![TEST: BENQ W7500]()
Plus de deux années après notre test du BenQ W7000, voici que nous sommes enfin en mesure de récupérer un exemplaire du BenQ W7500 dans sa version logicielle 1.1. A l’occasion du banc d’essai du modèle précédent, nous conservions le désagréable souvenir d’une image certes lumineuse mais très fatigante, constat vraisemblablement engendré par l’utilisation d’une roue chromatique à 6 segments mais avec une vitesse de rotation X4 alors que celle du W7500 est augmentée à X6. Cette astuce est censée diminuer la perception des flashs de couleurs appelés arc-en-ciel et typiques de la projection DLP.
Ce nouveau vidéoprojecteur est positionné au sommet de la gamme grand public du premier vendeur au monde de projecteurs DLP (et oui !). Il est résolument orienté au profit de la la projection home cinéma. Bénéficiant d’un label ISFccc (c’est maintenant une constante chez le constructeur), il contient tout ce que l’amateur exigeant de projection à domicile est en droit d’attendre (Lens-shift, interpolation d’images, menus complet avec CMS et réglages des niveaux RVB, 3D, etc….).
Disponible depuis quelques semaines en Allemagne, nous avons réussi à obtenir un exemplaire de prêt grâce à l’enseigne videoprojecteur24 que nous remercions bien chaleureusement pour ce prêt, BenQ France n’ayant pas jugé utile de répondre à nos sollicitations de prêt.
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CONDITIONS DES TESTS ET APPAREILS DE MESURES
- Écran gris Daylight Xtrem Screen Référence de 2m50 de base
- Écran blanc Kimex PVC 2m30 de base
- Luxmètre Volcraft
- Sonde de mesures de référence : Spectrophotomètre Eye one Pro
- Sonde de complément : D3 dans sa version Professionnelle
- Logiciel de calibration Chromapure version Professionnelle
- Lecteur Blu-Ray : Oppo BDP-103D
- Extraits des Blu-Ray 2D et 3D suivants : OBLIVION, CASINO ROYAL,
- Mires de calibration Burosh et AVCHD.
- Environnement non dédié : projecteur placé à environ 3m50 de l’écran
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CARACTÉRISTIQUES (DONNÉES CONSTRUCTEUR)
- Puce DLP TI 4244 DC3 de Texas Instruments
- Résolution 1080P (1920 x 1080)
- Luminosité 2000 ANSI lumens
- Contraste 60000:1
- Durée de vie de la lampe 2000 heures en mode haut/3000 heures en mode bas
- Lens Shift V: ±125% Max, H: ±40% Max
- Connectique in (D-sub 15pin) x 1
- HDMI v1.4 x 2
- Component Video x 1
- S-Video (Mini Din 4 pin) x 1
- DC 12V Trigger x 1
- RS232 (9pin) x 1
- Dimensions(L x H x P) 428 x 317 x 145 mm
PRÉSENTATION
Le BenQ W7500 est un projecteur mono-dlp équipé d’une puce Texas Instrument 4244 en dark chip 3 compatible 3D avec des lunettes DLP-LINK 144HZ. La présence de cette nouvelle puce marque également une des différences avec les générations précédents W7000 et W7000+ limitées à des puces DC2 non triple flash.
Toujours par rapport aux modèles précédents, le W7500 conserve la même coque que ses aînés et le dispositif de déplacement vertical et horizontal du bloc optique à l’aide d’une molette de réglage placée à l’avant de l’appareil, juste à côté du bloc optique.
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On continue dans l’examen des différences présentes sur le nouveau venu. Le contraste dynamique est maintenant annoncé comme grimpant à 60 000:1 (50 000:1 auparavant) et la durée de vie de la lampe passerait à de 2000/2500 heures (lampe haut et bas) heures à 2000/3000 heures (haut et bas).
Tout le reste est à l’identique des projecteurs ayant précédé le W7500.
L’utilisation de la nouvelle puce DLP rend le projecteur compatible 3D en 144hz. La synchronisation s’opère par le biais de lunettes DLP Link et d’ un flash rouge placé dans l’image. Équipé de deux prises HDMI 1.4a le BenQ W7000 est directement compatible avec toutes les sources 3D du marché. Il dispose également d’un convertisseur d’images 2D en 3D.
Le projecteur est labellisé ISFccc et permet également l’ajout et l’utilisation d’ une lentille anamorphique par le biais d’un format image dédié.
