HITACHI revient dans le domaine des projecteurs home cinéma avec une version rebadgée de l’Acer H6510BD qui est d’ores et déjà disponible chez vos revendeurs au prix public conseillé de 999€.

C’est plus cher que le modèle équivalent chez ACER mais le projecteur est couvert par une garantie de 3 années.

Panneau de connectique HITACHI CP300

Voici les caractéristiques mis en avant par le constructeur :

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Nous avons appris le 27 mars 2014 qu’une nouvelle puce DLP de Texas Instrument serait proposée fin 2014 aux principaux constructeurs de projecteurs pour être intégrée dans des modèles grands publics qui seront commercialisés début 2015 à une cible tarifaire de 5000€

Hélas pour ceux qui espéraient une puce de résolution 4K native leurs espoirs vont rapidement s’estomper, il s’agira d’une simulation de 4k par le biais d’un système de wobulation à l’image de ce que propose JVC dans ses projecteurs avec le dispositif E-Shift ou MPC.

Notre source nous a indiqué qu’il n’y aurait pas de puce DLP de résolution 4K native pour le grand public, pour un problème de taille et de coût.

Nous vous présentions certains des projecteurs 4K professionnels à l’occasion de notre reportage de cette année sur l’ISE de l’Amsterdam. La solution employée par Panasonic sur son prototype de DLP 4K est également une résolution 4K simulée.

Reportage ISE AMSTERDAM 2014

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A la demande de nos lecteurs et grâce à notre photographe Max, nous complétons nos tests des SONY VPL-HW55ES ainsi que celui du BenQ W7500

Le protocole  sélectionné pour les prises de vues est le suivant : vitesse 1/5 de seconde, diaph f/5 et f/5.6 pour le hw55  le tout avec une optique 70-200 sur trépied, vr off.

Le résultat comparé permet de démontrer une supériorité du SONY HW55 sur le DLP dans les domaines du piqué et du contraste, le BenQ W7500 reste plus lumineux que le SONY.

Il s’agit là d’une première avec un projecteur équipé de trois matrices en mesure de délivrer une image avec une plus grande sensation de netteté qu’un DLP.

Nous nous sommes servis de nos images de références issues des Blu-Ray OBLIVION et du disque de calibration Burosh, voici le résultat en images.

IMAGE DE TEST  BUROSH

SONY HW55 à gauche et BenQ W7500 à droite sans amplification de la netteté

BenQ W7500 à gauche avec accentuation de la netteté active et SONY HW55 à droite avec RC à + 20

BenQ w7500 vs HW55 avec accentuation de la netteté zoom

OBLIVION

BenQ W7500 à gauche et SONY hw55es à droite sur écran blanc

BenQ W7500 à gauche et SONY HW55ES sur écran Référence

BenQ 7500 à gauche et SONY HW55 sur écran Référence

Nous complétons ce tour d’horizon par un examen de l’apport bénéfique du Darbee sur l’image du BenQ W7500 avec cette scène encore une fois issue d’Oblivion.

Sans activation du Darbee à gauche après activation à droite

Nous concluons ainsi notre tour d’horizon de ces deux projecteurs et à l’issue de nos tests, le SONY VPL-HW55ES nous apparaît encore une fois comme le meilleur choix du moment à moins de 5000€.

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SONY nous a réservé une petite surprise en ce début de printemps généralement peu propice aux sorties de nouveaux modèles, même si dans le cas d’espèce, le terme de nouveauté est légèrement galvaudé ou inapproprié. En effet le vpl-hw40es n’est qu’une version allégée en options et tarif du vpl-hw55es.

Extrait d’un communiqué de présentation :

Il sera dévoilé au public pour la première fois en Russie à l’exposition Consumer Electronics et Photo 2014.  Ce projecteur 3D de home cinéma avec une résolution Full HD succède au VPL-HW30ES  et se distingue de son prédécesseur dans plusieurs caractéristiques clés. Le flux lumineux a été augmenté de 1300 à 1700 lumens, réalisant ainsi une plus grande clarté des images dans les pièces bien éclairées. Les dispositifs additionnels images, tels que les modes d’image Cinéma lumineux et TV lumineux du VPL-HW5ES sont également présents. Le projecteur intègre le traitement vidéo propriétaire de SONY Réality Creation.

Nous nous retrouvons donc avec un projecteur reprenant la même coque que les vpl-hw30, vpl-hw50 et vpl-hw55es qui intègre toujours l’excellent dispositif  Reality creation mais sans iris dynamique, moins de présets gamma et de couleurs et également un RCP offrant moins de possibilités.

Le projecteur est livré sans paires de lunettes 3D mais est compatible avec le module RF et les lunettes de la marque comme le SONY VPL-HW55ES.

Il sera disponible en blanc et en noir à un prix de 2190 € dès le mois d’avril 2014.

SONY VPL-HW40es Black

Voici ses caractéristiques principales :

Technologie : Trois panneaux SXRD

Résolution 1920×1080

Luminosité : 1700 lumens

Bruit de fonctionnement : 21 Db

Reality Creation

Source

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Afin de compléter nos précédents articles sur la sortie du nouvel appareil chez SONY, le vpl-hw40es , nous vous donnons aujourd’hui le prix public officiel et le nouveau prix du SONY vpl-hw55es:

• Le prix public du SONY vpl-hw40es est de 2190 euros TTC
• Le prix public du SONY vpl-hw55es est lui revu légèrement à la baisse et a été fixé à 2990€ TTC

la firme a maintenant 5 projecteurs dans sa gamme Home-Cinéma:

• le vpl-hw40es
• le vpl-hw55es
• le vpl-vw500es
• le vpl-vw1000es
• le vpl-vw1100es

Les premières commandes pourront être passées le 1er Avril pour une réception mi-avril. Les quantités disponibles étant très limitées.

dans les informations autorisées à la publication nous pouvons rajouter ou confirmer ce qui a été dit à savoir:

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Les références se succèdent à un rythme effréné chez BenQ, à tel point que nous avons quelques fois du mal à suivre. Nous vous présentons auojourd’hui, le BenQ MH740, un projecteur DLP Full hd cross over, très lumineux il peut aussi bien être mis en oeuvre dans une salle de classe, un bureau ou un salon pour éclairer une grande base d’image.

MH740 face

Panneau de connectique MH740

Positionné à un prix public de 1299€, il est d’ores et déjà disponible chez les revendeurs habituels de la marque. 3D Ready, il affiche les images sur 3 dimensions par le biais de lunettes DLP-LINK.

Ce projecteur est compatible avec les systèmes de contrôle Creston et PJ-Link.

Doté d’une luminosité de 4000 lumens ANSI et d’un rapport de contraste annoncé à  11 000:1  voici ses principales caractéristiques (données constructeur) :

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Nous venons tout juste de réceptionner notre nouvel écran à gain Lusoscreen. Il s’agit d’un écran gris doté d’un gain positif élevé et courbe. L’écran est livré entièrement monté dans une caisse en bois.

La société LUSOSCREEN est implantée au Portugal et est dirigée par M. CANDEIAS aidé de ses deux fils. Une entreprise familiale donc entièrement tournée vers la conception d’écrans de projection.

Réalisant les écrans à la demande, la marque est commercialisée pour le moment au Portugal et en Allemagne.

S’agissant d’un écran avec un gain très élevé, le concepteur a choisi de tendre sa toile grise sur un écran incurvé pour réduire l’ effet de concentration de la lumière au centre de l’écran (l’effet hot spot).

D’autres contraintes sont liées à l’utilisation de ce type d’écran. Il n’est pas recommandé de l’utiliser avec des projecteurs à très courte focal. L’ écran doit être orienté de manière à rediriger la lumière dans l’axe des spectateurs assis sur le canapé en face de l’écran. Pour trouver le bon angle de vue un système de fixation particulier est mis en œuvre (ci-dessous en photos).

Système de fixation lusoscreen homecinéma

Armé de ces recommandations, nous vous proposerons dans les prochains jours, le premier test en ligne de cet écran.

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Nous avons eu une information (à prendre avec des pincettes) venant d’une source très proche de darbeevision qui ferait état que la compatibilité 4K ne ferait pas partie des évolutions du nouveau Darbee DVP5100, en tout cas au lancement de l’appareil, mais ceci ne serait pas forcément définitif.

Alors pourquoi ne pas inclure cette possibilité, sachant que dans les lecteurs OPPO, cela est déjà en place ?

En fait, nous pensons que la firme attend les spécifications finales concernant le « 4K at Home » et qu’il sera toujours possible de faire évoluer le boitier par mise à jour, cet upgrade est envisageable peut être un peu plus tard sans pour autant changer de boitier.

Que sera-t-il décidé ? on sait que la sortie officielle se rapproche et que beaucoup de fans attendent ce nouveau cru. Nous vous tiendrons informés dès que nous en saurons plus.

Nous vous proposerons également un test de ce boitier dans les prochaines semaines.

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le voilà enfin le tant attendu OPTOMA HD91 qui fait couler beaucoup d’encre ‘numérique’ ces derniers temps, nous sommes très heureux d’avoir cette version commerciale, nous vous préparons donc un banc d’essai complet.

restez connectés.

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TEST ACER H9505BD

Après nos évaluations enthousiastes des ACER H9500BD et H9501BD, nous étions impatients de découvrir la version 2014 du célèbre projecteur home cinéma du constructeur Taïwanais : le H9505BD. Par le passé nous avions regretté un contraste faiblard qui était le point faible des générations précédentes. Par rapport au modèle de l’année passée, il annonce une luminosité plus puissante qui passe de 2400 lumens à 3000 lumens, une capacité de liaison sans fil (en option à l’aide d’un module additionnel) et enfin une compatibilité 3D DLP-LINK triple-flash en 144hz.

Ce nouveau vidéoprojecteur DLP de résolution full hd présente de belles qualités sur le papier et sera disponible en France au mois de juin 2014 pour un prix avoisinant les 1500€. Nous allons tenter de déterminer dans les lignes de ce nouveau banc d’essai quels sont les éléments qui ont été améliorés.

Ce test a été rapidement rendu possible grâce à notre partenaire videoprojecteur24.

