel sur les couleurs, l’image est cette fois plus contrastée sur le DLP et fluidité et précision d’image viennent définitivement asseoir la suprématie de l’Optoma.

Enfin nous avons terminé ce tour d’horizon par le Blu-ray 4K de Lucy et nouveau retournement de situation, l’Epson arrive à produire des rouges bien plus intenses qu’un Optoma peinant à se débarrasser d’une dérive jaunâtre et de couleurs moins saturées. Le contraste est à nouveau à l’avantage du TW9300, seule la netteté arrive à nous faire trouver grâce au UHD65 sur le film de Luc Besson.

Nous n’évoquerons que très peu le SONY HW45ES qui ne supporte pas les signaux 4K, mais avec des films 1080P, ce petit projecteur SXRD à moins de 2000€ a montré de belle manière au tri-lcd et au DLP 4K qu’il était le vainqueur de ce match à 3.

 

 

CONCLUSION

C’est donc encore une fois PJHC.FR qui aura eu l’honneur de vous proposer le premier test francophone de l’Optoma UHD65 dans sa déclinaison commerciale et non avec un modèle de pré-série. Nous l’avons évoqué en entame de ce banc d’essai, c’est déjà le 5ème test d’un vidéoprojecteur DLP 4K équipé de la nouvelle puce de Texas Instrument que nous sommes en mesure de vous proposer chers lecteurs.

Que faut-il en retenir ? Commençons par les points positifs : l’UHD65 arrive à améliorer un contraste natif qui avait fait défaut aux UHD550X et ACER H7850, il propose une aide à la fluidité plutôt performante pour les images 1080p et 4K (à l’exception du 50hz) et sa discrétion de fonctionnement est à noter. Pour terminer son traitement vidéo interne arrive à bien rehausser l’impression générale de netteté mais principalement pour les films 4K.

C’est bien là que le bas blesse, ce nouvel Optoma n’est pas à son aise avec tous les films que vous lui donnerez à diffuser, il n’a pas cette homogénéité que l’on peut retrouver chez BenQ, Epson, JVC ou encore SONY.

Nous achevons donc avec le UHD65 le tour d’horizon de la nouvelle gamme de DLP 4K d’Optoma et gageons qu’il ne s’agit que d’une entrée en matière et que leurs successeurs sauront apprendre des erreurs du passé et des précurseurs.

 

 Nous avons apprécié :

  • La coque noire,
  • La discrétion de fonctionnement,
  • Le traitement vidéo et l’interpolation d’images,
  • Un contraste natif en légère progression,
  • Des menus complets.

 

Nous regrettons,

  • Un espace Gamut restreint limité au rec709 qui nuit au rendu HDR,
  • Une optique de qualité moyenne,
  • Un bug en 50hz,
  • Une absence d’homogénéité dans la restitution des films.

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES (données constructeur)