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POSITIONNEMENT DU PROJECTEUR
Le projecteur offre la possibilité de déplacer l’objectif vers le haut et le bas mais également sur les côtés. Le dispositif est piloté manuellement par un joystick. Il permet de déplacer l’image de + ou – 125 % verticalement et 40 % horizontalement. Une fois l’opération réalisée, il suffit de tourner fortement le haut de la molette pour bloquer ensuite tout mouvement de l’optique. Le mouvement est relativement précis et l’amplitude offerte permettra au W7500 de trouver sa place dans la plupart des environnements de projection. Une image de 2 mètres de base sera obtenue avec un recul minimum de 3 mètres 24 et de 4m 86 maximum. Pour 2m50 de base, il vous faudra un recul minimum de 4m05 et maximum de 6 mètres 08.
Le site dédié aux mesures distances/taille d’écran de la marque est disponible ici.
CONNECTIQUE
Rien ne manque à l’appel avec 2 prises HDMI 1.4, 1 composite, 1 S-vidéo, 1 composante, 1 VGA, 1 mini-USB, 1 RS-232.
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LA TÉLÉCOMMANDE
Bénéficiant d’un très large rayon d’action elle dispose d’un rétro-éclairage jaune. De couleur blanche, elle est identique à celle des modèles W7000/W7000+ Rétro-éclairée avec une lumière jaune et s’allume dès que l’on appuie sur une touche dédiée à l’éclairage. La plupart des fonctions et réglages sont accessibles directement, comme la sélection directe des sources et les différents formats écrans ainsi que les réglages de contraste, luminosité, netteté.
![Télécommande du BenQ W7500]()
Télécommande du BenQ W7500
LES LUNETTES 3D
BenQ commercialise sa propre marque de lunettes 3D DLP-LINK compatibles 144HZ. Elles ne sont pas fournies avec le projecteur. Une paire vous coutera 99 euros. Elles fonctionnent sur des batteries rechargeables sur port USB. Elles sont confortables et ne nous ont pas occasionné de gêne particulière en les portant. Si vous souhaitez utiliser d’autres modèles d’autres marques avec ce projecteur assurez-vous qu’elles soient bien compatibles triple flash 144hz.
![Lunettes DLP LINK BENQ]()
Lunettes DLP LINK BENQ
MENUS ET RÉGLAGES
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Les menus sont strictement identiques à tous ceux de la gamme home cinema BenQ. Dans le menu image général à côté des réglages classiques de luminosité, netteté, teinte, contraste, 4 modes préréglés d’usines sont disponibles : cinéma, dynamique, standard et deux modes ISF(jour et nuit) verrouillés à l’aide d’un code. Dans ces sélections, les paramètres de réglages avancés sont réduits. Pour bénéficier de plus d’options de réglages, il faut utiliser les mémoires de sauvegardes utilisateurs 1 2 et 3. Une mémoire de sauvegarde supplémentaire est disponible dans le mode 3D.
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Pour régler la température de couleurs, l’utilisateur a accès aux pré-réglages usine suivants : chaud , normal , froid, lampe native. Le menu avancé donne accès à un CMS sur 3 dimensions pour les couleurs primaires et secondaires et permet de corriger les valeurs de nuances, de saturation et de gain. Une option permettant de régler finement l’échelle de gris existe également (gain et décalage). Nous ne trouvons pas d’éditeur de gamma, en revanche des valeurs étalonnées de 1.6 à 2.8 sont présentes et parfaitement ajustées en usine.
MENUS ISF
C’est dans la partie paramètres avancés qu’on trouve l’accès aux menus ISF. Un code secret est nécessaire (toujours le même !) pour pouvoir les déverrouiller. Ce sous-menu dédié à la calibration permet de sauvegarder tous les ajustements de couleurs dans deux mémoires spécifiques ISF Day et ISF Night. Une fois que la calibration effectuée par un professionnel certifié ISF a été réalisée, il verrouille l’accès et l’utilisateur final peut uniquement les sélectionner sans possibilité de les modifier par le biais du menu image.
A l’image des W1070, W1300, W1500, le W7500 dispose d’une fonction de calibrage avancé nommée CCA (Comprehensive Color Adjustment). Cette fonction permet de régler les couleurs primaires non pas en valeurs de teinte, Saturation et Gain , mais en valeurs xyY. Pour calibrer les couleurs primaires, le professionnel certifié ISF relève une série de mesures. Il entre ensuite ces données dans le projecteur qui se charge automatiquement de calculer le positionnement des couleurs primaires, du point blanc et des couleurs secondaires (en théorie, car cela n’a pas fonctionné avec notre exemplaire de test).