Caractéristiques techniques (données constructeur) :

CONDITIONS DES TESTS ET APPAREILS DE MESURES

• Écran blanc Kimex PVC 2m30 de base
• Luxmètre Volcraft
• Sonde de mesures de référence : Spectrophotomètre Eye one Pro
• Sonde de complément : D3 dans sa version Professionnelle
• Logiciel de calibration Chromapure version Professionnelle
• Lecteur Blu-Ray : Oppo BDP-103D
• Extraits des Blu-Ray 2D et 3D suivants : OBLIVION, CASINO ROYAL,
• Mires de calibration Burosh et AVCHD.
• Environnement non dédié : projecteur placé à environ 3m50 de l’écran

PRÉSENTATION

L’ACER H9505BD est un projecteur DLP de résolution native 1920×1080 équipé d’une puce de Texas Instrument de 0.65 pouces, malgré plusieurs remarques faites au constructeur, le H9505BD est toujours équipé d’une puce en Dark Chip 2. Il est compatible 3D Ready par le biais de lunettes DLP-Link. Petite innovation face aux modèles des années passées, une option présente dans les menus permet de choisir le mode de fonctionnement des lunettes 3D, soit en 96hz soit en 144hz. Cette particularité rend ce projecteur compatible avec les anciennes lunettes DLP-LINK de la marque limitées à 120hz et les modèles récents d’autres constructeurs en triple-flash 144hz. Nous avons ainsi pu connecter nos lunettes BenQ 144hz avec l’image 3d du 9505BD ainsi qu’avec les lunettes de la marque (une paire est fournie avec l’appareil) qui ne sont pas 144hz. Il suffit simplement de sélectionner le mode ad hoc.

Le H9505BD conserve la coque similaire à celle des 9500 et 9501 ainsi que son Lens-shift vertical et horizontal qui permet de positionner plus facilement l’appareil dans des environnements différents. Le bloc optique ainsi que son rapport de zoom restent inchangés, pour obtenir une image de 2 mètres de base obtenue à 3 mètres 08 de distance minimum et 4m62 maximum, pour 2m50 de base il vous faudra 3m85 minimum et 5 mètres 75 maximum. Autre option intéressante qui vous rendra la vie plus facile pour positionner correctement l’image dans le plan de l’écran, le nouvel ACER conserve par le biais d’un dispositif de Lens-shift (déplacement physique vertical et horizontal de bloc optique) la possibilité de déplacer l’objectif vers le haut et le bas mais également sur les côtés. Les deux molettes placées sur le côté du projecteur permettent de déplacer l’image de +/- 30 % sur l’axe vertical et de 15 % horizontalement.

La connectique est riche, très riche avec 3 prises HDMI 1.4, une grande nouveauté à signaler un port destiné à recevoir un bloc de liaison sans fil (optionnel). ACER vient donc céder à la mode du sans fil en tentant de venir concurrencer le BenQ W1500, ou les projecteurs EPSON dans leurs versions W.

Faute de module fourni, nous n’avons pas pu tester cette option.

La télécommande reste similaire à celle des modèles précédents. Elle bénéficie d’ un rétro-éclairage bleu pour les touches de fonctions principales.

TELECOMMANDE ACER H9501BD

La navigation dans les menus est toujours aussi fastidieuse avec validation des sélections par une flèche de direction et non par la touche enter contrairement à tous les modèles concurrents.

MENUS

Quelques petits changements à noter dans l’esthétique des menus qui vient se rapprocher de ceux du H6501BD, malheureusement nous tenons à signaler tout de suite deux éléments impardonnables pour le constructeur. Le premier et le plus important à l’image est la disparation du dispositif ACCUMOTION, le mode d’aide à la fluidité tellement efficace sur les 9500 et 9501 est passé à la trappe et c’est incompréhensible, d’autant que nous verrons dans la partie d’évaluation de l’image qu’il était indispensable.

Autre point désagréable et c’est une constante chez ACER malgré nos remarques récurrentes au constructeur, une seule mémoire utilisateur est disponible. Concrètement dès que vous intervenez sur un des éléments des modes couleurs usine (standard, film, cinéma sombre, jeux, photo, lumineux) vous basculez sur le mode utilisateur. Ce projecteur nécessitant une calibration poussée ce second point est également handicapant.

A côté des réglages classiques de contraste, luminosité, teinte et couleurs, le nouveau projecteur d’ACER propose un réglage dédié des niveaux RVB et un CMS sur 3 dimensions pour les couleurs primaires et secondaires, las ces deux éléments n’ont que peu d’influence à l’image.

Pour le gamma à défaut d’un éditeur dédié, le H9505BD propose une sélection de valeurs usines annoncées de 1.8 à 2.4.

Le menu 3D supporte tous les signaux 3D disponibles (trames entrelacées, côte à côte, haut et bas), un convertisseur d’images 2D en 3D et enfin une sélection des types de signaux 96hz ou 144hz.

ÉVALUATION SUBJECTIVE

COULEURS

Nous vous positionnons ici le résultat visuel obtenu à l’aide des réglages usine sur notre passage favori de Casino Royale. A ce jeu, les modes qui s’en sortent le mieux sont ceux dénommés « standard » et  « cinéma sombre ». Les autres sont inutilisables à moins d’apprécier les tons chairs avec de fortes dominantes orangées ou encore verdâtres.

LUMINOSITÉ

Le H9505BD est ,beaucoup trop lumineux.  Pour venir contrebalancer cette pêche il faudra positionner en mode lampe bas. Aucun iris fixe n’est disponible pour venir juguler le flux de lumière.

NETTETÉ

Avec une image trop douce, on se demande bien où sont les avantages du mono-DLP face à des projecteurs à trois matrices ? La netteté est placée par défaut à +22 mais ne permet pas d’obtenir les niveaux de précision obtenus par notre projecteur de référence actuel, le SONY VPL-HW55ES. Pour améliorer ce constat, nous avons du activer le module Darbee de notre lecteur OPPO BDP-103D.

ACER H9505 sans amplification de netteté

FLUIDITÉ

Pourquoi donc ACER n’a pas reconduit son aide à la fluidité sur son nouveau modèle ? Les travellings sont perturbés par un effet important de judder. Les mouvements de caméras sont accompagnés d’une sensation de flou désagréable.

CONTRASTE

Sans activer l’iris dynamique du H9505BD les noirs sont gris, très gris. La sélection de l »option amplification du noir et celle du contraste dynamique va permettre d’obtenir des noirs bien noirs mais sans aucun détails et surtout avec un effet de pompage particulièrement perceptible et perturbant.

RENDU 3D

Nos extraits 3D de SAMMY, AVATAR ou bien encore le concert de Peter Gabriel New Blood au Royal Albert Hall de Londres sont reproduits avec une grande finesse et une très belle profondeur de champ. Nous n’avons pas réussi à déceler la présence d’images fantômes alors que ces artefacts restent visibles sur nos mires de tests side by side. Les effets de jaillissements restent limités et aucunement du niveau d’un EPSON EH-TW9200 ou d’un SONY VPL-HW55ES.

VERDICT TECHNIQUE

Que ce soit en mode lampe bas ou en mode lampe haut, le H9505BD est bruyant, très bruyant. Le bruit de ventilation s’accompagne d’une fuite lumière latérale par les orifices d’aération de la lampe.En mode bas, nous avons mesuré 37 dB en mode lampe bas et 42 dB en mode lampe haut. Sonomètre placé à 50 cm du projecteur, au niveau de la position d’écoute du spectateur.

PIQUE/NETTETÉ

Nos mires de netteté sont bien reproduites par l’optique du H9505BD, tout juste pouvons-nous déceler une légère irisation rouge sur la partie gauche de l’image. Le résultat est surprenant compte tenu de la mauvaise impression visuelle laissée après avoir visionné nos extraits de films.

BRUIT VIDÉO

L’activation du mode Brilliant Color est obligatoire avec l’ACER H9505BD, ce constat est simple car sans cette option l’image perd toute sa dynamique et près de la moitié de sa luminosité. Nous vous positionnons ici quelques photos comparatives d’une image issue du Blu-Ray d’Oblivion qui permet de constater que sur les fonds clairs dans le ciel derrière Tom Cruise, de gros blocs de compression apparaissent à l’image. L’image est bruitée et ce phénomène devient aisément perceptible avec des fonds clairs. Le phénomène est amplifié par l’activation du mode d’intensification des noirs.

ACER H9505BD bruit vidéo

ACER H9505BD brillant color off

ACER 9050BD comparatif brilliant color activé désactivé

EFFETS ARC EN CIEL

Notre constat ne s’avérera pas complètement négatif, en effet Max, notre photographe à PJHC.FR n’a décelé la présence d’aucun flash de lumière dans l’image du H9505BD.

UNIFORMITÉ

Nous avons effectué après calibration un relevé de 9 points de mesures de la température de couleurs sur toute la surface de l’écran. Le centre de l’écran est mesuré à 6532° Kelvin et les écarts sont considérés comme tolérables s’ils restent limités par rapport à cette valeur à + ou – 80° pour le centre et + ou – 120° sur les bords. C’est bien le cas pour notre ACER H9505BD qui passe avec succès nos tests d’évaluation.

SHADING

C’est un sans faute en terme de shading, aucune dérive de couleurs n’est perceptible à l’image, tout comme pour la répartition de la lumière sur l’écran qui reste uniforme sur tout l’écran. Vous pouvez vous en rendre compte avec la restitution sans défaut des deux mires de gris qui suivent.

OVERSCAN

Par défaut l’image de l’Acer H9505BD est dépourvue de cropping et tous les éléments devant être présents à l’image sur notre mire d’overscan sont bien visibles.

COLORIMÉTRIE

Après mesures, aucun des modes usines du H9505BD ne permet de s’affranchir d’une calibration, à ce petit jeu, les modes standard et cinéma sombre s’en sortent le mieux. Les niveaux de gamma ne sont pas linéaires et faute d’éditeur dédié, compliqués à positionner linéairement. La présence d’un ajustement dédié des niveaux RVB et d’un CMS sur trois dimensions, nous ont d’abord fait espérer pouvoir ajuster ce triste constat, même après de grandes variations de valeurs, nos sondes de mesures n’ont enregistré que peu de corrections. Seule solution passer par le biais d’un scaler externe disposant de réglages dédiés de la colorimétrie.

Nous vous positionnons nos mesures dans les 3 modes de couleurs usine suivants : standard, film, cinéma sombre.

Mode standard CIE et luminance

Mode standard température de couleurs et gamma

Mode film

Mode film température de couleurs et gamma

Mode cinéma, espace couleurs et relevé de luminance

Mode cinéma sombre température de couleurs et gamma

Si la température de couleurs dans ces trois modes ne reste pas trop éloignée de la référence de 6500K avec un écart deltaE inférieur à 3, il n’en va pas de même pour nos mesures de gamma et nos relevés de luminance qui sont à des lieux des valeurs recherchées.