TEST OPTOMA UHD65

OPTOMA UHD65

Technologie d’affichage DLP
Résolution UHD (3840×2160)
Luminosité 1 (mode Lumineux) 2200 ANSI Lumens
Contraste 1 200 000:1
Durée de vie de la lampe2 Dynamic/Eco/Bright 15000/10000/4000 (hrs)
Rapport de projection 3 1.39 – 2.22:1
Type de zoom 1.6x Manuel
Lens Shift Verticale : +15%
Connecteurs (Entrées/Sorties) HDMI 2.0, HDMI, VGA (RGB/YPbPr), Audio in 3.5mm, Audio out S/PDIF, Audio Out 3.5mm, RJ45, RS232, USB-A Power (1.5A), USB service, Relais 12V
Haut-parleur (Watts) 2x 4
Poids (kg) 7.8
Dimensions (LxPxH) (mm) 498 x 331 x 141
Ratio 16:9 Natif, Compatible 4:3
Taille image projetée 0.67 – 7.68m (26.45″ – 302.2″) Diagonale 16:9
Distance de projection 1.3 – 9.3m
Optique F/2.5~3.26; f=20.91~32.62mm
Uniformité 85%
Résolution Maximum 2160p
Compatibilité Informatique UHD, WQHD, WUXGA, FHD, UXGA, SXGA, WXGA, HD, XGA, SVGA, VGA, Mac
Compatibilité 480i/p, 576i/p, 720p(50/60Hz), 1080i(50/60Hz), 1080p(24/50/60Hz), 2160p(24/50/60Hz)
Taux de rafraichissement Horizontal 31~135KHz
Taux de rafraichissement Vertical 24~120 Hz
Nombre de Couleurs 1073.4 Millions
Niveau sonore (mode Eco) 25dB
Alimentation Input: 110 – 220v
Consommation électrique 345W Mode Lumineux / 279W Mode Eco (< 0.5W Standby)
Type de lampe 240W
Température de fonctionnement 305W Mode Lumineux / 249W Mode Eco (< 0.5W Standby)
Sécurité Barre de sécurité, Verrou Kensington
Menu à l’écran 10 Langues: Anglais, Espagnol, Français, Allemand, Portugais, Italien, Русский, 簡体中文, 日本語, 한국어
Accessoires fournis en standard Câble d’alimentation, Télécommande, 2x piles AA, Manuel utilisateur basique
Accessoires en option Support plafond
Sans fil (optionnel) Non
Garantie 3 Années

TEST OPTOMA UHD65 : Vidéoprojecteur DLP home cinéma 4K UHD
Sommet d'une gamme de 3 vidéoprojecteurs, l'Optoma UHD65 grâce à son traitement vidéo et à un meilleur contraste natif arrive à nous faire oublier la mauvaise impression laissée par le UHD550X, à 3299€ il est certes 200€ plus cher que son modèle équivalent chez Acer (le V7850) mais ses menus sont plus complets et plus faciles à utiliser. Parmi les 3 nouveaux modèles DLP 4K testés jusqu'à maintenant, le UHD65 à notre préférence, mais sans arriver à nous faire oublier les ténors de cette technologie de projection que sont les Acer V9800 et BenQ W11000/X12000.
Qualité d'image globale80%
Contraste et luminosité72%
Piqué, netteté et fluidité85%
Colorimétrie80%
Menus, options et équipements75%
Facilité de placement et utilisation70%
77%Note Finale

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BenQ W1120 : vidéoprojecteur DLP home cinéma 1080p successeur du W1110

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BenQ W1120 : vidéoprojecteur DLP home cinéma 1080p successeur du W1110

 

Nous venons d’apprendre qu’en complément des BenQ W1050 et W2000+ déjà dévoilés sur le blog de PJHC.FR, le premier vendeur de vidéoprojecteurs au monde, BenQ, sortira également une nouvelle version de son modèle W1110 (testé dans nos colonnes).

Annoncé pour le mois de septembre 2017, nous disposons pour le moment de peu d’informations et d’aucune photo. Nous savons en revanche qu’il s’agit d’un vidéoprojecteur DLP de résolution full hd (1920×1080).

Il est équipé d’une roue chromatique 6 segments et offrira une luminosité de 2200 lumens avec un contraste annoncé à 15 000:1.

Le BenQ W1120 reste compatible 3D (DLP-Link 144hz), sa connectique comprend 2 prises HDMI et il sera équipé d’un haut-parleur d’une puissance de 10 watts. Sa sortie fait écho à celle du W2000+, à l’image de celle  du W1110 qui a suivie le lancement du W2000.

Son ratio de projection est de 1.5 et la durée de vie de sa lampe est annoncée par le constructeur à 7000 heures. Le bruit de fonctionnement, en fonction  du mode de puissance lumineuse sélectionné, varie de 27 à 32dB.

Le BenQ W1120 sera commercialisé à un tarif inférieur à celui du W2000+ et nous tablons donc sur un prix pubic de 999€ (à voir si nos prévisions se réalisent).