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MENU 3D
C’est dans le menu affichage qu’on découvre la sélection du mode 3D. Son activation offre l’accès au mode usine prédéfini « 3D » dans le menu image. Les images framepacking sont reconnues automatiquement, il faudra par contre forcer les signaux side by side ou top and bottom. Le W7500 dispose d’un convertisseur d’images 2D en 3D.
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IMPRESSIONS SUBJECTIVES
LUMINOSITÉ/COULEURS
La première chose qui frappe en découvrant l’image du BenQ W7500 c’est la puissance lumineuse, mais si les couleurs et le blanc sont éclatants, les modes usine cinéma ou standard ne permettent pas d’obtenir des couleurs naturelles dès la sortie de boîte. Une dominante bleue viendra s’inviter désagréablement dans nos extraits de Casino Royale. Donc passage par la case calibration obligatoire avec le W7500.
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PIQUE/NETTETÉ
La netteté est artificielle et en désactivant toutes les options d’aide on découvre une image avec un manque flagrant de piqué (un comble pour un DLP). La seule solution pour nous aura été d’augmenter le dispositif d’amplification de la netteté sur 2 et d’activer le traitement Darbee de notre lecteur Oppo 103D.
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CONTRASTE NATIF (toile PVC)
Le contraste obtenu sans activation de l’iris dynamique est moyen, voir franchement mauvais, la faute à une trop forte de luminosité. Le constat peut être amélioré en sélectionnant la valeur de gamma 2.4 dans le menu image.
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CONTRASTE NATIF (toile référence)
La toile référence sauve le rendu général des noirs du W7500 et met en évidence la force de son contraste ansi. Cette toile nous délivre une impression d’image piquée avec de beaux noirs, tout en respectant la balance avec la lumière perçue. Un excellent rapport de dynamique que nous avons particulièrement apprécié.
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CONTRASTE DYNAMIQUE
La présence d’un iris dynamique dans le chemin de lumière permet de faire varier l’intensité du flux lumineux en fonction du contenu de l’image (contenu clairs il s’ouvrira en grand pour délivrer le plus de lumière possible et image de nuit, il se fermera). Sur nos passages nocturnes de référence, ce dispositif nous est apparu plutôt bien maîtrisé par BenQ avec des effets de pompage de la luminosité restreints (mais existants).
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FLUIDITÉ
Le mode d’interpolation d’images du W7500 ne peut être utilisé sans générer trop d’effet de fluidité trop marqué que dans son mode le plus bas, sinon dès le mode moyen vous aurez l’impression de visionner un programme télé . C’est également cette sélection qui offrira le moins d’artefact de bougé.
LA 3D
L’utilisation des lunettes DLP-LINK de la marque permet de faire entièrement disparaître la teinte rouge du flash de synchronisation. Les réglages des modes 3D sont adaptés aux verres des lunettes. Sur Gravity, les effets de profondeurs de l’espace sont superbement rendus et grâce à l’activation de l’aide à la fluidité l’image sur trois dimensions n’est jamais fatiguant.
Pour les effets de jaillissements, nous avons été entourés par les débris de la station spatiale qui explose sous la pluie de débris alors que Sandra Bullock reste attachée à l’extérieur de la capsule Russe, curieusement pour un DLP l’image du BenQ W7500 n’est pas exempte de ghosting et si le contraste est renforcé par le type de verre utilisé par le constructeur dans ses lunettes, il s’accompagne également d’une perte importante en luminosité. En comparaison, un EPSON EH-TW9200 est beaucoup plus lumineux avec ses lunettes RF.
VERDICT TECHNIQUE
BRUIT DE FONCTIONNEMENT
Le BenQ W7500 à une énorme pêche lumineuse et pour préserver une lampe aussi puissante, il est nécessaire de la refroidir et malheureusement cela s’entend. Le projecteur étant posé sur une table devant les spectateurs, nos mesures au sonomètre indiquent 39db en mode lampe bas et 45db en mode lampe haut. Dans l’éventualité d’une utilisation sur des bases d’écran supérieures à 3 mètres avec un passage en mode lampe haut il faudra envisager de placer le projecteur dans une salle séparée ou concevoir un caisson d’isolation phonique.