L’espace de couleurs dans le mode de référence HDTV reste trop étendu avec pour conséquences des rouges et vert beaucoup trop saturés.

LUMINOSITÉ/CONTRASTE/GAMMA

Nos mesures de luminosité et de contraste ne font que confirmer nos impressions visuelles, à savoir des noirs gris et aucune profondeur dans les scènes nocturnes.

Voici nos relevés avec le projecteur calibré :

• Lampe bas brilliant color off : 270 lux 791 lumens
  
• Lampe haut brilliant color off :310 lux 908 lumens
  
• Lampe haut brilliant color on : 470 lux  1377 lumens
  
• Lampe bas brilliant color on : 415 lux 1216 lumens
  
• Meilleure Valeur du noir à 00 IRE : 0.25 lux
• Contraste natif : :1080 on:off

Pour le gamma, nous vous positionnons ici le rendu des valeurs usine sur une scène de Casino Royale.

IMAGES FANTÔMES

Nos impressions subjectives d’une 3D propre et exempte d’effets de ghosting (images fantômes) sont confirmées par nos mires. Le R présent sur l’image du canal gauche est pris hors du verre des lunettes 3D.

CONCLUSION

Quelle déception que cet ACER H9505BD ! Après nos impressions plus qu’enthousiastes à l’issue du test du H9501BD nous ne pouvons que nous sentir floués par cette nouvelle version que nous propose le constructeur Taïwanais. La première déception est liée au manque de contraste qui résulte de plusieurs mauvais choix, un puce DC2, une luminosité trop puissante et un iris dynamique inutilisable. Enfin nous n’arrivons pas à comprendre pourquoi ACER a fait le choix d’amputer son nouveau modèle de l’Accumotion qui était tellement efficace et utile sur les H9500 et H9501BD.

Amoureux de la belle image cinéma à domicile, nous vous recommandons d’éviter ce nouveau modèle de vidéoprojecteur ACER qui constitue une régression qualitative face aux générations précédentes. Nous invitons le constructeur à revoir rapidement sa copie en nous proposant une version plus aboutie et surtout qui réintègre le mode d’aide à la fluidité.

Dans un contexte concurrentiel de plus en plus exacerbé, nous préférons vous conseiller de vous orienter plutôt vers le BenQ W7500 récemment testé, qui sera plus en mesure de répondre à vos attentes.

Nous tenons à remercier tout particulièrement notre partenaire vidéoprojecteur24, pour le prêt du ACER H9505BD qui nous a permis encore une fois de vous proposer un banc d’essai en exclusivité mondiale.

Nous avons aimé :

La luminosité

Une image 3D propre

Une paire de lunettes 3D fournie avec le projecteur

Le Lens-shift

Nous regrettons :

Le contraste faible

L’absence d’aide à la fluidité

Le bruit de fonctionnement

Un piqué

Une colorimétrie mal ajustée en sortie de boîte

Des outils de calibration inexistants

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L’attente a enfin une fin ! Nous venons tout juste de recevoir le nouveau projecteur DLP FULL HD à LED de Optoma,  le HD91. Nous avions été les premiers à vous dévoiler ce modèle à l’occasion de notre couverture du salon ISE 2013 où il avait été présenté en catimini. A l’époque, les commerciaux de la marque nous avaient laissé croire à une sortie rapide pour septembre 2013. C’est finalement mi-avril 2014 que ce projecteur dont la source lumineuse est entièrement prise en charge par des LED arrive enfin chez vos revendeurs.

C’est d’ailleurs grâce à l’un d’eux (micromedia33) et non au service presse de la marque, que nous sommes en mesure rapidement de vous proposer une  banc d’essai complet de ce projecteur.

Les premiers échos des modèles définitifs transmis par le biais de tests de confrères au Royaume-Uni, en Asie et en Allemagne font état d’un projecteur peu lumineux avec un rapport de contraste limité.

Ce sont tous ces points que nous allons vérifier au cours des prochains jours en mettant en œuvre ce diffuseur frontal sur un écran blanc classique, mais aussi sur notre tout nouvel écran gris incurvé, le Lusoscreen qui présente l’énorme avantage de booster la colorimétrie de nos vidéoprojecteurs.

Nous vous proposons ci-dessous quelques vues du HD91, disponible dès aujourd’hui à la vente pour 3499€ prix public et nous signalons d’ores et déjà que notre exemplaire de tests sera disponible à très petit prix, dès la fin de nos mesures. Il suffit de contacter Yann Gabel, directeur de micromedia33 si vous êtes intéressés.

Caractéristiques techniques (données constructeur) :

Deux variantes du HD9X, une version à focale classique le HD91 et une version à focale courte, le HD90 (non commercialisée en Europe).

Emballage Optoma HD91

Déballage HD91

HD91 et protège optique manuel

Molettes du lens-shift vertical et horizontale situées sous le HD91

Panneau de connectique Optoma HD91

Télécommande rétro-éclairée de l’Optoma HD91

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Lumagen ®, Inc. , un spécialiste dans la conception et la fabrication de produits pour les marchés domestiques et homecinema , a annoncé aujourd’hui quatre nouveaux membres dans sa famille de processeur vidéo Radiance ™ . Il s’agit des radiance 2123 ™ , de radiance 2124 ™ , de radiance 2143 ™ et du radiance 2144 ™ .

Jim Peterson , le président de Lumagen , a déclaré: « nos clients demandaient plusieurs entrées HDMI , et la capacité d’upscaler de source 4k60 . Ces quatre nouveaux produits passent leur nombre d’entrée HDMI à 8 , et deux d’entre-elles peuvent upscaler des sources SD et HD vers du à 4k60. Ceci maximise les performances vidéo en profitant des système d’upscaling propriétaire de Lumagen (NÖRING ™ ) permettant d’upscaler les source des films en 4k24 et des vidéo sur 4k60.

Pour soutenir toutes les fonctionnalités, de la série 20XX Radiance , y incorpore le traitement Darbee DVP ™ , la nouvelle série Radiance 21XX répond parfaitement à la demande de la clientèle LUMAGEN et permet ainsi de maintenir son rang haut de gamme .  »

Les Lumagen Radiance 2123 et 2124 supportent en entrée et de sortie les résolutions jusqu’au 1080p60 . Sur les Lumagen 2143 et 2144 , les résolutions supportées vont jusqu’au 4k60 en  8 bits 4:2:0 .
Les Radiance 2123, et Radiance 2143 , prennent en charge huit entrées HDMI, deux sorties HDMI, une entrée de commande filaire IR , une entrée de commande RS232 , plus un adaptateur interne USB -série . Ils sont logés dans un boîtier rackable 1U .

Les Radiance 2124 et 2144 Radiance , ajoutent deux entrées composantes , deux entrées composites avec filtre en peigne 3D , deux entrées stéréo analogiques , une entrée audio optique , et trois entrées audio COAX , plus une sortie audio coaxial.

Avec son traitement extensif , la configuration et l’étalonnage , l’ensemble des fonctionnalités de la famille Radiance est parfaitement adapté pour affiner et améliorer les images présentées par des projecteurs,  des écrans plats .

Avec l’introduction de ces nouveaux produits , la famille Radiance constitue toujours l’épine dorsale de la vidéo pour les équipements et reste  dans les plus hautes sphères de l’image.

Le Radiance 2123 et 2143 sont disponibles immédiatement , et la radiance 2124 et Radiance 2144 sera disponible en mai.

 Nous allons avoir le 2143 ou le 2123 afin de proposer un test sur PJHC

Communiqué original en anglais:

The Lumagen® Radiance™ Video Processor Family Adds New Members

April 16th, 2014 — Lumagen®, Inc., a specialist in the design and manufacture of products for the home and corporate theater markets, today announced four new members of its Radiance™ video processor family. These are the Radiance 2123™, the Radiance 2124™, the Radiance 2143™ and the Radiance 2144™.

Jim Peterson, Lumagen’s president, stated, “our customers were asking for more HDMI inputs, and the ability to scale source material up to 4k60. All four of these new products increase the HDMI input count to eight, and two can scale SD and HD source material up to 4k60. This maximizes video performance by taking advantage of Lumagen’s proprietary NoRing™ scaling to scale film source to 4k24 and video to 4k60. Supporting all the features of the Radiance 20XX series, including Darbee DVP™ processing, the new Radiance 21XX series answers our customer’s challenge.”

The Radiance 2123 and 2124 support input and output rates of up to 1080p60. The 2143 and 2144 increase the output rate to up to 4k60 in 8-bit 4:2:0 format.

The Radiance 2123, and Radiance 2143, support eight HDMI inputs, two HDMI outputs, a wired-IR command input, an RS232 command input, plus an internal USB-to-serial adapter. They are housed in a 1U rack mountable case.

The Radiance 2124, and Radiance 2144, add two component inputs, two composite inputs with 3D comb filter, two analog stereo inputs, one optical audio input, and three COAX audio inputs, plus a COAX audio output.

With its extensive processing, setup, and calibration, feature-set the Radiance family is perfectly suited for refining and enhancing the images presented by front projectors, and top-level flat-panel displays. With the introduction of these new products, the Radiance family continues as the video backbone for the best home theaters and media rooms.

The Radiance 2123 and 2143 are available immediately, and the Radiance 2124 and Radiance 2144 will be available in May.

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il y a 2 bons plans aujourd’hui avec des tout petits prix sur 2 projecteurs qui ont servis pour les tests de PJHC.

OPTOMA HD91 – projecteur FULL LED: 2850 euros port compris

EPSON TW7200: 1590 euros

JVC X500:  3690 euros

pour tout contact c’est ici

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Les lampes, le talon d’Achille de nos projecteurs !  La source de lumière actuelle la plus répandue, la lampe à haute pression au mercure (UHP) qui permet de projeter une grande image à domicile, souffre d’une durée de vie restreinte (en moyenne 2000 heures de fonctionnement) et surtout d’une baisse progressive de son rendement et de sa puissance. Face à ce défaut, les constructeurs de projecteurs recherchent des alternatives depuis maintenant une dizaine d’années. Pour pouvoir envisager de remplacer nos lampes actuelles, elles devront permettre un accroissement de la durée de vie sans perte de luminosité tout en offrant des couleurs naturelles.