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TEST JVC DLA-X7500

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TEST JVC DLA-X7500

TEST JVC DLA-X7500

JVC DLA-X7500

Après avoir longuement testé au cours des dernières semaines le très prometteur JVC DLA-X7500, le milieu de gamme des trois modèles de JVC. Nous pouvons dire qu’aucun autre projecteur de cette gamme de prix ne peut égaler le X7500 sur la qualité d’image tant pour regarder des films en SDR (gamme dynamique standard) que HDR (haute gamme dynamique).

TEST JVC DLA-X7500

JVC DLA-X7500

 

D-ILA et sa magie

JVC utilise sa technologie D-ILA exclusive pour ses projecteurs. Au départ, il s’agit d’une version du Liquid Crystal on Silicon (LCOS), qui est en fait la même technologie utilisée par Sony pour ses projecteurs SXRD et Epson dans son projecteur laser .

TEST JVC DLA-X7500

Fonctionnement des panneaux DLA intégrés au JVC DLA-X7500

À défaut d’avoir la même technologie de base, les projecteurs JVC ont depuis toujours été crédités du meilleur noir ; l’image semble être parfois celle d’un écran OLED! En raison de ce niveau de noir très bas, le contraste et les couleurs ont une richesse ainsi qu’une intensité qui ne peuvent être comparables aux projecteurs concurrents, phénomène s’expliquant partiellement par l’effet Helmholtz–Kohlrausch.

TEST JVC DLA-X7500

 

Puissance lumineuse

La luminosité maximale de la lampe (après calibrage) est élevée : 1.400 lumens en lampe haute et 900 en mode bas. À partir de ces données et l’utilisation d’un écran de projection blanc (gain de 1,0) la luminosité de référence de 48cd / m2 peut-être atteinte sur des bases d’écran de 3m50.

 

Optique de qualité

L’association d’un bloc optique de très bonne qualité avec un alignement des panneaux (convergence RGB) correct permet d’avoir une une image précise avec une netteté et un piqué de très bonne facture pour ce type de technologie.

Contraste et noir

Dans la lignée de ses prédécesseurs, le JVC X7500 fournit un noir hors du commun. Cependant, quelques éclaircissement sont à faire dans le menu mode image. Le réglage « Ajustement noir » est à désactiver car c’est une sorte de contraste dynamique (il a des répercussions négatives sur la reproduction précise de l’image).

L’ouverture de l’iris dispose de trois modes de fonctionnement – Auto 1, Auto 2 et Manuel. Nous avons dans un premier temps déterminé la valeur maximale manuellement puis sélectionné le mode automatique (1 ou 2) :

  • Auto 1 pour le contraste maximal, mais avec une tendance à augmenter le niveau de gamma sur la partie inférieure de l’échelle de gris (entre 0 et 5 %) ce qui a pour effet de boucher les noirs !

  • Auto 2 semble être le bon compromis car il préserve lisibilité des détails dans le noir et la gradation (sans modifier le gamma). L’activation de l’iris automatique ne souffre pas d’effets de pompage pendant le film.

La mesure du contraste d’un projecteur est très difficile dans le cas ou l’écran est pris en compte.

Le rôle joué par l’ environnement est très important (quantité de lumière réfléchie par les murs).

Notre salle est noire a 97% et les reflets sont réduits au minimum.

TEST JVC DLA-X7500

Contraste APL de 50% noir au centre de l’écran avec une zone blanche de 50% de l’écran : TEST JVC DLA-X7500

TEST JVC DLA-X7500

Contraste APL 65% noir au centre de l’écran avec une zone blanche de 35% de l’écran TEST JVC DLA-X7500

TEST JVC DLA-X7500

Contraste APL de 80% noir au centre de l’écran avec une zone blanche de 20% de l’écran TEST JVC DLA-X7500

TEST JVC DLA-X7500

Contraste APL de 90% noir au centre de l’écran avec une zone blanche de 10% de l’écran test JVC DLA-X7500

MPC

Dans l’onglet « MPC » il y a eu un changement par rapport aux versions précédentes : le curseur amélioré a maintenant sa position neutre sur 5 au lieu de 0. Si d’aventure vous positionnez le curseur sur 0 comme sur les anciennes versions, vous aurez pour résultat une image floutée.