NETTETÉ/PIQUE
Par défaut l’image du W7500 est aidée par l’activation de deux options d’amplification de la netteté. Une première classique présente dans le menu image et une seconde analogue à un dispositif de type super résolution. Pour constater la qualité de la précision en dehors de ces deux aides, nous avons positionné ces deux réglages à zéro et nous l’avons ensuite augmenter de 1 à 4.
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L’image dans ses conditions perd énormément de piqué et même après activation pour arriver à un rendu proche de celui offert par notre SONY VPL-HW55ES, nous avons du activer le module Darbee de notre lecteur Oppo BDP-103D. Un constat étonnant pour un mono-DLP généralement plutôt à l’aise dans ce domaine d’évaluation.
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UNIFORMITÉ
Ici la conception du bloc optique tout en verre démontre sa qualité. Nous avons effectué après calibration un relevé de 9 points de mesures de la température de couleurs sur toute la surface de l’écran. Le centre de l’écran est mesuré à 6551° Kelvin et les écarts sont considérés comme tolérables s’ils restent limités par rapport à cette valeur à + ou – 80° pour le centre et + ou – 120° sur les bords.
C’est bien le cas et nous saluons cette performance pour un appareil qui est proposé à un tarif voisin de 2000€. Au-delà de nos mesures, ce sont nos mires de gris sont reproduites à la perfection par le BenQ W7500.
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AEC/BRUIT VIDÉO
Intégrant une roue chromatique à 6 segments et avec vitesse de rotation X6, le BenQ W7500 est moins sujet à la production de flashs de couleurs (effet arc-en-ciel) que ces prédécesseurs, mais plus discret ne signifie pas totale absence. Deux spectateurs sensibles à ces effets ont pu en percevoir particulièrement sur les menus déroulants en fin de film.
Même après activation de l’option Brillant Color, les fonds clairs restent épargnés par le bruit vidéo, l’image reste lisse et avec une luminosité amplifiée.
![B7500 xtreem ref_38]()
OVERSCAN
Par défaut l’overscan est désactivé, comme l’atteste notre mire de cropping ci-dessous où tous les éléments des bords extérieurs sont présent à l’image.
![B7500 xtreem ref_68]()
FLUIDITÉ
Notre pendulaire Burosh passe du niveau bas à haut de l’interpolation d’images avec un amélioration nettement perceptible des lignes de la pointe, mais qui reste accompagnée d’artefacts de mouvement, signe d’un mode d’interpolation d’images perfectible.
COLORIMÉTRIE
Trois modes de couleurs ajustés en usine sont offerts dans le menu image du projecteur. La sélection dynamique qui offre une image lumineuse mesurée à 1950 lumens (2000 lumens annoncé par le constructeur) présente une forte dominante verte à l’image qui la rend inutilisable dans notre domaine d’utilisation. Nous nous sommes donc intéressés aux sélections : standard et cinéma ainsi qu’à un des deux modes ISF. Voici nos mesure :
![BenQ W7500 CIE mode cinéma usine]()
BenQ W7500 CIE mode cinéma usine CIE et Luminance
![BenQ W7500 mode cinéma usine niveaux RVB et gamma]()
BenQ W7500 mode cinéma usine niveaux RVB et gamma
![Benq W7500 CIE standard usine]()
Benq W7500 CIE standard usine
![Benq w7500 mode standard RVB et gamma]()
Benq w7500 mode standard RVB et gamma
Les deux réglages usine cinéma et standard offrent une image plus naturelle mais avec un bleu trop marqué (image trop froide). Si le gamma ne nécessite pas de corrections (Il est linéaire et surtout correspond précisément aux valeurs annoncées) et l’ échelle de gris facilement ajustable à une température de couleurs de 6500K, il n’en va pas de même pour l’espace de couleurs.
Ce constat est identique pour les modes ISF usine, dont voici un exemple avec le mode ISF jour :
![ISF DAY BenQ W7500 CIE et luminance]()
ISF DAY BenQ W7500 CIE et luminance
![ISF DAY RVB et GAMMA BENQ W7500]()
ISF DAY RVB et GAMMA BENQ W7500
L’intention d’offrir la possibilité d’intervenir sur des règlages de CMS (Color Management System) est louable, encore faut-il que la correction des niveaux de la teinte, saturation et luminosité soit efficiente. Ce n’est pas le cas avec le W7500 et le placement des valeurs cibles dans le CCA du menu ISF se révèle du même acabit. Dommage !