Deux solutions accessibles au grand public cohabitent actuellement sur le marché. La première et la plus répandue passe par ces modèles hybrides conjuguant diodes laser et led comme le Viewsonic Pro9000 ou encore l’Acer K750. Hélas, ces projecteurs sont encore loin de proposer les mêmes performances que des projecteurs avec lampes classiques, la faute en revenant à une architecture comprenant une roue au phosphore par laquelle transite le flux lumineux.

La seconde solution qui a été jusqu’à présent proposée uniquement dans des modèles haut de gamme affichant un tarif de plus de 15000€ (SIM2, VIVITEK, DIGITAL PROJECTION, RUNCO), est d’utiliser trois LED (rouge, vert et bleu) délivrant les trois couleurs primaires, sans aucune roue chromatique..

Un projecteur laser tri-lcd existe également chez SONY, nous l’avions testé ici, mais contrairement aux modèles évoqués plus haut, ce n’est pas un diffuseur frontal prévu pour le cinéma à la maison.

Le constructeur OPTOMA arrive aujourd’hui sur le marché avec un projecteur DLP Full hd 3D Ready full led. Le HD91 et sa déclinaison à courte focale, le HD90 (non commercialisé en Europe) n’utilisent aucune lampe et aucune roue chromatique. Ce modèle full LED est également le moins cher du marché à 3499€.

Ce projecteur que nous avions pu découvrir en Février 2013 à l’ ISE D’Amsterdam a connu un retard important de commercialisation et c’est seulement mi-avril 2014 qu’il arrive dans nos échoppes françaises. L’attente en valait-elle la peine ? Pouvons-nous maintenant relégué nos projecteurs à lampes dans la catégorie des antiquités du home cinéma ? C’est à toutes ces questions que nous allons nous efforcer de répondre avec notre 99ème banc d’essai de projecteurs.

Ce test a été rendu possible grâce à notre partenaire www.micromedia33.fr

CONDITIONS DES TESTS ET APPAREILS DE MESURES

• Écran blanc Kimex PVC 2m30 de base, écran gris Lusoscreen 2m20 de base
• Luxmètre Volcraft
• Sonde de mesures de référence : Spectrophotomètre Eye one Pro
• Sonde de complément : D3 dans sa version Professionnelle
• Logiciel de calibration Chromapure version Professionnelle
• Lecteur Blu-Ray : Oppo BDP-103D
• Extraits des Blu-Ray 2D et 3D suivants : OBLIVION, CASINO ROYAL,
• Mires de calibration Burosh et AVCHD.
• Environnement non dédié : projecteur placé à environ 3m50 de l’écran

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES (Données constructeur)

PRÉSENTATION

Optoma a pourvu son nouveau bébé d’une nouvelle coque mais qui rappelle par quelques aspects son modèle HD83. Plus petit, plus élégant et plus affiné que le modèle à lampe, le HD91 est une réussite visuelle.

Autre nouveauté, mais cette fois à l’intérieur de la coque, l’utilisation en lieu et place d’une lampe classique de trois diodes LED (rouge, verte et bleue) qui prennent en charge l’ensemble des couleurs primaires sans l’aide d’une roue chromatique pour produire la lumière qui viendra rebondir sur une puce DLP de 0.65 pouces en Dark Chip 3.

Chemin de lumière d’un projecteur full led

Cette solution technique et les caractéristiques du spectre de lumière délivrée par les LED permettent d’obtenir un espace de couleurs plus étendu avec la même intensité pour chaque couleur (contrairement à une lampe classique ou des déséquilibres sont perceptibles). Les LED offrent également une plus longue durée de vie et une meilleure stabilité de la puissance lumineuse dans le temps.

Spectre LED contre lampe UHP

L’absence de roue chromatique par rapport à un projecteur mono-DLP à lampe doit également annihiler toute perception de l’effet arc-en-ciel. Ces éclairs de couleurs visibles par des personnes sensibles et générés par la rotation de la roue de couleurs présente dans le chemin de lumière des projecteurs.

Le constructeur annonce donc un HD91 avec une durée de vie de la source lumineuse de 20 000 heures et une puissance de 1000 lumens, tout ceci conjugué à un contraste dynamique de 500 000:1

Sur le papier tout ceci semble bien alléchant et en mesure de renvoyer à la casse toute la concurrence  actuelle des projecteurs classiques à lampes. Hélas, nous le découvrirons rapidement dans la partie technique, les belles annonces correspondent rarement à la réalité.

L’APPAREIL

La longue coque effilée du HD91 est sombre, d’un noir mat qui n’est pas sujet aux traces de doigts et moins sensible à la poussière. L’alimentation et l’extraction en air est réalisée par les côtés du projecteur. Tout le panneau de connectique ainsi que la prise d’alimentation électrique se trouvent à l’arrière de l’appareil.

Le bloc optique est protégé par un cache plastique et manuel. Il n’est pas motorisé. Le zoom, le focus et le Lens-shift sont entièrement manuels. Avec un rapport de zoom de 1.9 et son lens-shift, ce projecteur viendra aisément se positionner dans la plupart des configurations.

Installation

Pour obtenir une base d’image de 2 mètres de base, il vous faudra une recul minimum de 3 mètres et maximum de 5m78, ces distance sont portées respectivement à 3 mètres 75 et 7 mètres 20 pour 2 mètres 50 de base. Vous pouvez constater que la plage de positionnement est particulièrement large.

Le calculateur de distance en ligne du constructeur est disponible ici.

Le HD91 est pourvu d’un Lens-shift qui permet de déplacer l’objectif vers le haut et le bas mais également sur les côtés. Les deux molettes placées sous l’appareil de chaque côté du bloc optique permettent de déplacer l’image de + ou – 60% sur l’axe vertical et de + ou – 10 % horizontalement. Vous pouvez découvrir ci-dessous un diagramme de la marque présentant en image les décalages possibles.

Amplitude du lens-shift du HD 91

Molettes du lens-shift vertical et horizontale situées sous le HD91

Connectique

Rien ne manque avec ses deux prises HDMI, ses entrées composantes, composite et VGA et une prise USB pour les mises à jour firmware, le HD91 est particulièrement bien équipé.

Panneau de connectique Optoma HD91

Télécommande

Possesseur de l’HD83, vous ne serez pas dépaysé avec la télécommande du HD91, c’est exactement la même. Tenant bien dans la même, elle est rétro-éclairée avec une lumière bleue du plus bel effet. La navigation dans les menus est intuitive et elle bénéficie d’un très bon rayon d’action. Nous ne pouvons qu’acquiescer dans le choix fait par Optoma de reconduire ce modèle qui a fait ses preuves.

Télécommande rétro-éclairée de l’Optoma HD91

Les lunettes 3D RF et l’émetteur

Le HD91 est un projecteur 3D Ready, soit par les biais de programmes 3D natifs tels que des blu-ray 3D mais il est également pourvu d’une option de conversion 2D/3D qui permet d’afficher un signal à 3 dimensions avec des films 2D.

Le HD91 abandonne la compatibilité DLP-LINK et 3D RF du HD83 pour se concentrer uniquement sur le vesa-3D RF propre à Optoma. Sur le site de présentation de la marque, le HD91 est annoncé par le constructeur comme étant livré avec deux paires de lunettes 3D RF. Nous avons eu beau chercher dans le carton de notre appareil de test ce n’était pas le cas.

Pour bénéficier de la 3D, il vous faudra donc acquérir un kit de lunettes 3D RF ZF2100 ainsi que l’émetteur pour un coût global de 119€ , chaque paire de lunettes supplémentaires vous sera facturée 99€.

Lunettes 3D RF et émetteur 3D Optoma ZF2100

LES MENUS

Aucune innovation à attendre dans l’organisation et la présentation des menus, ils sont similaires à ceux du HD83.

Les modes images Optoma sont déclinés sous les dénominations suivantes : cinéma, référence, film, photo, lumineux, 3D, une mémoire utilisateur et deux modes cachés ISF jour et ISF nuit.

A ces sélections, viennent s’ajouter des modes gamma prédéfinis : film, vidéo, standard et graphique. Des espaces couleurs également calibrés en usine : natif, Adobe, DLP-C, HDTV et SMPTE-C.

Le menu couleurs donne accès à des températures de couleurs prédéfinies (D50, D65, D75, D83, D93 et natif).

Autre option intéressante, la gestion et la sélection des formats d’images, 16/9ème, 4/3, letterbox ou natif, cette dernière option permet d’obtenir un mapping 1:1 parfait entre un signal 1080p et la résolution du projecteur.

Pour permettre à l’utilisateur final de calibrer finement la colorimétrie de son appareil , Optoma offre dans les menus du HD91 un CMS sur 3 dimensions permettant de régler directement l’intensité et les coordonnées x/y des couleurs primaires et secondaires. Un ajustement séparé des niveaux RVB gain et bias est également disponible dans le menu avancé.

Faute de lunettes 3D nous n’avons pu tester les différents modes 3D, mais les principaux signaux sont supportés (Côte à côte : 1080i50 / 60, 720p50 / 60, Trames entrelacées : 1080p24, 720p50 / 60, haut et bas : 1080p24, 720p50 / 60) et le HD91 est équipé d’un convertisseur 2D/3D.

Pour réhausser l’image le HD91 propose plusieurs options sous la dénomination propriétaire d’Optoma Pure Engine. Tout d’abord, le mode ultradétails qui correspond à un accroissement de la netteté à l’image de ce que peux proposer Epson avec son super résolution ou Sony avec son Reality Creation. Le mode PureColor ensuite permet d’augmenter l’intensité des couleurs (dixit la documentation du constructeur) et enfin le dernier, Puremotion qui n’est ni plus, ni moins qu’un dispositif d’aide à la fluidité ajustable sur trois niveaux (bas, moyen, haut).

RENDU SUBJECTIF

HD 91 et Lusoscreen

Le HD91 a projeté nos scènes d’évaluation habituelles, tout d’abord sur un écran blanc de 2m30 de base avec une taille d’image réduite à 2m20 pour correspondre ensuite à l’utilisation du projecteur avec notre nouvel écran gris à gain, le Lusoscreen qui vient palier à la plus grande faiblesse de notre précédent écran gris, le Daylight Référence et la perte de luminosité qu’il générait.

COULEURS

En sortie de boîte, le mode référence offre les meilleurs résultats avec le HD91. Les couleurs sont équilibrées et les teintes de peaux naturelles. Nos passages de Casino royale sont fidèlement reproduits sur ce point. Le visage de Daniel Craig sortant de l’avion dans la scène de la Marina de Casino Royale est fidèlement reproduit conformément aux choix du directeur de la photographie.