CMD

Le « Clear Motion Drive » est très efficace. Il interpole l’image de 50 Hz à 100 Hz et de 60 Hz à 120 Hz,ce qui a pour effet d’améliorer grandement la netteté de l’image (c’est intéressant pour le sport) et il fonctionne aussi avec les sources 4K, ce qui n’est pas le cas de ses concurrents !

E-shift 4K

JVC a également amélioré sa technologie « e-Shift » pseudo-4K – maintenant dans sa quatrième itération – sur le X7500. Avec [4K e-shift] activé, peu de signes d’artefacts précédemment visibles sur les premières générations. Il entraine un léger flou sur les détails fins (ce qui peut être un plus pour la réduction de la grille de pixel visible) de sorte qu’il peut être activé pour les contenus 1080p.

Temps de réponse  (input lag)

Voilà un énorme changement aussi pour les joueurs : le mode « Low Latency ».

Input lag avec Low Latency : 36,2 ms

Input lag sans Low Latency : 123 ms

 

Reproduction d’image

 

Mode SDR :

La précision de couleurs du JVC X7500 était la meilleure dans le mode THX. En sortie de carton le JVC X7500 souffre de réglages un peu approximatifs : gamma trop faible, température de couleur inadaptée, noirs bouchés. Après calibrage, tous revient dans l’ordre, avec une échelle de gris très précise, un gamma qui permet de redonner de la profondeur à l’image, des teintes de peau justes et des noirs profonds et détaillés. La puissance lumineuse jumelée à la bonne précision de l’échelle de gris contribue à la sensation de netteté accrue et le respect des tonalités de couleurs, même dans les faibles pourcentages de saturation.

TEST JVC DLA-X7500

Échelle de gris JVC DLA-X7500

TEST JVC DLA-X7500

Gamma JVC DLA-X7500

TEST JVC DLA-X7500

Gamma JVC DLA-X7500

TEST JVC DLA-X7500

Couleur JVC DLA-X7500

TEST JVC DLA-X7500

Rapport avant calibration JVC DLA-X7500

TEST JVC DLA-X7500

Rapport après calibration JVC DLA-X7500

Mode HDR :

La prise en charge Ultra HD était déjà d’un très bon niveau sur la dernière génération JVC, La gamme de projecteurs de cette année va un peu plus loin dans la facilité de l’utilisation des signaux Ultra HD avec un mode HDR qui se déclenche tout seul suite à la détection des métadonnées du signal vidéo. Des paramètres pré-configurés REC2020 et courbes EOTF ST2084 et HLG (Hybrig Log gamma) sont maintenant disponibles dans les menus.

Le mode HDR d’usine montre que le JVC a fait énormément de progrès dans ce domaine. L’année dernière, un paramétrage fastidieux était nécessaire pour visionner les films Ultra HD, l’image était trop sombre et les noirs bouchés.

Avec le X7500, le résultat obtenu après calibrage est parfait, produisant une forte puissance lumineuse, un très bon suivi du gamma ST2084 et un mappage de tonalité correct !

TEST JVC DLA-X7500

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Gamma HDR JVC DLA-X7500

 

TEST JVC DLA-X7500

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TEST JVC DLA-X7500

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Conditions de visionnage HDR

Lorsque vous utilisez un grand écran, vous n’êtes pas en mesure d’avoir un bon effet HDR car la luminosité s’avère trop faible. La résolution plus élevée dans les films ultra HD n’est pas la caractéristique la plus importante ; lles couleurs et une large gamme dynamique le sont davantage. Pour reproduire correctement le HDR, il faut réduire d’environ 40 % la diagonale de l’écran, en supposant que votre lampe fonctionne en mode haut (ce qui est nécessaire pendant la lecture HDR). Un écran de 2 mètres 80 semble être la limite pour des conditions optimales de visionnage HDR.