Après calibration nous arrivons aux résultats suivants :
![CIE et luminance W7500 post-calibration]()
CIE et luminance W7500 post-calibration
![BenQ W7500 RVB et GAMMA post-calibration]()
BenQ W7500 RVB et GAMMA post-calibration
Voici nos réglages RVB recommandés :
- GAIN R 52
- GAIN V 50
- GAIN BLEU 47
- DÉCALAGE ROUGE 257
- DÉCALAGE VERT 256
- DÉCALAGE BLEU 25
LUMINOSITÉ/CONTRASTE
Après calibration nous obtenons les valeurs de luminosité et de contraste qui suivent sur un écran blanc:
409 Lux lampe bas 1336 lumens brilliant color on
530 Lux lampe haut 1731 lumens brilliant color on
470 Lux lampe haut 1535 lumens brilliant color off
378 Lux mode bas 1234 lumens brilliant color off
Meilleure valeur du noir avec une mire à 00 IRE : 0,27 lux
Contraste natif : 1514:1
![Contraste dynamique benq w7500 écran pvc blanc]()
Contraste dynamique benq w7500 écran pvc blanc
Sur notre écran gris Référence, nous obtenons une valeur de contraste proche de celle obtenue sur l’écran blanc mais avec une répartition différente des valeurs de noir et de blanc. Le contraste natif est faible gêné par la forte luminosité de l’appareil, seule solution pour y pallier en l’absence de l’utilisation d’un écran gris, l’activation de l’iris dynamique qui monte le contraste mesuré à plus de 6000:1 Cette opération peut et doit être réalisée avec le W7500, le dispositif d’iris dynamique étant plutôt bien géré sur ce modèle par ses concepteurs. Par intermittence on l’entend se déclencher mais les effets de pompages restent limités.
3D IMAGES FANTÔMES
Généralement les projecteurs DLP sont exempts d’effets de ghosting. Il s’agit d’ effets de dédoublement d’images uniquement visibles avec des lunettes 3D actives et qui démontrent la pollution d’un canal de l’image (gauche ou droit) sur l’autre. Nos mires de résolution full hd positionnées en mode côte à côte mettent en évidence un défaut que nous avions déjà relevé à l’occasion de la partie consacrée à nos impressions subjectives.
![Canal gauche lunettes 3D BenQ W7500]()
Canal gauche lunettes 3D BenQ W7500
![Canal droit lunettes 3D BenQ W7500]()
Canal droit lunettes 3D BenQ W7500
PERTE DE LUMINOSITÉ INDUITE PAR LA MISE EN PLACE DES LUNETTES 3D
Pour vous donner une idée de la perte lumineuse générée par l’utilisation des lunettes 3D BenQ, nous vous positionnons ces photos comparatives. A nos yeux près de 80% de luminosité sont perdues.
![Gravity sans lunettes 3D]()
Gravity sans lunettes 3D
![Gravity avec les lunettes 3D DLP-LINK BenQ]()
Gravity avec les lunettes 3D DLP-LINK BenQ
CONCLUSION
Alors que nous gardions un mauvais souvenir de nos tests des modèles W7000 et W7000 et que nous entamions nos premières évaluations du W7500 avec quelques appréhensions, celles-ci ont rapidement été balayées par les améliorations apportées par le constructeur à son nouveau modèle. Nous avons enfin pu bénéficier d’une image qui ne s’est jamais révélée fatigante malgré une forte luminosité.
Cette pêche offre la possibilité au W7500 d’éclairer de très grandes bases d’images et la qualité de son optique (entièrement en verre) vous permettra de le faire de manière uniforme sur toutes les parties de l’écran. Grande luminosité et contraste ne font généralement pas bon ménage et un contraste moyen vous obligera à user de l’iris dynamique pour redonner de la profondeur à votre image.
Globalement le W7500 constitue une belle mise à jour du W7000 enfin débarrassée de la plupart des défauts que nous avions relevé à l’occasion de nos précédents banc d’essai.
Le projecteur est déjà disponible à la vente ici au tarif de 2199€.
Nous avons aimé
- La facilité de placement
- La luminosité
- La fluidité
- L’uniformité
- Le prix
- Une durée de vie de la lampe annoncée en augmentation
Nous avons regretté
- Le bruit de fonctionnement
- Le contraste
- Le choix
- La 3D DLP-LINK avec du ghosting (à quand le passage à la 3D RF chez BenQ ?)
- Un CMS avec peu d’influence
- Un piqué en retrait
![_B1A9448]()
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