LUMINOSITÉ

Premier point d’achoppement avec le HD91, c’est plat et sans puissance lumineuse avec un écran blanc. Ce projecteur à LED n’est pas prévu pour de grandes bases d’images et nous ne saurions trop vous recommander de rester à cantonner à des bases d’images inférieures à 2m50.

La puissance des LED peut être ajustée mais notre constat  est effectué avec le maximum de luminosité après calibration.

Sur cette image de Oblivion, il est facile de comprendre que l’image de droite projetée par le HD91 sur un écran blanc classique est bien moins lumineuse que celle délivrée par le Lusoscreen à gauche. (Bases de 2m20 pour les deux images).

HD91 Lusocreen à gauche vs. HD91 écran blanc à droite

Cette faiblesse de la puissance lumineuse a été relevée à de nombreuses reprises par différents testeurs dans le monde. Le constructeur semble en être conscient et tente de contrebalancer ce défaut en évoquant l’effet Helmholtz-Kohlraush dans cette partie de la présentation du HD91 sur le site de la marque :

« Dans de nombreuses situations, la luminosité perçue du projecteur LED HD91 est jusqu’à deux fois supérieure à celle d’un projecteur à lampe équivalent. Grâce à ce phénomène, appelé l’effet Helmholtz-Kohlrausch (HK), Le HD91 produit des couleurs vives et intenses. La luminosité perçue du HD91 lui permet de projeter des images de tailles bien plus grandes que ce que sa luminosité ANSI laisse penser. Le projecteur tolère même une luminosité ambiante modérée sans que la qualité d’image n’en soit particulièrement affectée. »

source site officiel Optoma

De quoi s’agit-il ?

Les physiciens Allemand Rudolf Kohlraush et Hermann von Helmholtz ont démontré la dépendance de la clarté (brightness) par rapport à la luminance et à la chromaticité. Les objets de couleur apparaissent plus clairs que les objets achromatiques ayant la même luminance. Les couleurs les plus saturées apparaissent les plus brillantes.

Dans le cas du HD91, l’espace couleurs étendu permis par les LED équipant le nouveau projecteur d’Optoma rend les couleurs beaucoup plus saturées et par la même l’effet de luminosité perçue plus important. Ce qu’ Optoma oublie de préciser, c’est que le rendu et l’intensification n’est pas la même pour toutes les couleurs et que cet effet génère également des effets négatifs comme des couleurs s’éloignant trop de la référence recherchée. Seule solution revenir à un espace couleurs plus restreint mais avec des couleurs moins saturées et avec une luminosité perçue inférieure.

FLUIDITÉ

Nos séquences de fluidité de batman dark knight et de Casino Royale sont accompagnées d’un bel effet de judder en 1080p24. Seule solution pour améliorer ce constat activer le mode puremotion (interpolation d’images) mais si le judder disparaît, il est remplacé par des effets de jaggies (des halos entourant les objets ou les personnages en mouvement) qui sont clairement visibles quelque soit le niveau sélectionné (bas, moyen ou haut). Nous sommes ici dans des résultats visuels aussi mauvais que les anciennes versions du clear motion drive à la sauce JVC.

Malgré la présence de ces artéfacts, l’interpolation d’images à la sauce Optoma permet de regagner de la précision et de la netteté à l’image.

CONTRASTE

Le titre de ce paragraphe pourrait s’intituler mais où sont passés les noirs ? Optoma annonce un contraste dynamique de 500 000:1 et bien nous en sommes très, très loin. Le passage de l’entrée du train au Montenegro de Casino Royale délivre une image exempte de profondeur avec des noirs beaucoup plus gris que sombre. Le rendu est catastrophique, même le LG-PF80G qui n’était pas très bon sur ce point, arrive à faire mieux que le HD91.

Deux solutions pour palier à cette faiblesse, sélectionner un niveau de gamma supérieur qui rendra de la superbe aux noirs mais en faisant disparaître tout détail.

La seconde solution est d’activer le dispositif de modulation de l’intensité des LED en fonction du contenu de l’image. Il s’agit d’une astuce technique sur le principe d’un iris dynamique, mais après avoir subi des effets de pompages de la lumière parmi les plus importants que nous avons pu percevoir depuis que nous testons des projecteurs, nous avons rapidement choisi de désactiver cette option.

Cette faiblesse du contraste est également perceptible sur les scènes de jour d’Oblivion, il suffit de regarder les bandes noires des deux photos ci-dessous qui tirent vers le gris.

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement

Il n’existe pas de passage en mode lampe haut ou bas avec le HD91, mais l’intensification de la puissance des led influe sur le refroidissement de l’appareil, dans son mode le plus haut, nous avons mesuré le bruit de fonctionnement du HD91 à 35Db à 50 cm de la position des spectateurs avec le projecteur disposé sur une table basse devant le public. Ce n’est pas un projecteur discret mais le bruit reste supportable.

Piqué/netteté

Nous avons effectué trois prises de vues, la première en désactivant le mode ultradetails et les deux suivantes avec cette option activée dans ses niveaux « marche » et « HD+ ». Le constructeur triche avec le piqué,  nos croix de netteté présentent des distorsions visibles signe d’un edge enhancement (accroissement de la netteté) trop poussé. A contrario l’image redevient trop douce en le désactivant, malgré les défauts générés nous vous recommandons de  laisser cette option active.

Double contours avec amplification de la netteté sur l’Optoma HD91

Uniformité

En partant du centre de l’image mesuré à 6579K nous avons effectué 8 autres mesures pour un total de 9 secteurs. Nous considérons que l’uniformité et la répartition des couleurs est bonne dès lors que les écarts constatés sont limités à + ou – 80° pour le centre et + ou – 120° sur les bords de l’image.

Le HD91 s’en tire plutôt pas mal sur cette mesure avec une bonne répartition des couleurs sur l’ensemble de l’image.

SHADING

Nos mires de gris ne présentent aucune pollution colorée et démontre que le HD91 est épargné par le shading.

Effets ARC EN CIEL

L’utilisation de trois LED et l’absence totale de roue chromatique permet de bénéficier d’une image exempte de tout effet arc en ciel. Ce constat a été effectué par Max, notre photographe qui est sensible à ces effets.

Bruit vidéo

L’image du HD91 est exempte de tout bruit vidéo.

Overscan

En ayant pris soin de positionner le format d’image sur natif, le HD91 diffusera la totalité de l’image de votre film sans aucun rognage.

COLORIMETRIE

Nous vous positionnons ici les mesures effectuées dans les trois modes images qui sont le plus adaptés à une utilisation home cinéma. A ce jeu c’est le mode référence qui s’en sort le mieux et permet de réellement utiliser le HD91 sans éprouver l’impérieuse nécessité de le calibrer.

Mode FILM

Espace couleurs et luminance du mode film Optoma HD91

Niveaux RVB et gamme du mode film optoma HD91

Mode cinéma

Espace couleurs et luminance de l’Optoma HD91 dans le mode cinéma

Niveaux RVB et gamma du mode cinéma de l’Optoma HD91

MODE RÉFÉRENCE

Il porte bien son nom car c’est ce réglage usine qui permet de s’approcher au plus près de la référence sélectionnée (espace couleurs REC709 avec une température de couleurs de 6500K et un gamma linéaire et moyen à 2.2).

Espace couleurs du mode référence avec l’Optoma HD91

Niveaux RVB et gamma du mode Référence Optoma HD91

CONTRASTE/LUMINOSITÉ

Après calibration nous obtenons les valeurs de contraste et de luminosité suivantes :

Contraste natif on:off = 711:1
Luminosité max. 185 lux = 428 lumens
Meilleure valeur du noir : 0.26
Contraste dynamique max : 2424:1 on:off

Ces mesures ont été relevées au Luxmètre, à la sonde le constat est encore plus déplaisant. Nous vous positionnons les valeurs de contraste dynamique et natif relevées à la sonde dans les trois modes dynamique (1, 2 et 3).

Contraste natif optoma hd91

Contraste dynamique 1 hd91

Contraste dynamique 2 optoma hd91

Contraste dynamique
3 Optoma HD91

RÉGLAGES RECOMMANDES

Si malgré tout vous souhaitez acheter un Optoma HD91 et que vous ne disposez ni de sondes, ni de budget de calibration nous vous recommandons les réglages suivants :

Mode image Référence

Luminosité : + 1

Contraste : – 11

Espace couleurs : HDTV

Gamma : Standard

Netteté : 10

Luminosité LED : 100%

Contraste dynamique : Désactivé

CONCLUSION

Le miracle n’a pas eu lieu. Les défauts recensés sur le HD91 sont trop nombreux pour pouvoir imaginer être compensés par ses trop rares qualités. Optoma, a certes,  le mérite de nous proposer un projecteur full hd à LED à un tarif bien inférieur à celui des concurrents haut de gamme que sont RUNCO, DPI ou SIM2 mais malheureusement ses performances ne sont pas au rendez-vous. Si vous envisagez d’acquérir ce modèle,  il faudra réaliser beaucoup de compromis pour pouvoir envisager de l’utiliser dans votre home cinéma.

Une des solutions que nous avons été en mesure de mettre en œuvre pour pallier aux faibles valeurs de contraste et de luminosité du HD91 aura été de projeter son image sur notre écran à haut gain, le Lusoscreen. En l’absence de configuration similaire, il faudra vous limiter à une base d’écran inférieure à 2m50 et projeter dans une salle dédiée.

Nous saluons néanmoins les efforts d’innovation et de démocratisation entrepris par le constructeur Taïwanais, pour les performances en revanche il faudra attendre un futur modèle.

Nous tenons à remercier tout spécialement Yann Gabel, directeur de www.micromedia33.com pour le prêt de ce projecteur.

OPTOMA HD91

Nous avons aimé :

Les couleurs vives et saturées

La facilité de placement (lens-shift/rapport de zoom)

La durée de vie de la source lumineuse

Des menus d’ajustement des couleurs complets

Nous avons regretté :

Un contraste ne correspondant pas aux standards actuels

Une luminosité limitée

Un contraste dynamique inexploitable

Un dispositif d’amplification de netteté générateur de double contours

Un mode d’interpolation d’images générant des défauts à l’image

Un prix trop élevé au regard des performances

Des lunettes 3D en option

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Sony annonce aujourd’hui l’arrivée en Europe d’un lecteur 4K compatible avec la gamme de vidéoprojecteurs 4K actuelle ainsi que les écrans Sony Bravia 4K de la gamme 2014.