Cependant, il faut aussi noter que pour profiter correctement du mode HDR l’environnement doit être adapté (pièce très sombre) sous peine d’avoir un niveau de noir très sombre et aucune perception des détails.

Volume de couleur

Jusqu’à maintenant nous parlions du pourcentage des gammes de couleurs DCI / P3 ou Rec.2020 que pouvait couvrir un afficheur mais c’était des mesures 2D. Le volume couleur ajoute la troisième dimension et donc la luminosité à la mesure. Toutes les captures d’écran et les données sont prises à partir de la nouvelle version CalMAN 5.8, qui peut mesurer le volume des couleurs.

TEST JVC DLA-X7500

TEST JVC DLA-X7500

Dolby a introduit sa propre méthode pour rendre compte de ce que les écrans peuvent faire pour le volume des couleurs, appelé « Perceptual Color Volume ». Il utilise un espace de couleur différent et vous indique combien de millions de différentes couleurs distinctives un affichage peut révéler. Cela nous donne un numéro simple et facile à comprendre, qui vous permet de comparer deux afficheurs rapidement et facilement.

TEST JVC DLA-X7500

Comme vous pouvez le voir, à défaut d’avoir le même couverture colorimétrique 2D que son prédécesseur, son surplus de lumière lui permet d’afficher un color volume plus important pour les contenus UHD.

 

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Mode 3D

Pour ce qui est de la qualité d’image, de bons effets 3D peuvent être appréciés si vous utilisez une petite base d’écran. Les menus 3D vous permettent de sélectionner le type de format (côte à côte, haut et bas, mélange de trames).

CARACTÉRISTIQUES (Données constructeur)

  • Technologie e-shift 4
Durée de vie de la lampe : environ 4500 heures en mode basse consommation
Brillance 1.900 lumens
Rapport de contraste natif : 130,000:1, Dynamique : 1,300,000:1

Entrées vidéo (panneau arrière) : HDMI 2 (3D/Deep Colour/HDCP 2.2)

  • Connecteurs de sortie (arrière)
  • Sync. 3D
  • 1 (mini DIN à 3 broches)
Connecteurs de contrôle
RS232C 1 (Sub-D 9 broches)
Déclencheur 1 (mini jack, CC 12 V/100 mA)
LAN (RJ-45) 1
Appareil D-ILA Full HD de 0,7 pouce (1920 x 1080) x 3
Résolution 3840 x 2160 (2D)
Fonction de décalage de l’axe optique +/-80% vertical & +/-34% horizontal, motorized
Lampe NSH 265 W
Format 3D
Emballage du cadre
720p 60/50, 1080p 24
Côte-à-côte
720p 60/50, 1080p 60/50/24, 1080i 60/50
Haut & Bas
720p 60/50, 1080p/24
Niveau de bruit 21 dB (Lorsque la lampe est en mode basse consommation)
  • Consommation : 380W
Mode veille 0.4 W

Dimensions: L x H x P, mm : 455 x 179 x 472

Poids, kg : 15,6
TEST JVC DLA-X7500
Après avoir longuement testé au cours des dernières semaines le très prometteur JVC DLAX7500, le milieu de gamme des trois modèles de JVC. Nous pouvons dire qu'aucun autre projecteur de cette gamme de prix ne peut égaler le X7500sur la qualité d’image tant pour regarder des films en SDR (gamme dynamique standard) que HDR (haute gamme dynamique).
Qualité d'image globale100%
Contraste et luminosité100%
Piqué, netteté et fluidité100%
Colorimétrie98%
Menus, options et équipement100%
Facilité de placement et utilisation95%
99%Note Finale

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