Voici les principales spécifications :

• Référence: FMP-X5
• Disponibilité: Septembre 2014
• Prix Public Indicatif TTC : 399 €

Spécifications: Ce lecteur 4K sera capable de prendre en charge les contenus vidéo encodés en HEVC (H.265). Netflix qui propose notamment la série « House Of Cards » sera compatible avec ce lecteur dès sa sortie. Concernant  la plateforme Sony Video Unlimited 4K, elle ne sera pas directement disponible au lancement du lecteur FMP-X5.

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Optoma présente le ML1500, son nouveau projecteur ultra-fin à LED. Ce projecteur puissant, léger et portable projette des images HD Ready d’une taille de jusqu’à 100”. Pesant seulement 1,4kg  il est  livré avec une sacoche de transport.

Le ML1500 est équipé d’un lecteur média, d’un office viewer et de haut-parleurs intégrés avec traitement audio SRS WOW HD. Il offre également de ports carte SD et USB et la connexion sans fil pour une flexibilité totale. Parfait pour la diffusion de fichiers Office ou PDF, de photos et de vidéos.

Le ML1500 est d’ores et déjà disponible au tarif de 760€

Nous vous avions déjà proposé un test complet de son prédécesseur, le ML1000 ici.

Voici ses caractéristiques :

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Après plusieurs semaines passées en compagnie de notre écran gris à gain le Lusoscreen, nous sommes maintenant en mesure de vous présenter ses caractéristiques et vous communiquer nos conclusions sur son rendu. Trois écrans sont actuellement physiquement installés dans notre salle de projection. Le lusoscreen, le Xtrem Daylight référénce, et un écran blanc Kimex de 2m30 de base, que nous supposerons être d’un gain de 1.0 (il s’agit de la valeur annoncée par le constructeur). C ‘est ce dernier modèle qui nous servira de base pour évaluer les différences tant visuelles que mesurées entre nos deux écrans gris (le tout nouveau Lusoscreen en provenance du Portugal et la toile Xtrem  référence).

PRÉSENTATION

Ecran Lusoscreen

LUSOSCREEN est une société portugaise qui réalise des écrans gris à gain particulièrement élevé. Ces modèles courbes (visant à réduire l’effet de hot spot généré par le gain de l’écran) sont fabriqués à l’unité par M. CANDEIAS dans sa petite entreprise familiale. La marque était jusqu’à présent uniquement commercialisée au Portugal et en Allemagne mais depuis quelques jours, notre sympathique ami Yann Gabel, gérant de www.micromedia33.com est devenu distributeur officiel pour la France.

Voici quelques exemples de tailles d’écrans et de tarifs.

80″ (177cm x 99.5cm) – 899 euros TTC livré
90″ (199cm x 112cm) – 1149 euros TTC livré
100″ (221cm x 124.5cm) – 1249 euros TTC livré
110″ (243.5cm x 137cm) – 1449 euros TTC livré
120″ (265.5cm x 149.5cm) – 1999 euros TTC livré

La garantie est de 2 ans.

Dans toute la gamme Lusoscreen, un modèle est dévolu au home cinéma et c’est celui-ci que nous allons tester aujourd’hui.

L’écran pèse son poids (environ 20 kilos), il est composé d’une armature en acier qui rigidifie l’ensemble du cadre sur lequel est positionné une plaque en bois. La toile grise est collée sur celle-ci et parfaitement tendue. L’ensemble est incurvé, les bords de l’écran se replient légèrement vers le centre. L’écran est entouré d’un velours noir et les deux extrémités sont en bois.

Arrière du Lusoscreen

M. CANDEIAS n’a pas été en mesure de nous donner un gain précis de la surface de l’écran, mais cette conception atypique vise à réduire l’effet de spot. Le lusoscreen est conçu pour délivrer des valeurs élevées de luminance, son substrat gris doit également conduire à réaliser un contrôle de la lumière ambiante en annihilant ou en réduisant les lumières parasites qui viennent gêner le contraste perçu dans un environnement non dédié.

texture du lusoscreen

Le transport est à prendre en compte, ou plus précisément, la réception et la manutention de la caisse de protection. Particulièrement volumineuse, nous n’avons pas été trop de trois pour la manœuvrer. En revanche la protection est parfaite et vous n’aurez pas de mauvaises surprises à l’arrivée (nous gardons de mauvais souvenirs de la réception de nos toiles de tests Xtrem screen).

Une fois déballé, il restera à l’installer au mur. Deux supports de fixation pivotant sont fournis. L’écran étant particulièrement directif, il faudra bien veiller à orienter l’inclinaison en direction des spectateurs en affichant une image de test avant de le bloquer.

Supports de fixation

Les supports viennent se glisser dans les trous du cadre en métal.

Vous l’aurez compris dès le déballage, le Lusoscreen nous aura impressionné.

Nous avons testé la version de 90 pouces.

Bords en velours noir

TEST DE L’ÉCRAN

Nous avons mis en œuvre deux projecteurs de technologie différente, le SONY VPL-HW55ES un tri-lcd équipé de panneaux SXRD réflectifs et l’Optoma HD91 un mono-DLP full led équipé d’une puce Texas Instrument Dark Chip 3.

SONY VPL-HW55ES

Optoma hd91 officielle

Nous avons utilisé deux sondes de mesures, une tri-stimulus Display 3 dans sa version Pro et une sonde de confirmation étalonnée annuellement notre spectrophotomètre Eye one Pro 1, toutes deux en combinaison avec notre logiciel de calibration Chromapure également dans sa version professionnelle.

Nous avons conservé les valeurs déjà prises à l’occasion de notre test de la toile référence pour comparer le rendu colorimétrique, la luminosité et le contraste. Nous en avons également profité pour rechercher des défauts visuels, tels que le phénomène de point chaud (hot spot) ou celui des effets de moiré ou sparkling généralement liés aux écrans à gains (bandes verticales visibles sur fonds clairs ou effet étoilé à l’image nuisant à l’uniformité).

Nous sommes les seuls à pouvoir vous proposer des tests réalisés sur des écrans en taille réelle, avec une image volontairement réduite à 2 mètres de base pour chacun des écrans et projetée successivement dans le même environnement. Les mesures  relevées correspondent donc bien à des surfaces de projection classiques à domicile et non à des échantillons d’écran incapables de produire le même effet d’éclairement et de contraste qu’une toile de grandeur réelle.

Voici nos résultats.

MESURES DE LUMINANCE COMPARATIVES TOILE CLASSIQUE/TOILE LUSOSCREEN/TOILE XTREM REFERENCE

Valeurs obtenues avec SONY VPL-HW55ES (SXRD)

Pour rappel avec le SONY VPL-HW55ES nous avions obtenu après calibration les valeurs suivantes sur notre écran blanc et sur la toile référence.

SONY VPL-HW55ES toile blanche Kimex

Noir à 00 IRE  : 0.006 fl

Blanc à 100 IRE :  23.146 fl

Contraste mesuré : 3840:1 on:off

SONY VPL-HW55ES  toile Xtrem référence 

Noir à 00 IRE  : 0.002 fl

Blanc à 100 IRE : 13.112 fl

Contraste mesuré : 6556:1 on:off

Avec la Lusoscreen, les valeurs de luminosité explosent mais sans nuire au contraste bien au contraire, cet écran permet de réunir les avantages des toiles blanches et grise référence mais sans leurs défauts.

SONY VPL-HW55ES sans activation de l’iris dynamique

Noir à 00 IRE  : 0.008 fl

Blanc à 100 IRE : 36.636 fl

Contraste mesuré : 4537 on:off

Contraste natif Lusoscreen HW55

La luminosité mesurée est presque trois fois supérieure à la toile Daylight et presque deux fois supérieure à celle de la toile blanche.

En activant l’iris dynamique les valeurs sont les suivantes :

Noir à 00 IRE  : 0.003 fl

Blanc à 100 IRE : 36.435 fl

Contraste mesuré : 13017 on:off

Contraste dynamique Lusoscreen Sony VPL-HW55ES

Au-delà des mesures, la Lusoscreen arrive à délivrer une dynamique d’image  si impressionnante (rapport contraste/luminosité) qu’elle nous donne envie de remiser définitivement les deux toiles concurrentes. Cette forte luminosité est également très bien maîtrisée par l’écran qui la conserve uniquement au profit de l’image diffusée et elle ne rayonne pas sur les murs et les plafonds de notre salle de test.

Cette image issue d’Oblivion, vous permettre aisément de constater que le contrôle de lumière est aussi bon que celui offert par la toile Référence précédemment testée dans les mêmes conditions.

Contrôle de lumière ambiante avec le Lusoscreen et le SONY VPL-HW55ES en salle non dédiée

MESURES DE COLORIMÉTRIE COMPARATIVE TOILE CLASSIQUE/TOILE LUSOSCREEN

Nous avons tout d’abord utilisé le mode référence sur la Lusoscreen pour déterminer si les valeurs mesurées pouvaient se rapprocher des mesures du même mode sur une nos deux toiles concurrentes. Il n’en est rien, une nouvelle calibration a été nécessaire pour corriger les dérives relevées.

hw55 lusoscreen mode référence avant calibration

Nous avons également procédé à trois relevés distincts au centre et sur les bords de l’écran Lusoscreen. Au centre, nous avons obtenu une valeur de luminance de 34 fl, sur le bord droit de 59 fl et 43 fl sur le bord gauche.

hw 55 mode référence centre lusocreen

Pour déterminer l’influence de l’utilisation du Lens-shift sur la luminance nous avons d’abord positionné le projecteur dans l’axe central de l’écran à hauteur également du centre du Lusocreen sans aucune manipulation du lens-shift. Nous avons ensuite décalé le projecteur de 50 cm vers le bas et de 50 cm vers le haut, en déplaçant le bloc optique à l’aide du Lens-shift. Dans toutes ces configurations, les valeurs de luminance présentent des écarts inférieurs à 2 foot lambert, démontrant que l’utilisation du Lens-shift peut être envisagée sans désagrément visuel.

hw55es lusocreen avec utilisation du lens shift centre

Après calibration, nous obtenons les résultats suivants :

HW55 lusoscreen post calibration rvb et gamma

hw55 post calibration lusoscreen

HOT SPOT/BRUIT VIDÉO/UNIFORMITE/MOIRE/SPARKLING

Avec un gain aussi élevé, il n’est pas étonnant de constater visuellement la présence d’un point chaud au centre de l’écran. Le positionnement de l’écran est important et impactera directement sur la perception de cet effet. En corollaire, la directivité de l’écran vous oblige à bien rester dans l’axe de l’écran. A ce petit jeu, le Xtrem Référence s’en sort mieux.

L’uniformité est visuellement bonne mais nos mesures de luminance ont démontré des écarts entre le centre  et le bord avec un bord droit affichant des valeurs supérieures aux deux autres.

Pour obtenir un gain élevé, les écrans gris intègrent des paillettes métalliques qui vont contribuer à l’augmentation de la luminance, mais si l’intégration n’est pas parfaite elles peuvent sous certaines conditions être perceptibles  à l’image. C’était le cas avec notre toile daylight classique qui affichaient des bandes verticales similaires à un effet de moiré sur fond blanc ou gris.

La lusoscreen offre un aspect plus lisse que la daylight classique qui apparaissait comme granuleuse. La toile portugaise affiche un lissé proche de celui du PVC de la toile Référence. 

Toutefois sous les mêmes conditions que la toile classique il reste des effets de moiré.

IMAGES COMPARÉES TOILE CLASSIQUE/TOILE RÉFÉRENCE

Nous passons à la partie que vous appréciez le plus chers lecteurs, le rendu en image sur des scènes de films de l’image projetée par le SONY VPL-HW55ES et OPTOMA HD91  sur le Lusoscreen.

Nous débutons par le démonstration visuelle la plus flagrante entre une toile délivrant un contraste de 6556:1 mais avec une valeur de luminance de  13.112 fl (la toile Xtrem Référence en haut) et un écran gris à vrai gain positif comme le Lusoscreen qui arrive à produire 36,636 fl sans rien sacrifier au contraste avec 4537 on:off.

Nous espérons que cette comparaison vous fera comprendre pourquoi nous n’arrivons plus à projeter une image sur la toile Xtrem après avoir goûté à la LUSOSCREEN.

Image comparative entre la toile Xtrem référence et la Lusoscreen

Forte luminance ne signifie pas obligatoirement sacrifice du contraste, le revêtement gris de l’écran participe du bon rendu général des noirs et avec une excellente lisibilité dans les scènes à dominantes sombres,  nocturnes ou mixtes.

Oblivion Lusoscreen HW55

Oblivion 2 SONY VPL-HW55ES

Oblivion 3 LUSOSCREEN

OBLIVION 4 LUSOSCREEN

Le constat reste bien évidemment excellent avec nos scènes de jour.

Les bénéfices prodigués par la toile LUSOSCREEN ne s’arrêtent pas à un projecteur de la qualité du SONY VPL-HW55ES. Max,  notre photographe sur PJHC.FR a réalisé ce cliché comparatif entre à gauche l’image de l’Optoma HD91 sur le Lusoscreen et à droite la même image avec le même projecteur sur un écran blanc classique. Les pauvres 400 lumens après calibration du HD91 sont bien aidés par notre écran incurvé en provenance du Portugal.

CONCLUSION

Nous avons réellement eu un coup de cœur pour cet écran Lusoscreen, tant par le sérieux de sa fabrication et son aspect fait pour durer que par le rendu de son image. Depuis qu’il trône dans notre salon, il nous est impossible de retourner en arrière et d’accepter la perte en luminosité de la toile Xtrem Référence ou la perte en contraste générée par notre toile blanche. La lusoscreen offre tout simplement une combinaison parfaite entre contraste et luminosité, tout en conservant des qualités de contrôles de la lumière très proches de la toile Xtrem Référence. A près de la moitié du prix de cette dernière et dans l’hypothèse d’une utilisation en salle non dédiée nous ne pouvons que vous conseiller de porter votre choix d’achat sur la Lusoscreen qui vous en donnera plus pour moins cher.

La toile portugaise aura même réussi l’exploit de rehausser la qualité de l’image d’un Optoma HD91 qui en avait bien besoin. Au rayon des défauts, il faudra bien veiller à rester dans l’angle de vision optimum et même si l’uniformité visuelle de la toile est meilleure que celle de la toile daylight classique, des effets de moiré sur fonds clairs restent perceptibles.

Adeptes de la projection en salon, dans une pièce à vivre, la toile Lusoscreen est aujourd’hui le meilleur cadeau que vous puissiez offrir à votre projecteur. M. M. CANDEIAS, les aficionados de la vidéoprojection home cinéma vous disent merci !

Nous décernons à l’écran LUSOSCREEN un GOLD AWARD PJHC.FR

NOUS AVONS AIME :

Une image tout à la fois contrastée et lumineuse

Un design magnifique

Une qualité de fabrication exemplaire

Une solidité à toute épreuve

Un coût maîtrisé en comparaison de la concurrence des écrans gris à gain

NOUS AVONS REGRETTE :

Un écran très directif

Des effets de moiré discret mais toujours présent

Un hot spot visible

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Nous avions été les premiers à vous proposer un test en ligne du projecteur laser SONY, le VPL-FHZ55

Aujourd’hui le constructeur japonais annonce une seconde version dont la luminosité passe de 4000 à 7000 lumens.

La coque est identique mais une version noire voit le jour.

Résolument orienté vers le milieu professionnel, ce diffuseur n’est pas adapté pour le home cinéma. Il assure en revanche à son possesseur une source lumineuse d’une durée de vie de 20 000 heures.

Quelques caractéristiques en bref :

Luminosité : 7000 lumens

Contraste : 8000:1 on:off

Résolution : WUXGA 1920 x 1200

Simulation DICOM

Auto Dimming

Auto Brightness

E-Mail Report

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Ce nouveau banc d’essai s’il me permet de reparler d’une marque plus que discrète sur le marché du home cinéma revêt en complément pour moi une importance toute particulière. Il s’agit en effet de mon 100ème test de projecteurs. Que ce soit sur cinetson.org, audiovideohd.fr et maintenant sur PJHC.FR , cette aventure qui a débuté il y a plus de 10 années maintenant m’aura permis grâce vous chers lecteurs et grâce à toute l’équipe de PJHC.FR (max, julien et yann) de vous offrir la plus grande base de données française dédiée aux tests de nos diffuseurs frontaux. Aucun autre site ou magazine papier français ne rassemble autant de tests de projecteurs. Tout ceci en toute indépendance et avec une lecture et une navigation exempte de toute publicité. Sur PJHC.FR nous y tenons tout particulièrement pour nous permettre de conserver une ligne éditoriale sans ambages et sans langue de bois sur les qualités respectives des projecteurs que nous passons à la moulinette de nos tests. Avec une moyenne de près de 100 000 lectures mensuelles, vous nous permettez de démontrer, chers lecteurs, que si le marché de la vidéoprojection est bien un marché de niche, il ne manque pas de générer curiosité, passion et engouement à l’image de cet amour du cinéma et des grandes images que nous partageons.

C’est donc l’Infocus IN8606HD qui portera le blason du 100ème test PJHC.FR et sans plus tarder, je vais vous présenter avec le support des superbes photographies de mon complice Max,mes conclusions sur ce nouveau projecteur DLP d’entrée de gamme.

CONDITIONS DES TESTS ET APPAREILS DE MESURES

• Écran blanc Kimex PVC 2m30 de base/Lusoscreen gris à gain de 2m20
• Luxmètre Volcraft
• Sonde de mesures de référence : Spectrophotomètre Eye one Pro
• Sonde de complément : D3 dans sa version Professionnelle
• Logiciel de calibration Chromapure version Professionnelle
• Lecteur Blu-Ray : Oppo BDP-103D
• Extraits des Blu-Ray 2D et 3D suivants : OBLIVION, CASINO ROYAL, GRAVITY, AVATAR.
• Mires de calibration Burosh et AVCHD.
• Environnement non dédié

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES (données constructeur) :

Puce DC3 0.65 pouces TI 4244
Résolution full HD 1080p (1920 x 1080)
Luminosité : 2500 ANSI lumens
Contraste 10000:1 contraste on:off
Compatible NVIDIA 3DTV Play

Certification ISF ccc,

144Hz 3D triple flash
3D Ready plus 3D sync port
2 prises HDMI
CMS complet
Mémoire de sauvegarde utilisateur
Fonction gel d’image
Sorties audio
2 années de garanties

C’est la grande mode des projecteurs DLP Full hd et 3D ready à moins de 1000€. Infocus ne déroge pas à la règle et nous propose une version noire, certifiée ISFccc, compatible Nvidia 3D Vision et tout ceci pour un prix public de 849€.

C’est une sacré performance surtout si on le compare au Vivitek H1185HD qui offre des caractéristiques similaires mais au prix de 1199€.

Nous reviendrons souvent sur le Vivitek H1185HD, tout simplement parce que l’Infocus est une version OEM du Vivitek.

Présentation

Ce projecteur possède une roue chromatique à 6 segments (2 X 3 segments RGB) avec une vitesse de rotation de X3 et une puce DLP BrilliantColor DarkChip 3. La garantie du projecteur est actuellement de 2 années. La durée de vie de la lampe est annoncée à 6000 heures en mode économique. Une lampe de rechange vous sera facturée 210€.

Le projecteur est 3D Ready et triple flash 144hz mais aucune paire n’est fournie avec le projecteur contrairement au H1185HD. Nous avons testé deux paires compatibles 144hz, une BenQ et les toutes nouvelles VOLFONI Fit rechargeables sur port USB.

Conception de l’appareil

D’une couleur noire laquée, elle se distingue de celle du Vivitel avec un anneau bleu entourant l’optique. Il s’agit de la signature Infocus. Les commandes déportées sont positionnées sur la partie supérieure de la coque.

Installation

Son rapport de zoom est de 1.5. Ainsi pour obtenir une image de 2 mètres de base, il vous faudra un recul compris entre 2m78 et 4m18. L’optique et le zoom sont manuels, aucun Lens-shift ne viendra aider au positionnement du projecteur.

Connectique

Complète, elle offre un connecteur vesa-3D, deux prises HDMI 1.4, une prise VGA, une RS-232C, une prise USB alimentée, une prise composante, une prise S-vidéo, une composite, des entrées audio, des sorties audio et une mini-USB.

Le projecteur est équipé de haut-parleurs permettant d’envisager de se servir du projecteur dans le cadre d’une utilisation nomade hors du domicile.

Télécommande

Grosse faute de goût d’Infocus qui nous propose une zapette en lieu et place d’une vraie télécommande. Au format carte de crédit, elle est vraiment trop basique et surtout sans rétro-éclairage alors que le modèle de Vivitek proposait une vraie télécommande et avec la précieuse option d’illumination des touches dans l’obscurité. Autre point négatif, elle est vraiment trop directive.

Les menus

Ils sont identiques dans leur présentation à ceux du Vivitek H1185HD et portent la signature des menus des projecteurs bas de gamme de delta electronics la maison mère.

Dans le menu image 7 modes usine sont proposés : Présentation, film, tv, lumineux, sRGB, Jeux, tableau noir et un menu de sauvegarde utilisateur. Toutes les modifications apportées dans le menu image entraîne immédiatement le passage au menu utilisateur. Il n’y a pas d’éditeur de gamma, seules des valeurs calibrées en usine sont proposées.

Pour l’ajustement des couleurs, un CMS complet sur les 3 dimensions est disponible ainsi que des réglages séparés de Gain et de bias pour l’ajustement des niveaux de gris. Un point positif par rapport au Vivitek qui n’offrait pas cette possibilité. 3 réglages de températures de couleurs (chaud, froid, moyen) peuvent également être appelés.

Le projecteur est certifié ISFccc mais nous n’avons pas pu avoir accès aux menus correspondants.

L’infocus est également équipé de l’option Brilliant color qui est ajustable sur un palier de 10 niveaux.

L’activation de la 3d doit être forcée. La plupart des signaux sont pris en charge, côte à côte, haut et bas, entrelacé mais pour forcer le mode côte à côte, il faudra positionner le projecteur en 1080i ou en 720p, le 1080p n’étant pas reconnu.

Plusieurs formats d’images sont disponibles, sous l’appellation natif le projecteur se cale sur le signal et la résolution de la source, permettant de désactiver le traitement interne et d’obtenir un mapping 1:1 parfait. Un mode 2:35 sans lentille anamorphique est également disponible.

FILMS 2D

Luminosité, rendu des couleurs (Casino Royal)

Nous retrouvons avec l’image de ce nouveau Infocus, toutes les caractéristiques de l’image du Vivitek H1185HD. La luminosité reste dans une bonne moyenne mais c’est surtout les couleurs qui nous semblent avoir été ajustées de la même manière. Nous verrons d’ailleurs dans la partie verdict technique que le signature colorimétrique du H8606HD correspond à celle du Vivitek.

Nous vous positionnons ici l’influence des différentes sélections usine sur l’image de cette scène issue de James Bond Casino Royale. En dehors de toute possibilité de calibration, les modes présentation, cinéma et sRvb s’en sortent le mieux.

Fluidité (Casino Royale)

Le judder est très présent, trop présent. L’absence d’aide à la fluidité se fait ressentir et nos travellings de Casino Royal sont accompagnés de ralentissements et soubresauts bien visibles.

Netteté (Casino Royale/Oblivion)

Les amoureux de l’image des projecteur DLP recherche avant tout une sensation de piqué et de netteté plus importante qu’avec des appareils équipés de trois matrices lcd réflectives ou transmissives. Pour le coup ils resteront sur leur faim avec une image qui a bien besoin de l’aide d’un traitement vidéo extérieur comme un processeur Darbee ou un scaler.

Contraste (Oblivion/Casino Royale)

Ici point d’iris dynamique ou de fixe pour venir épauler des noirs plus gris que sombres. Notre passage de l’entrée du train au Montenegro offre une bonne lisibilité dans les détails mais sans effet de profondeur.

Nos impressions se confirment avec les scènes nocturnes et mixtes d’ Oblivion. Nos bandes noires restent grises et l’Infocus IN8606HD ne peut décemment pas recevoir la palme de projecteur le plus contrasté du moment.

FILMS 3D (Gravity/Avatar)

Les meilleurs résultats en terme de rendu 3D dépendront principalement de vos choix de lunettes. Le meilleur rendu aura été obtenu avec nos nouvelles lunettes Volfoni qui en supplément d’offrir une image plus lumineuse, offrent en même temps le meilleur rendu en terme de profondeur et de jaillissements.

Lunettes 3d BenQ

Lunettes 3D Volfoni

VERDICT TECHNIQUE

Bruit de fonctionnement

En mode bas, nous avons mesuré 36 dB et 41 dB en mode lampe haut. Sonomètre placé à 50 cm du projecteur, au niveau de la position d’écoute du spectateur. Évitez le mode lampe haut beaucoup trop bruyant

Netteté/piqué

J’avais déjà relevé la douceur de l’image du Vivitek H1185HD, il en va de même avec l’Infocus. Quelques traces d’aberrations chromatiques légères peuvent être aperçues dans les croix de mires des côtés gauche et droit, mais rien de rédhibitoire.

Mire de netteté infocus IN8606HD

Traces d’aberrations chromatiques visibles sur les bords de l’image (ici bord droit).

Shading/Uniformité

La répartition de la lumière dans tout le plan de l’écran est très bonne, on ne note pas de phénomène de type coins lumineux. Les dérives colorées de type shading (nuances de couleurs rosées sur fonds clairs par exemple) sont totalement absentes comme vous pouvez le constater sur les mires de niveaux de gris qui suivent.

Bruit vidéo, artefacts, arc-en-ciel

Le bruit vidéo, grésillement, compression, etc… sont des aléas de la projection à domicile. Les fonds unis permettent de les mettre en évidence. Le IN8606HD est un projecteur DLP équipé de l’option Brilliant Color et ce dispositif s’il booste la luminosité de l’image a pour corollaire d’augmenter la présence de fourmillement à l’image, mais après nos tests, l’INFOCUS est épargné par ces artefacts désagréables.

Les effects arc-en-ciel (AEC) s’ils sont discrets, ne sont malheureusement pas absents de l’image du IN8606HD.

Overscan

La totalité de l’image est bien présente à l’écran sans être rognée. Les différents formats d’image dont le mode natif permettent d’obtenir un mapping 1:1 (une correspondance entre la résolution de la source et celle native du projecteur soit 1920 points par 1080 lignes). Notre mire d’overscan ci-dessous affiche bien tous les détails et motifs devant s’y trouver.

Fluidité

Nous l’avons évoqué dans la partie consacrée à nos évaluations subjectives, l’absence de dispositif d’aide à la fluidité est préjudiciable au nouveau projecteur d’ Infocus qui souffre d’un judder trop visible. Les lignes de notre pendulaire Burosh visibles dans la vidéo qui suit en attestent.

Colorimétrie

Je positionne ici trois des 7 modes de l’Infocus. Il s’agit des sélections : TV, FILM et sRVB. Ils présentent tous un espace couleurs beaucoup trop restreint par rapport à la référence recherchée, celle de l’espace couleurs HDTV. Le CMS ne pourra rien faire pour rétablir cette faiblesse. Les niveaux RVB eux peuvent être aisément positionnés à une valeur proche de 6500K avec écart deltaE inférieur à 3.

CIE et luminance du mode film

Mode film RVB et gamma

Mode TV CIE et luminance

Mode TV RVB et gamma

Mode sRVB CIE et luminance

Mode sRVB RVB et gamma

Contraste/Luminosité

Luminosité lampe haute : 365 lux soit 1070 lumens

Luminosité lampe basse : 280 lux soit 820 lumens

Meilleure valeur du noir : 0,35 lux

Contraste : 800:1 on off

Images fantômes (Crosstalking) en 3D

Plaie de la diffusion d’image à 3 dimensions, les images fantômes qui se superposent nuisent au confort général de vision et viennent gâcher le plaisir de la projection. Nous avons testé les lunettes Dlp-link BenQ et Volfoni en 144hz.

Si dans les deux cas nous n’avons pu que constater l’absence d’images fantômes sur nos mires de tests, sur le plan du rendu les BenQ sont surclassées par les Volfoni dont l’effet 3D et la luminosité sont supérieurs à la version BenQ.

CONCLUSION

En commençant à rédiger la conclusion de ce 100ème test de projecteur, je me suis demandé s’il ne s’agissait pas plutôt du 99ème bis. En effet l’ IN8606HD n’est qu’un Vivitek H1185HD rebadgé et relooké aux armoiries d’Infocus. J’ai d’abord été tenté de vous recommander ce modèle plutôt que le Vivitek en raison de la substantielle économie générée (320€!) mais dans ce cas il faudra vous contenter d’une télécommande indigne d’un projecteur home cinéma et également acquérir de nouvelles lunettes 3D.

L’IN8606HD n’est pas en soi un mauvais projecteur mais je n’arrive pas à comprendre (tout comme pour le Vivitek H1185HD) comment un appareil avec un espace couleurs si restreint peut recevoir une certicification ISFccc ? Si ce genre de label est uniquement dépendant du chèque réalisé par le constructeur pour l’obtenir, on peut légitiment s’interroger sur son sérieux.

Ce nouveau projecteur Infocus ne se distingue finalement que sur un seul point : son petit prix. Il vous permettra d’acquérir à moins de 900€ un projecteur DLP Full hd 3D Ready et vient donc concurrencer directement champion de l’entrée de gamme du moment, et toujours en tête des ventes, le BenQ W1070.

Je tiens à remercier encore une fois l’équipe de vidéoprojecteur24.fr qui nous aura encore une fois fait confiance en nous prêtant le projecteur qui nous a servi pour la réalisation de ce 100ème banc d’essai.

Nous avons aimé

• Le prix
• La 3D sans ghosting
• La connectique particulièrement riche
• La qualité de fabrication
• La durée de vie de la lampe

Nous n’avons pas aimé

• La télécommande ridicule
• Une absence de lunettes 3D
• Le bruit de fonctionnement
• Une image trop douce pour un DLP
• Le contraste faiblard

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En complément du HD50, OPTOMA sortira un second modèle home cinéma pourvu d’une nouvelle coque, le HD36.

Le HD36 est un projecteur home cinéma doté d’une capacité 3D Ready avec les lunettes RF de la marque. Annoncé avec une forte luminosité de 3000 lumens, il offrira un contraste de 30 000:1 (dynamique).

Panneau de connectique Optoma HD36

OPTOMA HD36 nouveau projecteur home cinéma DLP Full hd 3D readySon prix est encore inconnu, ainsi que sa date d’arrivée en Europe. Il est annoncé en Australie pour la mi-juin 2014 mais nous savons tous depuis la désagréable expérience du HD91 que les délais annoncés par le constructeur ne sont pas très  fiables.

Voici ses principales caractéristiques (données constructeur) :

• Résolution Full HD 1080P

• Luminosité 3000 ANSI Lumens

• Contraste 30,000:1

• Certifié ISFccc

• 3D Ready avec lunettes Optoma RF

• Durée de vie de la lampe de 4000 heures

source : source : www.avaustralia.com.au

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